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Maroc : Le roi demande à Samira Sitaïl de laisser la réforme audiovisuelle se faire

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  • Maroc : Le roi demande à Samira Sitaïl de laisser la réforme audiovisuelle se faire

    Selon le journal marocain Al Akhbar, qui l’apprend de sources informées, le roi du Maroc aurait ordonné à la directrice adjointe de 2M, Samira Sitaïl, de ne pas entraver la bonne marche de la réforme de l’audiovisuel en cours de préparation.

    Samira Sitaïl, directrice adjointe de 2M
    « Laissez ces gens travailler! ». C’est, selon le journal Al Akhbar, par ces mots que le roi Mohammed VI aurait enjoint à Samira Sitaïl l'ordre de laisser la réforme de l'audiovisuel se faire.

    Mme Sitaïl est en effet connue pour être une farouche opposante à la réforme actuelle des cahiers des charges de l’audiovisuel. Pour rappel, cette réforme, qui s'inscrit dans une démarche de mise en œuvre des dispositions de la Constitution et du programme gouvernemental, vise, entre autres, le respect des critères de la qualité, du pluralisme et de l'indépendance éditoriale à la télévision marocaine. Or, selon la responsable de 2M, les recommandations des cahiers des charges telles que présentées par le gouvernement aujourd’hui sont tout bonnement impossibles à mettre en application. Dans son entretien royal, cette dernière a expliqué pourquoi.

    Mme Sitaïl avance le manque de ressources pour justifier son opposition
    Ainsi, face au roi, Mme Sitaïl a mis en relief les difficultés financières et le manque en ressources humaines pour exécuter les directives gouvernementales. Pour la DGA de 2M, appliquer à la lettre les cahiers des charges nécessite plus de moyens et davantage de fonds. Deux choses rendues impossibles par la nouvelle réglementation de l’audiovisuel qui prévoit une réduction considérable de la publicité à la télévision. Selon elle, une refonte radicale de la réforme est donc nécessaire, notamment en matière de gouvernance et de direction financière. Or, il semblerait que la Commission de révision des cahiers des charges, qui suit les directives du chef du gouvernement, M Abdelilah Benkirane, ne prévoit aucunement de revenir sur ces deux points.

    Malgré les justifications de Mme Sitaïl, le roi, qui avait reçu en audience le Premier ministre accompagné du ministre de la Communication, Mustapha el Khalfi, aurait demandé à la directrice adjointe de 2M de ne pas entraver la bonne marche de la réforme, lui entonnant même l’ordre, selon les sources citées, de laisser les gens faire leur travail.

    ya biladi

  • #2
    « Laissez ces gens travailler! »

    mdrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr
    le journaliste etait caché ou quand le roi a dit cela !!
    vraiment ces soit disant journalistes

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    • #3
      heureusement que stail est la pour sauver notre telévision et
      nous introduire les valeurs de liberté occidentale

      franchement elle aurait du étre virée il y'a bien longtemps,c'est une salariée
      et elle n'est pas irremplacable,loin de la,chaque fois q'un responsable arabe
      prend les renes d'une administration, il croit que dial bah ou mou

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      • #4
        J'aime pas la dame mais là elle s'est opposée à la tentative du PJD de vouloir faire de 2M une télé "islamiste" .

        C'est pour celà que je ne crois nullement à cette histoire du roi qui encouragerait cette "reforme" retrograde..

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        • #5
          2M??? a sidi qu'ils ne lui donnent pas un sou puisque c'est eux qui votent le budget...qu'ils la fassent fermer....il faut arrêter de faire diversion, le Maroc a des problèmes beaucoup plus sérieux à traiter.

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          • #6
            Je ne connais rien sur la dame ,mais les programmes de 2M me font gerber comme la majorité des marocains..je regarde la télé algerienne ,franchement au niveau des films ,c'est bcp mieux
            Coucher du soleil à Agadir

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            • #7
              je me pose la question quel poids politique ou professionnel cette femme peut
              faire prévaloir son attitude ? !!!!

              déjà sa nomination était un scandale ......maintenant c'est le chef de l'état , condescend, qui lui demande de laisser les marocains réussir leurs réformes !!!!

              je ne crois pas à cette version ......si message a été envoyé à cet ex fille de la place Pietrie qui trainait ses savates à l'Hôtel Oudaya et , quelques fois, au bar du café restaurant Koutoubia (qui se trouve juste en face du siege de la RTM), le message en question serait libéllé en termes durs et "makhzeniens"

              cette dame ressemble à la télé où elle travaille : ni image ni son !!!!

