Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Mondial-1982 (Evocation) : Il y a trente ans ... l’exploit retentissant des Verts

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Mondial-1982 (Evocation) : Il y a trente ans ... l’exploit retentissant des Verts

    Il y a trente ans, jour pour jour, l’Algérie inscrivait en lettres d’or son nom en coupe du monde de football et entrait dans le panthéon du football mondial après son historique victoire sur l’Allemagne (ex-RFA) sur le score de deux buts à un, lors du premier match du mondial 1982 qu’abritait l’Espagne.

    16 juin 1982 au stade de Gijóon, dans le nord de l’Espagne, les Allemands favoris en puissance pour le sacre mondial (ils atteindront en fin de compte la finale) subiront un de leurs plus humiliants échecs face à une équipe algérienne dont il s’agissait de la première participation au rendez-vous planétaire et qu’on considérait, à juste titre, d’ailleurs comme le "petit poucet" de l’épreuve.

    De quoi pousser des Allemands "goguenards" à crier victoire avant l’heure, présageant même, jusqu’a la veille du match, une sévère correction à cette "petite" équipe venue du nord de l’Afrique.

    Qu’ils soient joueurs, entraîneurs ou responsables, tous les membres de la sélection allemande baignaient dans un optimisme béat, prédisant des scores fleuves et même des "dédicaces" à leurs chiens, et faisant preuve d’un manque de respect’’ flagrant à l’endroit de cette ’’petite équipe algérienne’’, présente, aux yeux des germains, en terre ibérique qu’en simple touriste.

    C’est l’entraîneur Jupp Derwall qui avait ouvert le bal des "railleries" en jurant de revenir à Bonn (capitale de l’ex RFA) "à pied" si l’Algérie venait à le battre.

    Certains joueurs allemands plus prétentieux encore l’imiteront en lançant à leur tour les paris sur la teneur du score, alors que Breitner, l’une des plus grandes figures de l’ogre allemand s’était lancé dans une dédicace inédite en promettant le 8eme but à son....chien.

    Un mépris et un manque de considération à l’égard d’un adversaire qui allait avoir un "effet boomerang" puisque les algériens, gonflés comme jamais par les provocations allemandes, et hypermotivés, infligeront aux coéquipiers de Karl-Heinz Rummenige une leçon de réalisme et de courage, qu’évoquent encore jusqu’à l’heure les puristes du football mondial.

    Soutenus par quelques milliers de leurs compatriotes entassés dans le stade de Gijon et par des millions d’Algériens derrière leurs petits écrans, les Verts, libérés de tout complexe, offriront au monde entier un spectacle de grande qualité qui fera d’abord douter puis achever ces intouchables allemands, invaincus avant ce match, durant deux ans.

    Les Schumacher, Kaltz, Briegel, Stilieke, Rummenige et autre Rubbech, ne savaient plus où donner de la tête face à ces inconnus diablotins venus d’ailleurs et que le monde découvrait pour la première fois. De l’"insignifiant" — par la taille bien sûr — gardien de but Cerbah au "Rouquin" Assad, en passant par les Merzekane, Mansouri, Fergani, Dahleb et Madjer, tous les joueurs algériens se battront comme des lions pour faire connaître cette Algérie que beaucoup dans le monde encore ignoraient l’existence.

    Nullement impressionné par les stars allemandes, le staff technique national alignera ce jour là un onze offensif et conquérant qui surprendra son adversaire par son culot et sa détermination. Beaucoup de techniciens, présentement, n’auraient jamais imaginé un tel schéma tactique puisque avec ses quatre défenseurs habituels (Merzekane, Mansouri, Korichi et Guendouz), le duo Khalef -Mekhloufi optera pour seulement un milieu récupérateur (le capitaine Ali Fergani) alors que le reste du onze rentrant (Dahleb, Madjer, Zidane, Belloumi et Assad) étaient portés vers l’offensive.

    Madjer et Belloumi achèvent l’ogre allemand

    Les protégés de Derwall vont d’ailleurs le vérifier à leurs dépends dès la première mi-temps, au cours de laquelle les algériens feront jeu égal en répondant du tac au tac aux offensives allemandes qui se heurtaient à la muraille défensive algérienne regroupée autour de Guendouz et Korichi, l’actuel entraîneur adjoint de l’équipe nationale.

    Après une première période vierge, les allemands "moqueurs" et "narquois" jusque là, venaient de s’en rendre compte que la rencontre ne sera finalement pas une "balade" comme ils l’avaient prédis et que la tâche s’annonçait de plus en plus complexe.

    Ils auront à le découvrir neuf minutes à peine après la reprise lorsque Madjer trouvera la faille en signant le premier but de l’Algérie en Coupe du Monde, après un excellent travail préparatoire de Djamel Zidane, mal exploité une première fois par Belloumi, mais récupéré par Madjer qui trompera le géant Schumacher d’une "pichenette".

    Assommés par cette réalisation, les allemands vont assiéger le camp algérien en dépit de la résistance de la défense algérienne qui finira finalement par flancher à la 67’, lorsque Rummenige remis les pendules à l’heure (1-1).

