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Les émergents rechignent à aider la zone euro

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  • Les émergents rechignent à aider la zone euro

    Conscients d'être devenus la principale source de croissance et d'épargne du monde, les pays émergents n'hésitent plus à monnayer leur aide au sein du G20.

    Alors que le FMI leur a demandé d'augmenter leur contribution financière au fonds pour parer aux conséquences d'une aggravation de la crise en zone euro, les émergents, Brésil en tête, font planer la menace de ne pas participer s'ils n'obtiennent pas en échange plus de poids au sein de l'instance internationale, c'est-à-dire des droits de vote supplémentaires.

    Les ministres des Finances du G20 se sont mis d'accord en avril sur une enveloppe supplémentaire de 430 milliards de dollars, dont 150 milliards financés par les pays de la zone euro. Le Japon contribuera à hauteur de 60 milliards tandis que l'Arabie saoudite, la Corée du Sud et la Grande-Bretagne apporteront 15 milliards chacune. Au total, ce sont 340 milliards de dollars qui ont été promis nommément - ni les États-Unis ni le Canada ne participeront à cet appel de fonds.

    La question qui doit être résolue à Los Cabos, c'est la contribution du Brésil, de la Russie, de l'Inde et de la Chine, pour un montant global de 90 milliards de dollars. Une réunion est prévue ce lundi pour les derniers arbitrages. «Nous sommes très mécontents car nous voyons une forte résistance des pays qui savent qu'ils vont perdre de l'influence», critiquait la semaine dernière une source gouvernementale brésilienne. En précisant que le montant des ressources additionnelles que doit apporter Brasilia reste ouvert: cela pourrait être autour de 10 milliards de dollars.

    Le choix de Pékin

    Au FMI, on espère bien que la décision d'augmenter les capacités du fonds, actée au précédent sommet de Cannes dans l'idée de sécuriser un pare-feu mondial pour éteindre les multiples incendies européens, et entérinée à Washington en avril, sera suivie d'effet à Los Cabos. «Nous attendons une confirmation des engagements», a ainsi déclaré le porte-parole du Fonds, Gerry Rice.

    La décision finale dépendra surtout du choix de Pékin et des conditions posées par la Chine à son aide. Le gouvernement chinois pourrait mettre au pot entre 45 et 50 milliards de dollars, tandis que l'Inde, le Brésil et la Russie investiraient chacun de 10 à 15 milliards.

    source: le figaro
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