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              • #8
                samira

                cette femme a depassé depuis sa nomination les limites de sa fonction,elle a fait parti de cette guerre de concurence pour le pouvoir alors qu'elle est un simple fonctionaire de l'état..
                A mon avis,elle doit quitter son poste puisqu'elle a joué la carte de confrontation au lieu de jouer la carte de neutralité necessaire pour un journaliste qui respecte son métier..et le gouvernement de PJD attend la publication de la loi pour la vireé avec tous ses patrons..

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                • #9
                  Le PJD n'a pas pu appliquer son programme de reformes, les cahiers de charge c'était le premier échec visible ...

                  Un retour du 20 février bientôt et la chute du régime.

                  Commentaire


                  • #10
                    cette femme a depassé depuis sa nomination les limites de sa fonction,elle a fait parti de cette guerre de concurence pour le pouvoir alors qu'elle est un simple fonctionaire de l'état..
                    A mon avis,elle doit quitter son poste puisqu'elle a joué la carte de confrontation au lieu de jouer la carte de neutralité necessaire pour un journaliste qui respecte son métier..et le gouvernement de PJD attend la publication de la loi pour la vireé avec tous ses patrons..

                    marrakech

                    Qu'on aime où qu'on aime pas cette dame ( de fer) , elle n'est pas la patronne de 2M .

                    Elle est seulement plus visible car elle a eu à passer pendant longtemps sur les antennes ( infos) .

                    Le probleme n'est pas cette dame car ses superieurs ( Salim Cheikh et Faiçal Lahraichi) se sont aussi elevés contre l'interventionnisme et le dirigisme du ministre PJD de la communication Mustapha el khalfi qui veut imposer des cahiers des charges à la sauce islamiste.

                    A l'heure où on recherche des chaines independantes , on assiste à une ingerence flagrante du gouvernement de Benkirane ...

                    Sitail et son beniouiouisme sont un moindre mal devant ce que veulent nous proposer les barbus

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                    • #11
                      Je ne connais rien sur la dame ,mais les programmes de 2M me font gerber comme la majorité des marocains..je regarde la télé algérienne ,franchement au niveau des films ,c'est bcp mieux
                      keazy

                      Tu n'as pas l'air de regarder du tout les chaines marocaines, je ne dit pas que c'est les meilleurs mais au point de vue des programmes c'est pas mal. ENTV ou autre du côté algérien, ça parait assez vieux comme si on regardait le feuilleton derrick. Avec tout les pétrodollars qu'il y a dans les banques suisse, il aurais pu refaire à neuf. Tout ce que je peux dire, c'est que ma belle famille qui est algérienne a 100% ne regarde as bcp la TV algérienne et préfère 2M pour les films ou série TV. Après c'est chacun ses gouts. Aussi si même le peuple marocain te fait gerber, alors c'est que tu as un vrai problème mental et là il faut consulter.

                      Pour ce qui est de cette dame, il faut la changer, a mon avis elle n'est plus très motivé et elle n'a plus la capacité d'assurer ce poste.
                      Allah al watan al malik

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                      • #12
                        serpico

                        effectivement sitail n'est qu'une simple fonctionaire et c'est pourquoi j'ai dit qu'elle va étre viréé avec ses patrons ...
                        pour ce qu'est de cahier des chaeges, je l'ai etudier et j'ai pas vu de sauce ni 7rira islamique..il ya des points que khalfi doit discuter avec les journalistes comme par exemle les horaires des informations.

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                        • #13
                          posté par AZPARIS 95
                          ENTV ou autre du côté algérien, ça parait assez vieux comme si on regardait le feuilleton derrick.
                          la paranoïa , tu ne lâches rien
                          un tes compatriotes témoin : je regarde la télé algerienne ,franchement au niveau des films ,c'est bcp mieux

                          Moi je regardes la 2M : Y a que le Chtih wa rdih , on dirai un cabaret , en documentaire et divertissement nuls
                          A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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                          • #14
                            Qu'on aime où qu'on aime pas cette dame ( de fer) , elle n'est pas la patronne de 2M .


                            elle l'est par la force du capital : Mr Doul Himma est le principal actionnaire de la Sofirad : maison mère de 2M et de de Medi 1.

