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Cotation, liquidité des titres et marché secondaire La Bourse poursuit sa marche en arrière

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  • Cotation, liquidité des titres et marché secondaire La Bourse poursuit sa marche en arrière

    Les trois entreprises cotées à la Bourse d’Alger, Saidal, El Aurassi et le privé Alliance Assurances, se sont réunies récemment avec les Intermédiaires en opérations de Bourse (IOB) et certains analystes financiers en vue de chercher une solution pour tirer le marché secondaire de l’ornière et garantir une meilleure liquidité aux titres.


    S’il est vrai que le mal de la Bourse d’Alger vient d’être en partie identifié, le remède prescrit au terme de cette entrevue en question est sans nul doute décevant, voire trop loin des attentes des trois acteurs qui se sont empêtrés dans un marché sans cesse médiocre et agonisant.

    Il est ainsi décidé à l’issue de cette rencontre de faire accompagner Saidal par le cabinet Humilis Finance, Alliance Assurances par BNP Paribas et El Aurassi par le Crédit populaire algérien (CPA) dans leur quête de meilleure liquidité de leurs titres, avons-nous appris auprès d’une source proche de la Commission d’organisation et de surveillance des opérations de Bourse (Cosob). Le rapprochement est ainsi amorcé, mais la conviction de faire aboutir l’action n’y est pas. Une poudre de perlimpinpin. Surtout lorsqu’on sait que le traitement de la gêne dans laquelle s’est enlisé le marché financier suppose un engagement beaucoup plus sincère et prononcé. En d’autres termes, les décisions prises ne sauront donner un coup d’accélérateur au marché et, par la même, donner le vent en poupe aux récalcitrants.

    C’est ainsi que la solution apparaît médiocre si l’on ne s’attaque pas à cette espèce de pose hiératique du marché secondaire qui plombe la liquidité des titres boursiers ainsi qu’aux faiblesses chroniques des IOB. Deux tares parmi d’autres que l’on ne cesse de souligner en gras sans que les autorités puissent y répondre efficacement. L’issue voulue au casse-tête de la Bourse d’Alger se borne à d’infructueuses et inopérantes, voire même à de mesurettes par moments carrément contradictoires. Autrement, comment peut-on justifier les prêches du gouvernement à l’adresse de la communauté d’affaires, invitant les patrons à s’introduire dans un marché financier souffrant d’une crise de liquidité patente.

    A l’opposé, le marché bancaire, bien qu’il soit rigide, bureaucrate et sélectif, déborde de liquidités et cède –depuis la dernière tripartite – aux desiderata des patrons qui consistent à bonifier de 2% sur l’intérêt bancaire applicable aux crédits bancaires d’investissement. Sur le même registre, le gouvernement avait donné instruction aux banques d’accorder un différé sur les crédits aux PME exclusivement destiné à l’investissement. Le Trésor public prendra en charge les intérêts intercalaires des différentes périodes de différé. Indiscutablement, le marché financier ne pourra pas dire mieux.

    Autre absurdité : pourquoi le gouvernement ne privatise-t-il pas ses entreprises par le moyen de la Bourse, lui qui se dit soucieux de contrôler la transparence et l’honnêteté du privé en l’incitant à s’introduire en Bourse ? Si l’on s’amuse à pousser le raisonnement encore plus loin, la question qui s’impose est de savoir si le gouvernement a gagné en transparence et introduisant Saidal et El Aurassi à la Bourse ?

    Les actionnaires sont-ils rémunérés annuellement à la hauteur des gains engrangés par cet hôtel et ce groupe pharmaceutique ? S’il est vrai que le gain en transparence est formel et inattaquable, pourquoi le gouvernement ne réédite-t-il pas le coup avec Sonatrach et Sonelgaz ? Deux entreprises en mal de transparence. Enseignement moral ; il y a décidément une flagrante absence de volonté politique à faire de la transparence une pratique.

    source: el watan
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