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Avec les dizaines de milliers de chinois qui travaillent en Algérie, notamment dans le secteur du bâtiment et des travaux publics, la Chine est plus qu'un partenaire stratégique de notre pays, elle y est presque chez elle!
La Chine veut investir dans le secteur des hydrocarbures en Algérie pour s'assurer une source d'approvisionnement supplémentaire.
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Chine, un partenaire stratégique de l’Algérie
Le ministre de l’énergie, M. Chakib Khelil, entame, à partir d’aujourd’hui, une visite en Chine, en vue de développer les relations énergétiques déjà si fécondes. Les discussions porteront sur la pétrochimie. L’Algérie tente d’impliquer une diversité de compagnies, notamment chinoises dans le développement de projets pétrochimiques qui permettent de mieux valoriser les ressources hydrocarbures du pays. Dans ce domaine, la Chine a déjà un pied en Algérie. En effet, la société chinoise CNPC est partenaire de Sonatrach dans l’exploitation de la raffinerie d’Adrar. Elle est candidate à la réalisation de la raffinerie de Tiaret. Elle a entamé la réalisation d’une raffinerie de condensat à Skikda pour le compte de la compagnie pétrolière nationale. Dans l’amont, la Chine est également présente.
Résultat d’un forcing, CNPC et Sinopec ont obtenu une série de blocs d’exploration dans le sud algérien. Elles effectuent des travaux sismiques en vue de mettre au jour des accumulations de pétrole brut. Sinopec, du reste, a décroché le contrat de développement des gisements de pétrole de Zarzaitine, nécessitant un investissement d’environ 500 millions de dollars. À travers ce forcing, la Chine, qui est devenue un gros importateur de pétrole, tente de découvrir et d’acquérir des gisements de brut à l’étranger. Elle cible l’Afrique qui recèle un potentiel important, d’où une présence non négligeable dans des pays producteurs de pétrole importants, le Nigeria et l’Angola. L’Algérie, elle, cible les marchés lointains à travers la réalisation de terminaux flottants à Arzew, Skikda et Béjaïa et l’acquisition de supertankers. La Chine, qui est l’une des sources principales de la montée de la demande internationale de brut pourrait constituer un débouché important pour le pétrole algérien.
Le potentiel minier algérien pourrait intéresser aussi la Chine. Ce pays devant alimenter sa forte croissante économique est avide de minerais. Le ministre de l’énergie et des mines proposera au partenaire chinois le développement du gisement de fer de Gara Djebilet. Ce dernier recèle des milliards de tonnes de minerais. Les gisements d’uranium du Hoggar seront également proposés, dans la perspective du développement de l’énergie nucléaire en Algérie. En fait, la Chine se présente ainsi comme un partenaire stratégique pour l’Algérie. Elle participe à sa stratégie de diversification de ses partenaires. La Chine pourrait également contribuer à la relance de la pétrochimie nationale ainsi qu’au développement de l’énergie nucléaire dans le pays, visant à terme à produire de l’éléctricité.
Par Liberté
La Chine veut investir dans le secteur des hydrocarbures en Algérie pour s'assurer une source d'approvisionnement supplémentaire.
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Chine, un partenaire stratégique de l’Algérie
Le ministre de l’énergie, M. Chakib Khelil, entame, à partir d’aujourd’hui, une visite en Chine, en vue de développer les relations énergétiques déjà si fécondes. Les discussions porteront sur la pétrochimie. L’Algérie tente d’impliquer une diversité de compagnies, notamment chinoises dans le développement de projets pétrochimiques qui permettent de mieux valoriser les ressources hydrocarbures du pays. Dans ce domaine, la Chine a déjà un pied en Algérie. En effet, la société chinoise CNPC est partenaire de Sonatrach dans l’exploitation de la raffinerie d’Adrar. Elle est candidate à la réalisation de la raffinerie de Tiaret. Elle a entamé la réalisation d’une raffinerie de condensat à Skikda pour le compte de la compagnie pétrolière nationale. Dans l’amont, la Chine est également présente.
Résultat d’un forcing, CNPC et Sinopec ont obtenu une série de blocs d’exploration dans le sud algérien. Elles effectuent des travaux sismiques en vue de mettre au jour des accumulations de pétrole brut. Sinopec, du reste, a décroché le contrat de développement des gisements de pétrole de Zarzaitine, nécessitant un investissement d’environ 500 millions de dollars. À travers ce forcing, la Chine, qui est devenue un gros importateur de pétrole, tente de découvrir et d’acquérir des gisements de brut à l’étranger. Elle cible l’Afrique qui recèle un potentiel important, d’où une présence non négligeable dans des pays producteurs de pétrole importants, le Nigeria et l’Angola. L’Algérie, elle, cible les marchés lointains à travers la réalisation de terminaux flottants à Arzew, Skikda et Béjaïa et l’acquisition de supertankers. La Chine, qui est l’une des sources principales de la montée de la demande internationale de brut pourrait constituer un débouché important pour le pétrole algérien.
Le potentiel minier algérien pourrait intéresser aussi la Chine. Ce pays devant alimenter sa forte croissante économique est avide de minerais. Le ministre de l’énergie et des mines proposera au partenaire chinois le développement du gisement de fer de Gara Djebilet. Ce dernier recèle des milliards de tonnes de minerais. Les gisements d’uranium du Hoggar seront également proposés, dans la perspective du développement de l’énergie nucléaire en Algérie. En fait, la Chine se présente ainsi comme un partenaire stratégique pour l’Algérie. Elle participe à sa stratégie de diversification de ses partenaires. La Chine pourrait également contribuer à la relance de la pétrochimie nationale ainsi qu’au développement de l’énergie nucléaire dans le pays, visant à terme à produire de l’éléctricité.
Par Liberté