La directrice générale du Fonds monétaire international, Christine Lagarde, souhaite qu'une nouvelle "étape forte" de la construction de la zone euro soit rapidement franchie, avec la mise en commun des politiques budgétaires et des mécanismes de supervision et de résolution des crises bancaires.
L'ancienne ministre française des Finances s'exprime dans un entretien publié samedi par Libération, avant l'ouverture lundi d'un sommet du G20 qui sera presque exclusivement accaparé par la crise en Europe.
"Ce qu'il faut, c'est une détermination collective pour avancer vers une étape forte de la construction de la zone euro", déclare Christine Lagarde.
"Il faut dépasser l'union monétaire pour mettre en commun les politiques budgétaires, avec aussi des instruments de supervision du secteur financier au sens large et des mécanismes de résolution des crises bancaires. Le tout sous une autorité de la zone euro, et non pas des banques centrales nationales."
La directrice générale du FMI se dit favorable à la création d'un poste de ministre des Finances européen. Interrogée sur l'idée de créer un Trésor européen, qui lèverait de la dette pour l'ensemble de la zone euro, elle répond : "Cela ne peut pas se faire du jour au lendemain, mais il est important d'affirmer ce principe collectif."
Les discussions sont vives dans l'optique du conseil européen des 28-29 juin d'où pourrait émerger un éventuel calendrier posant les fondations d'une union budgétaire.
Angela Merkel s'est livrée vendredi à une critique en règle de l'état de l'économie française au moment même où l'entourage de François Hollande faisait assaut d'optimisme sur les chances d'un accord franco-allemand pour relancer la croissance.
La chancelière a de nouveau rejeté la proposition française de lancer des euro-obligations pour mutualiser la dette, ce qui "mènerait l'Allemagne à la médiocrité", a-t-elle dit.
Selon Christine Lagarde, "dans un délai court, peut-être moins de trois mois, il est nécessaire que les Européens, en particulier au sein de la zone euro, donnent des indications fortes sur leur volonté collective de renforcer leur union monétaire".
Jean-Baptiste Vey, édité par Jean-Philippe Lefief
L'ancienne ministre française des Finances s'exprime dans un entretien publié samedi par Libération, avant l'ouverture lundi d'un sommet du G20 qui sera presque exclusivement accaparé par la crise en Europe.
"Ce qu'il faut, c'est une détermination collective pour avancer vers une étape forte de la construction de la zone euro", déclare Christine Lagarde.
"Il faut dépasser l'union monétaire pour mettre en commun les politiques budgétaires, avec aussi des instruments de supervision du secteur financier au sens large et des mécanismes de résolution des crises bancaires. Le tout sous une autorité de la zone euro, et non pas des banques centrales nationales."
La directrice générale du FMI se dit favorable à la création d'un poste de ministre des Finances européen. Interrogée sur l'idée de créer un Trésor européen, qui lèverait de la dette pour l'ensemble de la zone euro, elle répond : "Cela ne peut pas se faire du jour au lendemain, mais il est important d'affirmer ce principe collectif."
Les discussions sont vives dans l'optique du conseil européen des 28-29 juin d'où pourrait émerger un éventuel calendrier posant les fondations d'une union budgétaire.
Angela Merkel s'est livrée vendredi à une critique en règle de l'état de l'économie française au moment même où l'entourage de François Hollande faisait assaut d'optimisme sur les chances d'un accord franco-allemand pour relancer la croissance.
La chancelière a de nouveau rejeté la proposition française de lancer des euro-obligations pour mutualiser la dette, ce qui "mènerait l'Allemagne à la médiocrité", a-t-elle dit.
Selon Christine Lagarde, "dans un délai court, peut-être moins de trois mois, il est nécessaire que les Européens, en particulier au sein de la zone euro, donnent des indications fortes sur leur volonté collective de renforcer leur union monétaire".
Jean-Baptiste Vey, édité par Jean-Philippe Lefief
Commentaire