Le Mouvement pour la société de la paix (MSP) a zappé, hier, la délégation du Sahara occidental au profit de la délégation marocaine. Cette rencontre, tenue à la Mutuelle de Zéralda (Alger), a eu comme thème l'oeuvre et l'héritage du défunt Mahfoud Nahnah que le MSP considère comme repère et une référence pour l'ensemble de la nation arabe et musulmane.
S'exprimant à l'occasion du 9e colloque international, baptisé au nom du défunt cheikh Mahfoud Nahnah, Bouguerra Soltani, président du MSP, a salué chaleureusement ses hôtes, venus du Maroc, de Mauritanie, de Turquie, de Palestine, de Libye, etc.
Néanmoins, il a complètement ignoré la présence de la délégation sahraouie, conduite par son ambassadeur à Alger, Brahim Ghali. Un acte que les Sahraouis n'ont pas supporté et se sont dépêchés de quitter les lieux, après le discours d'ouverture, prononcé par le successeur de Mahfoud Nahnah qui pourtant, s'est aventuré à donner des leçons quant à l'édification d'un Maghreb des peuples. «Les Etats du Maghreb doivent oeuvrer ensemble pour lancer des chantiers économiques communs et faciliter la circulation de leurs ressortissants d'un pays à l'autre et veiller, par conséquent, sur les intérêts de leurs peuples», a soutenu Bouguerra Soltani, avant de tonner: «Les peuples maghrébins sont certes indépendants, mais non libérés.» Bouguerra Soltani, entouré et applaudi par des islamistes maghrébins et turcs, a fait savoir que les courants islamistes doivent s'unir et arrêter des objectifs communs avant d'oeuvrer et de revendiquer un changement. Et pour paraphraser son prédécesseur, il a précisé que le «combat des peuples arabes» pour leur liberté demeure inachevé tant qu'il est confisqué par des décideurs qui refusent de lâcher prise.
L'exemple du régime algérien en est un, édifiant, dit-il. «Ceux qui ont hérité le pouvoir après l'indépendance de l'Algérie s'opposent encore à l'émancipation du peuple et ils le retiennent par le bâton», a-t-il estimé. Cette sentence est aussi, juge-t-il, valable pour l'ensemble des pays arabes, vivant dans des tensions et des crises nées du fait du «printemps arabe», emportant sur son passage les régimes post-coloniaux, voulant s'imposer éternellement aux commandes.
Par ailleurs, il est à relever que le MSP et ses partenaires de l'Alliance de l'Algérie verte se sont rencontrés mercredi pour discuter des décisions prises par leurs conseils consultatifs. Cette rencontre a porté, entre autre, sur l'évaluation des précédentes élections législatives, l'étude de la situation politique post-électorale, la recherche des mécanismes adéquats pour renforcer l'action de l'alliance sur le terrain, de la justice et la politique générale et enfin sur le débat lié aux questions organisationnelles.
lexpressiondz
S'exprimant à l'occasion du 9e colloque international, baptisé au nom du défunt cheikh Mahfoud Nahnah, Bouguerra Soltani, président du MSP, a salué chaleureusement ses hôtes, venus du Maroc, de Mauritanie, de Turquie, de Palestine, de Libye, etc.
Néanmoins, il a complètement ignoré la présence de la délégation sahraouie, conduite par son ambassadeur à Alger, Brahim Ghali. Un acte que les Sahraouis n'ont pas supporté et se sont dépêchés de quitter les lieux, après le discours d'ouverture, prononcé par le successeur de Mahfoud Nahnah qui pourtant, s'est aventuré à donner des leçons quant à l'édification d'un Maghreb des peuples. «Les Etats du Maghreb doivent oeuvrer ensemble pour lancer des chantiers économiques communs et faciliter la circulation de leurs ressortissants d'un pays à l'autre et veiller, par conséquent, sur les intérêts de leurs peuples», a soutenu Bouguerra Soltani, avant de tonner: «Les peuples maghrébins sont certes indépendants, mais non libérés.» Bouguerra Soltani, entouré et applaudi par des islamistes maghrébins et turcs, a fait savoir que les courants islamistes doivent s'unir et arrêter des objectifs communs avant d'oeuvrer et de revendiquer un changement. Et pour paraphraser son prédécesseur, il a précisé que le «combat des peuples arabes» pour leur liberté demeure inachevé tant qu'il est confisqué par des décideurs qui refusent de lâcher prise.
L'exemple du régime algérien en est un, édifiant, dit-il. «Ceux qui ont hérité le pouvoir après l'indépendance de l'Algérie s'opposent encore à l'émancipation du peuple et ils le retiennent par le bâton», a-t-il estimé. Cette sentence est aussi, juge-t-il, valable pour l'ensemble des pays arabes, vivant dans des tensions et des crises nées du fait du «printemps arabe», emportant sur son passage les régimes post-coloniaux, voulant s'imposer éternellement aux commandes.
Par ailleurs, il est à relever que le MSP et ses partenaires de l'Alliance de l'Algérie verte se sont rencontrés mercredi pour discuter des décisions prises par leurs conseils consultatifs. Cette rencontre a porté, entre autre, sur l'évaluation des précédentes élections législatives, l'étude de la situation politique post-électorale, la recherche des mécanismes adéquats pour renforcer l'action de l'alliance sur le terrain, de la justice et la politique générale et enfin sur le débat lié aux questions organisationnelles.
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