                            les mauvaises langues colportent que ce monsieur a des faiblesses (politiques) vis à vis de Samira Stel .

                            Commentaire


                            • #15
                              effectivement sitail n'est qu'une simple fonctionaire et c'est pourquoi j'ai dit qu'elle va étre viréé avec ses patrons ...
                              pour ce qu'est de cahier des chaeges, je l'ai etudier et j'ai pas vu de sauce ni 7rira islamique..il ya des points que khalfi doit discuter avec les journalistes comme par exemle les horaires des informations.

                              marrakech
                              C'est plus profond que ça !!

                              Quant à Sitail c'est une simple directrice des informations qui a fait une promotion interne contrairement à ses supérieurs qui sont ,eux ,nommés par dahir et susceptibles d’être approchés par le roi.Donc cette info est cousue de fil blanc..

                              .......................................
                              Cahier des charges – Les “néos cons” marocains à l’assaut de 2M

                              La polémique ne finit pas d’enfler entre les tenants de la modernité et de l’identité éditoriale de la chaîne de télévision 2M et le ministre de tutelle, M. Mustapha Khalfi, aujourd’hui en charge d’un secteur qu’il a eu tout le loisir de connaître et de critiquer quand il présidait aux destinées du quotidien du Mouvement Unicité et Réforme, Attajdid.
                              Le conflit est d’ailleurs ouvert et officiel, ce qui est, très certainement, un fait rarissime dans l’histoire des médias publics au Maroc, puisque M. Salim Cheikh, DG de la chaîne d’Ain Sebaa, a choisi de critiquer son ministre de tutelle sur les ondes de radios privées casablancaises, délaissant d’ailleurs pour l’occasion, la “tribune” que pouvait représenter Radio 2M, l’une des plus écoutées au Maroc!
                              En cause, bien évidemment, le fameux cahier des charges du pôle audiovisuel public, lequel, visiblement, a constitué la priorité des priorités de M. Khalfi dès son arrivée au Département de la Communication.
                              Car l’enjeu est effectivement de taille, puisqu’il s’agit de se mettre très vite au “formatage” idéologique et politique du citoyen marocain, trop longtemps, sans doute, soumis aux influences occidentales et modernistes aux yeux de certains tenants du conservatisme et du politiquement correct, made in PJD…
                              On concèdera au ministre de la Communication un savoir faire certain et une grande habileté dans la présentation de ses options pour ces cahiers de charges, en remarquant que c’est surtout celui de 2M qui pose problème notamment parce que cette chaîne a une histoire et un vécu bien différents de ceux d’Al Oula, une chaîne qui a toujours été considérée comme l’un des outils privilégiés du Pouvoir, en tant qu’appareil idéologique de l’Etat.

                              De Likaa à l’homme en question

                              2M, elle, fut d’abord une chaîne privée, à péage, lancée par Fouad Filali, alors au faîte de sa puissance, à la fin des années 80 du siècle dernier, et, malgré les entraves et le climat des “années de plomb”, elle avait développé une ligne jeune, dynamique, impudente parfois, dérangeante, utilisant à travers l’émission Likaa, l’arabe dialectal dès septembre 1991, quand personne ne s’occupait alors de querelle linguistique, abordant des thèmes comme le Sida, les transports publics, le droit de grève, le logement social, invitant à “l’homme en question” des personnalités comme Yasser Arafat, Nadir Yata, Omar Hadrami…
                              Tout cela à l’aube de la décennie 90′ quand un certain Driss Basri dirigeait à la fois les ministères de l’Intérieur et de l’Information…
                              Mustapha Khalfi ne saurait ignorer cela et c’est pour remettre 2M sur les rails de la rectitude idéologique, du conformisme et de la pensée unique à dominante arabo-islamique version MUR, qu’il a engagé son action aussi rapidement.
                              Mais, en procédant à des benchmarks préalables savamment choisis, en soumettant ses démarches à l’appréciation de ses anciens confrères de la presse écrite, en communiquant amplement sur la question, le ministre de tutelle a pensé qu’il pouvait mettre de son côté la majorité de l’opinion nation
                              Visiblement, pourtant, son plan n’a pas aussi bien marché puisque les propositions et les “innovations” du cahier de charges ont généré une levée de boucliers, au sein de la société civile, dans la presse, au niveau du management de la “petite sœur casablancaise”, au nom du respect de l’identité première de 2M, mais aussi des conséquences néfastes que les orientations préconisées par M. Khalfi auraient sur le business modèle de 2M. L’affaire a même suscité des remous à l’intérieur du gouvernement et de la coalition majoritaire puisque Nabil Benabdallah, ancien occupant du fauteuil sur lequel est aujourd’hui assis Mustapha Khalfi, a publiquement fait reproche à son successeur d’avoir engagé la réforme sans consultation préalable et information du gouvernement…

