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Zone euro : Angela Merkel se fâche contre la France

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  • Zone euro : Angela Merkel se fâche contre la France

    VIDÉO - Angela Merkel souligne les «divergences croissantes» entre la France et l'Allemagne sur le plan économique. Elle estime qu'opposer croissance et austérité, «c'est n'importe quoi !»

    Le ton monte entre Paris et Berlin. «La médiocrité ne doit pas devenir l'étalon en zone euro!» affirme Angela Merkel, vendredi, dans un discours d'une rare violence, qui intervient au lendemain de la présentation par François Hollande de son plan pour sauver la zone euro et des critiques formulées par Jean-Marc Ayrault, le premier ministre français.

    «Les réflexions sur la mutualisation de la dette sont peut-être dans l'intérêt de certains sur les marchés, mais elles mèneraient l'Allemagne à la médiocrité», estime la chancelière, rejetant une nouvelle fois le recours aux euro-obligations, qui figurent toujours en bonne place dans le projet français.

    Les reproches d'Angela Merkel ne s'arrêtent pas là. «Opposer croissance et austérité, c'est n'importe quoi!» estime la chancelière, visiblement exaspérée par le discours français qui dénonce les effets pervers de l'orthodoxie budgétaire à l'allemande. «Financer la croissance avec de nouvelles dettes, ce n'est pas viable!» ajoute-t-elle.

    La chancelière accusée d'«aveuglement idéologique»

    Bien décidée à jouer de l'autorité que lui confère son pays, première puissance économique de la zone euro et premier contributeur au budget européen, la chancelière estime qu'il est temps de parler des «divergences croissantes entre la puissance économique de l'Allemagne et la France».

    Jamais la chancelière n'avait eu des mots aussi durs à l'égard de la France. Angela Merkel est sortie de ses gonds vendredi, après avoir pris connaissance du programme de François Hollande pour relancer l'euro, qui repose essentiellement sur les euro-obligations, rebaptisées «euro-bills», et sur un recours aux fonds de la BCE pour recapitaliser les banques en difficulté.

    Les remarques du chef du gouvernement français à son égard n'ont pas apaisé le climat. D'autant que ce dernier était présenté comme le plus germanophile du gouvernement Hollande. Jeudi soir, Jean-Marc Ayrault a invité Angela Merkel à ne pas «se laisser aller à des formules simplistes», alors qu'Arnaud Montebourg a accusé la chancelière d'«aveuglement idéologique», dans un entretien à Usine nouvelle.

    source: lefigaro.fr
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