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Moscou exige l’arrêt immédiat de la guerre médiatique contre la Syrie

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  • Moscou exige l’arrêt immédiat de la guerre médiatique contre la Syrie

    Moscou exige l’arrêt immédiat de la guerre médiatique contre la Syrie 14/06/2012





    Le ministère russe des Affaires étrangères a envoyé aux chancelleries concernées des invitations à participer à la première réunion du Groupe de contact pour la Syrie, le 20 juin 2012, à Moscou.

    Moscou avait avancé cette proposition depuis plusieurs semaines, mais elle ne rencontrait pas d’écho positif des États membres de l’OTAN ou du CCG. Ces derniers, qui accusent l’Iran de soutenir le régime syrien, refusaient de discuter avec Téhéran, en dehors du Groupe ad hoc sur le nucléaire iranien. En effet, l’OTAN et le CCG cherchent à utiliser la question nucléaire pour écarter l’Iran de la scène internationale et ne veulent donc pas le voir revenir à une table de négociation, fût-ce à propos de la Syrie.

    Cependant, après le double tir de missiles balistiques intercontinentaux russes, l’OTAN et le CCG ont souhaité manifester leur bonne volonté pour calmer le jeu [1].

    La surprise est que l’ordre du jour rédigé par Sergey Lavrov porte en question prioritaire —avant l’arrêt des violences et de l’approvisionnement en armes— l’arrêt immédiat de la guerre médiatique contre la Syrie, c’est-à-dire l’abandon du projet de changement de régime par un coup d’État médiatique [2].


    [1] « Coups de semonce russes », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 9 juin 2012.

    [2] « L’OTAN prépare une vaste opération d’intoxication », par Thierry Meyssan, Komsomolskaia Pravda/Réseau Voltaire, 10 juin 2012.
    voltairenet.org



  • #2
    Quelqu'un de l'axe Russie-Chine-Syrie-Iran nous parlera du sort réservé aux tchétchènes?

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    • #3
      l'axe Russie-Chine-Syrie-Iran est un mythe, une baliverne


      http://www.algerie-dz.com/forums/sho...68&postcount=9

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      • #4
        " Moscou exige l’arrêt immédiat de la guerre médiatique contre la Syrie "

        la révolution médiatique exige l'arrêt immédiat de l'assistance militaire intensive des russes pour Bachar le boucher .

        Commentaire


        • #5
          ils on raison les russe, voila la tète

          la nouvelle mode des terroriste tatouage est jouer a la rambo
          Dernière modification par paris95, 14 juin 2012, 21h55.

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          • #6
            Moscou exige l’arrêt immédiat de la guerre médiatique contre la Syrie

            Ha! Ha! Ha!

            pourquoi pas interdire les manifestations, les élections, dans le monde entier pour faire plaisir à Monsieur Poutine. c'est ça la diplomatie russe? Sergueï Lavrov ferait mieux de se suicider.

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            • #7
              la Russie, l'exemple à suivre...

              La presse poursuivie jusque dans les bois

              Le milieu journalistique russe est en émoi après les menaces de mort adressées de vive voix et dans une mise en scène intimidante à un journaliste de la Novaïa Gazeta, par un gros bonnet des forces de l'ordre.

              "Jamais encore, dans toute l'histoire de la Russie, un dirigeant d'une structure des forces de l'ordre ne s'est permis de menacer directement de mort un journaliste... Mr Bastrykine a eu ce culot !", s'émeut le quotidien Moskovski Komsomolets, qui poursuit : "Chaque année, des journalistes sont assassinés dans notre pays. La majorité de ces crimes n'est pas élucidée. On comprend aujourd'hui pourquoi : la principale menace pour la communauté des journalistes ne vient pas des bandits et autres criminels, mais de ceux qui exercent la profession de les combattre".

              Ce qui est arrivé à Sergueï Sokolov, rédacteur en chef adjoint du tri-hébdomadaire d'opposition Novaïa Gazeta, a en effet de quoi secouer le milieu de la presse, les défenseurs des droits de l'homme et l'ensemble de cette société civile russe qui a montré depuis décembre dernier son dynamisme. C'est le rédacteur en chef de ce journal (où travaillait, avant son assissinat, la célèbre journaliste spécialiste de la Tchétchénie Anna Politkovskaïa) qui l'a révélé, le 13 juin, dans une lettre ouverte adressée précisément à l'auteur de cette menace - Alexandre Bastrykine, le président du Comité fédéral d'enquête de la Fédération de Russie, l'équivalent du FBI américain.

              Ulcéré par le contenu d'un article de Sergueï Sokolov, qui se disait scandalisé qu'un ancien député de la région de Krasnodar soit accusé d'avoir couvert une bande criminelle responsable de l'assissinat de douze personnes, n'écope que d'une amende, Alexandre Bastrykine a visiblement orchestré un "règlement de compte personnel", "s'est fait justice soi-même", selon les expressions du quotidien Gazeta.ru. Il a invité le journaliste à participer à une conférence liée à cette affaire dans le sud du pays et l'a même fait monter à bord de son avion. Sur place, malgré les excuses du journaliste quant au caractère virulent de certains termes de son papier, il a brutalement mis Sokolov à la porte. De nombreux journalistes en ont été témoin. Mais ce qui s'est passé ensuite, n'a pas eu d'autres témoins directs que les deux protagonistes.

              De retour à Moscou, Sergueï Sokolov a été emmené de force par les gardes du corps de Bastrykine dans une forêt de la banlieue. Là Bastrykine l'aurait, selon les propres termes de la victime rapportés par RBCdaily, menacé de lui "couper la tête et de lui arracher les jambes", puis, comble du cynisme, il aurait imaginé "se charger lui-même de l'enquête après l'assassinat ". Il aurait également insulté Anna Politskovskaïa, alors que c'est l'institution qu'il a en charge qui instruit l'enquête de son assassinat depuis octobre 2006.

              Dans sa lettre ouverte, le rédacteur en chef de Novaïa Gazeta demande à Bastrykine des "garanties de sécurité pour Sergueï Sokolov et ses collègues du journal" et "de ne pas déclarér ouverte la chasse aux journalistes de la Novaïa Gazeta". Sans attendre ses garanties, Sergueï Sokolov a préféré parti à l'étranger.

              Depuis le 13 juin, en guise de soutien à leur confrère, des journalistes organisent des piquets individuels, se relayant devant le siège du Comité d'enquête fédéral, avec des pancartes clamant : "Bastrykine à la retraite !", "Je suis journaliste, je ne veux pas aller au bois ", etc... En effet, ainsi que l'écrit Moskovski Komsomolets "l'expédition de Sokolov dans les bois, c'est une provocation adressée à l'ensemble de la communauté journalistique du pays. N'importe lequel d'entre nous aurait pu se trouver à sa place. Et encourt ce risque à l'avenir... si Bastrykine reste à son poste".

              source: courrier international

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