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Echec du communisme: Causes et Conséquences.

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  • Echec du communisme: Causes et Conséquences.

    Doctrine totalitaire, idéologie dévastatrice, et convictions utopiques. Tels sont les diverses expressions qu'on entend ou qu'on lit sur le communisme. Des expressions loin d'être impertinentes. Elles définissent exactement ce qu'a été le marxisme-léninisme dans le monde. En effet, de l'URSS de Staline, à Cuba de Castro, en passant par le Viêt-Nam d'Ho chi Minh, et le Cambodge de Pol Pot. Les principales contrées communistes ont été des dictatures implacables. Et ont pour la plupart connu des pertes humaines considérables. Pour une idéologie qui prône l'égalité des chances, l'alignement social et le bonheur universel. On a le droit de se poser les questions suivantes : Comment le communisme a-t-il été (avec le fascisme qui prône directement le racisme et la guerre) le symbole de la tyrannie ?! Et comment a-t-il été rangé au compte des "extrêmes" dans la circonscription politique des démocraties occidentales?!


    Loin de l'excuse réductrice des principaux mouvement communistes modernes, et ma foi très douteuse, qui se résume en un postulat fort simple : les communistes n'ont point adopté
    la démarche de Marx et d'Engels, ils ont "trahi' et ne peuvent être considérés comme communistes. Il faut aller plus loin dans l'analyse historique et, surtout, philosophique du très brillant philosophe Allemand. Le communisme n'est pas le marxisme. Le premier étant une idéologie, et le second une philosophie. Et analysant le second, on aboutit facilement au fait que le premier n'en est que le résultat direct et l'accomplissement politique. Le marxisme se base sur deux grandes lignes et qui sont : le matérialisme dialectique, et matérialisme historique. Loin de vouloir ennuyer les fervents défenseurs du libéralisme, je me veux juste à la fois précis et profond. La première ligne étant un peu compliquée et requiert de l'analyse philosophique intense. J'en donnerai une simple explication. C'est en fait l'étude des choses en tant qu'objets fixes, et de manière à ce qu'on en tire dialectiquement une "thèse", une "antithèse" et puis une "synthèse". La seconde ligne, elle, nous importe plus, car en effet elle consiste à une étude Historique, dialectiquement bien entendu, et qui aboutit au fait, que chaque évènement crée son propre antagonisme, et en découle la suprématie de ce dernier. C'est ce cela le marxisme. le communisme lui, vient de l'étude dialectique de notre histoire contemporaine, et en est la solution suprême et universelle. Un peu d'histoire. Nous ne sommes pas sans savoir, que le système féodal, monarchiste, et ultra religieux, a été d'un obscurantisme exécrable, et d'un absolutisme terrifiant. Selon Marx, ce système a lui même crée son antagonisme, qui n'est autre que la bourgeoisie. Les clichés et stéréotypes rendent ceci surprenant, à la limite de l'impossible, mais Marx a bien fait l'éloge de la bourgeoisie et de son rôle émancipateur. Mais met une limite historique à celle-ci, il l'a considère comme bienfaisante, au point qu'elle ôta la féodalité et a redonné aux européens leurs droits, sans ségrégation aucune. D'un autre côté, il fait un portrait moins flatteur de ce qu'est devenu la société bourgeoise tout au long de son essor. Il trace la toile d'une société conservatrice, d'une bourgeoisie d'exploitation, des phénomènes dus au développement industriel et financier de l'occident en général, et de l'Europe en particulier. La situation actuelle mena Marx a penser de la même manière qu'il l'a fait en ce qui concerne les Révolutions européennes. Et a tenu à mettre fin à la situation plus que détestable, qu'ont connu les ouvriers de cette époque là. Et rendit "la propriété privée des moyens de production", responsable des méfaits de la bourgeoisie, et ainsi dialectiquement, l'antagonisme de la bourgeoisie s'approprierait les moyens de production. Le communisme est né. Et avec lui toute la controverse qu'on lui connaît.
    Le militantisme communiste devait aller dans ce sens. Mais devait respecter ce contexte. Un contexte qui forcément ne s'est pas présenté dans toutes les nations occidentales. Et ironie de l'histoire, il ne se trouvait point dans le premier refuge du communisme : la Russie. "...Le système politique de la Russie tsariste, était un mélange d'autocratie et de théocratie...", "...l'église orthodoxe y trouvait un point de repère géographique, et la famille royale détenait les postes clés de l'administration, de la diplomatie et de l'armée...", ".. la production économique se réduisait à l'agriculture et à des industries secondaires de sources naturelles...", voilà des citations de "Malet et Isaac", qui nous affirment tout le contraire de ce que Marx estimait être l'univers social, politique et économique d'une société d'exploitation et de répression.
    Voilà un contexte plus proche de l'Europe Féodal que de l'Europe bourgeoise et industrialisée. Où est la surproduction économique?! Où c'est les chantiers et les usines où pullulent les ouvriers et paysans?! Où sont les grandes familles?! Les grandes bourses?! A l'instar de Marx, Lénine dénonçait l'impérialisme politique et économique de l'occident, y introduisant que rarement son pays. La conclusion est claire et nette : le combat de Lénine n'avait aucun sens, et d'un point de vue dialectique, il était même en décalage. Que ce soit la dictature semi-liberale de Baptista, ou les jeunes nations du Cambodge et du Viêt-Nam, ce fût tout sauf ce qu'a décrit Engels dans le Manifeste du Parti Communiste, co-écrit avec Karl Marx. Notons, que dans l'oeuvre monumentale de ce dernier, "le Capital", l'économiste Allemand attaque des valeurs comme : la Religion, La famille, la Culture, la Patrie ou encore la morale, il y voit des dogmes que la bourgeoisie, de par sa position dominatrice, a transmit au reste de la société.