    Une égalisation qui entrevoyait un retour en force des Allemands mais là aussi, c’était sans compter sur la détermination de 11 jeunes loups algériens décidés d’aller au bout de leur rêve.

    11 passes successives (un pure régal) permettront, une minute après l’égalisation allemande, d’amener le deuxième but algérien, oeuvre de Lakhdar Belloumi servi sur un plateau par l’inimitable Assad.

    Abasourdis, les Allemands n’en croyaient pas leurs yeux, eux qui n’avaient même pas le temps de fêter leur but égalisateur. ils ne vont pas abdiquer, certes, en menant des offensives dangereuses qui buteront sur un excellent Cerbah mais ils finiront par découvrir les "belles chevauchées" de Merzekane qui ratera de peu de corser l’addition, la "maestria" de Mustapha Dahleb, l’extrême intelligence de Zidane ou encore la témérité et le courage de Fawzi Mansouri 2-1 l’exploit, réalisé par la sélection algérienne fera date et parcourra toute la planète, plongeant le pays dans un déferlement populaire similaire à l’indépendance du pays.

    L’aveu de Briegel

    "Kolossal Algérie" titrait en allemand "l’Equipe" le quotidien sportif français, au lendemain de ce mémorable match qui a permis de découvrir l’immense talent de cette jeune équipe algérienne mais aussi aux Allemands d’apprendre une belle leçon de réalisme et surtout d’humilité, dont se souviennent encore les membres de cette fameuse "Manschaft".

    Naturellement l’entraîneur Jupp Derwall ne tiendra pas sa promesse de rejoindre la capitale allemande à pied, ni encore Breitner dont le chien a dû attendre vainement sa dédicace ou son... os, mais les Allemands s’illustreront encore de la pire et la plus exécrable des manières en négociant avec l’Autriche, leurs cousins germaniques, un nul (0-0) lors de leur dernière confrontation du groupe afin d’empêcher une qualification de l’Algérie au second tour, en dépit de sa deuxième victoire du groupe face au Chili (3-2).

    Celui que l’on va appeler le "match de la honte" ou encore le "scandale du siècle" permettra, certes, à l’Allemagne d’atteindre la finale qu’elle perdra face aux italiens, mais aussi à l’Algérie d’asseoir sa notoriété dans le ghota du football mondial qu’elle étrennera encore quelques années avec une seconde qualification consécutive à un mondial (Mexico 1986).

    Plusieurs années plus tard l’ancien latéral de la ’’manschafft’’ Briegel reconnaîtra que lui et ses coéquipiers avaient avec la bénédiction de leurs voisins autrichiens empêché cette ’"talentueuse" équipe algérienne de continuer sa route dans cette compétition où tout lui était permis, eu égard à ce qu’elle avait démontré lors de ses rencontres.

    "Oui, je suis désolé. Et je n’ai rien d’autre à dire que de présenter mes excuses à l’Algérie, parce qu’elle méritait de se qualifier au second tour. Il était en notre pouvoir de battre l’Autriche par plus de deux buts d’écart. je m’en excuse auprès de l’Algérie", a déclaré Briguel dans un entretien accordé à un journal émirati.

    Même si la fédération internationale de football (FIFA) n’avait pris aucune sanction à l’encontre des deux équipes "combinardes", l’organe suprême du football mondial modifiera un point des règlements de la Coupe du monde en décidant de faire jouer depuis cette date, les deux derniers matches de poule le même jour et au même horaire afin d’éviter toute tricherie.

    Une décision qui sonnait comme un aveu d’échec pour l’instance dirigeante du football mondial face aux grandes puissances économiques mais surtout un "mea culpa" et une profonde reconnaissance pour l’Algérie, et pour toute cette génération dorée du football national.

    APS
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Revenez-en!!!

    on dirait que l'Algérie s'est figée en 82

    Commentaire


    • #3
      Mondial-1982 : ’La victoire face à l’Allemagne, une affaire d’orgueil (Belloumi)

      ALGER - Lakhdar Belloumi, l’auteur du but de la victoire de la sélection algérienne de football face à l’Allemagne (ex-RFA) 2- 1, lors du Mondial-1982 en Espagne, a estimé que ’’l’esprit nationaliste" des Verts était "la clé du succès algérien" dans un match épique qui restera dans les annales du football mondial.

      " Ce match représentait pour nous une affaire d’orgueil. Si nous étions héroïques contre les Allemands lors du Mondial-1982, c’est parce que nous tenions tant à rendre la monnaie de la pièce à un adversaire qui nous a touché dans notre amour propre par des déclarations d’avant match, déplacées et méprisantes, mais devenues source de motivation supplémentaire pour nous. Elles ont tout simplement ravivé en nous l’esprit patriote", a déclaré l’ancienne star des Verts, à l’APS.

      Pour une entrée en matière, les Allemands, favoris en puissance pour le titre mondial, jubilaient en trouvant sur leur chemin une équipe algérienne inconnue, jusque là, au bataillon. Ils se permettaient même de faire des paris, sur le nombre de buts à marquer dans la cage du portier Cerbah.