                              Un choix de société

                              C’est donc un bras de fer qui est engagé et nul ne peut en prédire pour l’instant l’issue, mais il apparaît clairement que pour le PJD et ses ministres, la question est d’une importance fondamentale parce que directement corrélée aux objectifs politiques et électoraux de ce parti actuellement en charge des affaires publiques.
                              En effet, le Parti Justice et Développement est une formation radicalement et ouvertement conservatrice, conformiste, au référentiel religieux affirmé et revendiqué, moraliste et moralisatrice, désireuse d’imprimer profondément et durablement son empreinte idéologique sur la société marocaine.
                              La télévision est donc un outil indispensable pour cette ambition et l’arrivée de Khalfi à la Communication est, sans doute, l’une des plus belles victoires du PJD, au lendemain du 25 novembre dernier…
                              M. Khalfi est un homme intelligent, travailleur, doté d’une belle expérience de communicateur, formé aux États-unis où il a pu côtoyer, durant son stage au Congrès des États-Unis, certains grands ténors de la droite réactionnaire américaine, plus connus sous l’appellation de “néo-conservateurs” ou plus couramment de “neocons” à qui d’ailleurs les Rolling Stones et Mickey Jagger ont consacré une chanson il y a quelques années. Le propos du PJD, s’inspire directement, mais à la sauce locale, de celui des néo cons américains, qui constituent une école de pensée ultra réactionnaire et fort influente depuis la présidence de Ronald Reagan, puis sous les mandats des Bush, père et fils.
                              Parmi les personnalités marquantes de ce courant, on citera le candidat républicain à l’élection de 2012, Newt Gingrich, l’ancien directeur de la CIA et démocrate James Woolsey, William Bennett, qui fut Secrétaire à l’Education sous Reagan, Donald Rumsfeld, va-t-en guerre républicain, proche collaborateur des Bush, David Horowitz et Norman Podhoretz, maîtres à penser des “neocons”, mais aussi les démocrates Richard Perle ou Henry Jackson, ancien sénateur, etc.
                              Ce sont les idées professées par ces hommes qui, visiblement, inspirent certains dirigeants du MUR et du PJD et il n’est absolument pas anodin de noter que l’un des tous premiers déplacements de M. Khalfi à l’étranger fut pour les États-Unis d’Amérique où il a eu des contacts avec des personnalités et des milieux en charge de la communication audiovisuelle.
                              Pour les “néos cons”, américains ou marocains soient-ils, le propos principal est de modifier la perception du monde et les valeurs de l’opinion publique du pays où ils résident, à travers les appareils de communication les plus influents, comme la télévision, la radio, la presse, mais aussi en chargeant l’arsenal juridique de lois à connotation conservatrice afin de légaliser les comportements politiquement corrects (selon leurs valeurs et idées).
                              La question du cahier des charges de 2M n’est donc pas une seule affaire de répartition des programmes, de choix linguistiques ou d’interdiction de la publicité des jeux de hasard. C’est un combat mené par des forces politiques à l’idéologie bien définie pour influencer fortement et durablement les esprits de dizaines de millions de Marocains et de Marocaines.
                              Voilà la quête de M. Khalfi et de ses amis.
                              Elle est susceptible, si elle venait à s’imposer, de modifier profondément l’image du Maroc, le vécu des Marocains, mais aussi le bel équilibre qui avait pu se réaliser entre le respect de nos valeurs fondatrices, nos traditions les plus profondes, notre foi musulmane et nos principes d’ouverture, de tolérance, de modernité, d’universalité, de multi culturalisme.
                              À chacun de choisir son camp, en pensant à nos enfants, à leur formation, à leur avenir.
                              Pour ma part, et c’est l’une des rares fois où, en trente-trois ans de carrière journalistique, je me permets de conclure un article à la première personne, J’AI CHOISI LE MIEN.

                              No pasaran!

                              Fahd Yata ( La Nouvelle Tribune )
                              Dernière modification par Serpico, 17 juin 2012, 13h29.

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