    Au delà de cette vision, il n'empêche que ces Révolutions ce sont réclamées du communisme et que personne ne peut les leurs contester. L'arrivée de cette élite a donc été pour le monde entier ce que le communisme a de plus vrai, de plus fort et de plus intransigeant. Une position incontestée qui a fait du communisme non pas une idéologie couchée sur papier, mais le fonctionnement des appareils étatiques issus des Révolutions communistes. Les communistes sont devenus donc le communisme. Et d'un point de vue, ce ne fût point faux. Durant la Russie Stalinienne, selon Hannah Arendt dans "les origines du totalitarisme", l'idéologie conduisait les masses à soutenir n'importe quelle folie, n'importe quelle initiative impertinente. Pourvu qu'elle ne contredise point l'idéologie en elle même. Et c'est ainsi que fût maintenu la terreur totale de Staline. Dans la même optique mais dans une échelle internationale. La guerre froide est l'une des preuves des plus flagrantes -et étrangement celle dont personne n'a parlé- que le bolchevisme était en réalité que la face caché du communisme, celui où les intérêts humains et les convoitises carriéristes fleurissent. Car les USA l'Union se trouvait dans une position de force, deux alters-égos. Où est la relation "opprimant/opprimés", "exploitant/exploités" ?! A part dans l'imaginaire Trotskiste. Nul part! Plus loin encore, où était elle la dictature du prolétariat? (Supposée n'être qu'une phase), alors que les ouvriers en grèves se faisait fusillés?! A part dans la démagogie stalinienne. Nul Part! Les mauvaises langues vont vite dire que c'est là les preuves de l'utopisme de cette doctrine, et de son impossibilité à créer et à accomplir ce qu'elle aspire. Je ne serais pas de cet avis. Dans une moindre mesure, on peut facilement constater que ce qu'a été commis dans les Goulag n'était en aucun obligatoire ni une condition sine qua non quant à la réalisation des principes de la Révolution d'Octobre. Les "conspirationnistes" et autres "contre-révolutionnaires" n'était que ceux qui ont démontré un désaccord dans tel ou tel sujet avec le dictateur, ou des intellectuels ne se sentant pas vraiment concernés par l'univers Politique. Nous mettrons donc ça au compte de l'instinct autocrate et mégalomane du brave Joseph.
    Si le communisme fût un ratage historique, qu'en est il devenu du capitalisme?! Il s'est tout simplement servit de ce dernier pour faire taire toute critique. Le syndicalisme et ses conquêtes sont là pour le prouver, d'autant plus que les conditions de travail ont changé. Les fossés se sont réduits et les ouvriers jouissent de plus de confort. Non, ce n'est pas de la démagogie, mais à l'image de Marx, je m'arrêterais là. Mais si ce dernier a changé d'univers temporel, moi je changerais d'univers spatial. Qu'en est-il au tiers-monde?! En moyen orient?! En Asie?! Quelles sont les différences entre le niveau de vie de ces derniers et celui de l'occident?! Dans quel niveau de démocratie vivent ces pays?! A quels niveaux sont respectés les droits de l’homme?! et s'ils en sont à un si bas niveau, qui soutient ces régimes?! Combien de morts quotidiennement en Tchétchénie, en Afghanistan, au Timor, en Iraq, en Somalie, au moyen orient, en Côte d'Ivoire et à Haïti?! Qui fomentent ces guerres, et au nom de quoi?!
    Nous savons tous combien de mort a fait Ben Laden, Alzarquaoui, le Hamas et le Hezbollah, mais combien en a fait le gouvernement des USA et des "forces du biens" ?! Si le pourcentage de 80% des richesses mondiales est attribué à 20% des pays du monde, Pourquoi est-il de 20% dans 80% du reste des pays ?! Si l'ONU affirme que chaque citoyen du monde à théoriquement 1.5 Kilos de nourriture quotidiennement, pour quel raison ya-t-il des gens obèses, des gens qui meurent de faim juste à l'autre bout du monde?!
    Les réponses à ce genre de question restent inconnues, et c'est cela qui fait le danger de notre situation. Des radicalismes nourrissent d'autres et nous assistons à la montée de la terreur. Si les richesses sont mieux distribuées en occident, c'est parce qu'elles ne le sont pas à l'échelle du monde. Et malgré tout cela, les nationalistes, ceux qui ne regardent que leurs nombrils, subsistent toujours et catalysent ce cataclysme par leurs idéologies rétrogrades. Les mouvements de gauches (dont les néo-communistes comme le PCF)
    sont divisés, les mouvements de Droites sensés êtres les protecteurs des valeurs issus des Lumières s'extrêmisent, et l'extrême Droite commence à jouer dangereusement ce rôle là. Autant dire que le système politique occidental n'est pas près à affronter ses responsabilités
    ni à contribuer à éviter à chaos mondial. L'optimisme devient utopisme, et le pessimisme devient réalisme!
    Dernière modification par marok1, 28 juin 2006, 17h27. Motif: Modification du format des §
    Un jour, liberté naîtra, volonté existera, conscience on aura, et enfin, la paix sera...
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