      "Khalef et Mekhloufi, nos entraîneurs de l’époque, ainsi que les journalistes algériens, nous rapportaient quotidiennement les déclarations désinvoltes des Allemands. C’était une manière pour eux de nous motiver davantage. On tenait tant à répondre sur le terrain aux auteurs de ces propos ", a poursuivi Belloumi.

      "Trente ans après, ma joie est toujours la même en me remémorant ce fameux match, sans doute le plus beau de toute ma carrière de joueur", a t-il ajouté.

      Le natif de Mascara (ouest d’Algérie) retient notamment "le courage et la détermination" de toute l’équipe en faisant face aux ’’géant’’ germanique, ajoutant que lui et ses coéquipiers, n’ont "nullement été impressionnés" par l’adversaire.

      "Tout le monde défendait, et tout le monde attaquait. On n’avait pas reçu de consignes précises de la part du staff technique. Celui-ci savait que nous, joueurs, avions fait de cette rencontre une affaire d’orgueil", a expliqué encore le célèbre meneur de jeu de l’équipe nationale des années 1980.

      La solidarité était l’autre atout du groupe algérien, selon Belloumi, mettant en relief les "très bons rapports" et "l’ambiance familiale" qui caractérisaient la vie à l’intérieur de la sélection.

      Tout cela était le fruit "d’une politique de formation" prônée par les responsables du football algérien à l’époque", a précisé l’ancien N.10 des Verts, rappelant au passage que la plupart des joueurs qui avaient pris part à la victoire historique contre l’Allemagne "évoluaient ensemble depuis les sélections jeunes".

      Il soutient, en outre, que "les Verts n’avaient nullement des ambitions financières" en battant l’adversaire allemand, le futur finaliste malheureux du mondial espagnol, révélant "qu’aucune prime ou autre récompense n’a été promise aux joueurs" avant le match.

      "Croyez moi, nous nous sommes battus corps et âme pour une seule motivation : défendre l’honneur algérien. Nous n’attendions aucune récompense de la part des responsables. Le fait que la presse mondiale ait comparé les scènes de liesse dans les rues algériennes à celles ayant prévalu après l’indépendance du pays, était la meilleure récompense pour nous", s’est-il félicité.

      Belloumi, qui attend toujours d’entamer ses nouvelles fonctions à la barre technique de la sélection des locaux en septembre prochain, a regretté que le football algérien "n’a pas poursuivi dans la même politique des années 1980", appelant les dirigeants des clubs à "réhabiliter la formation" pour aspirer à "redonner au sport roi algérien, ses lettres de noblesse.
      The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

      Commentaire


      • #4
        The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

        Commentaire


        • #5
          on dirait que l'Algérie s'est figée en 82
          c etait juste une evocation
          The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

          Commentaire


          • #6
            Merci solas pour ces instants d'intense bonheur, qui nous replongent dans notre jeunesse, et surtout de se rappeler que les allemands nous traitaient de va - nus-pi"eds, et qu'ils nous mettraient un 8-0, et brettner de rajouter , le 8 eme but je le dedierai à ma femme enceinte.
            L'entraineur allemand de rencherir : " si l'Algérie nous bat, j 'abondonne et je retourne chez moi, par train ".
            " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

            Commentaire


            • #7
              c un jour inoubliable
              toute la famille etait autour de la tv meme mon grand oncle a pleurer de bonheur
              on a tous pleurer c etait dingue et comme mon oncle a perdu son pari il nous offert le lendemain un gargantuesque michoui
              inoubliable
              ca fait deux semaines qu il nous a quitte
              paix a son ame
              The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

              Commentaire


              • #8
                ca fait deux semaines qu il nous a quitte
                Paix à son ame!



                ...merci pour ce rappel, un moment mémorable dans la vie des Algériens
                And ye shall know the truth and the truth shall make you free.

                Commentaire


                • #9
                  on a 2 ans devant nous pour bâtir une grande équipe et faire mieux , pourquoi pas en se qualifiant aux 1/8ème de finale en coupe du monde 2014 au Brésil

                  Commentaire


                  • #10
                    ca fait deux semaines qu il nous a quitte
                    paix a son ame
                    Allah yarhmou oua youassa3 3'lih
                    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

                    Commentaire


                    • #11
                      Barak'Allah ou fik SOLAS !

                      Ces instants sont inoubliables, l'Algérie a réalisé quelque chose d'historique. Ton post sur Belloumi, parlant de la méprise allemande est très touchant et voilà comment les Algériens leur ont répondu.
                      Ya Allah, al Aziz, al Hakim. a7fadh jazair wa al maghareb al kabir

                      Commentaire


                      • #12
                        Ya3tik saha, j'ai revu presque la totalité du match.

                        Commentaire


                        • #13
                          Et ceux d'aujourd'hui perdent contre des toquards
                          tchek tchek tchek

                          Commentaire

                          Chargement...
                          X