A 44 ans, Chester Lee Ridens a décidé de combattre ses complexes physiques et les affiche aux yeux de tous sur YouTube. Dans des clips vidéos déjantés et bizarroïdes, cet américain tente de faire relativiser les personnes qui se trouvent "laides". Avec ses grimaces, Chester réussit à obtenir des millions de vues sur ses vidéos.
Beaucoup de personnes ont des complexes et n'assument pas leurs défauts physiques. Un homme a décidé d'assumer pleinement sa "laideur" et l'affiche sur YouTube.
Chester Lee Ridens a 44 ans et occupe le poste de contôleur de qualité dans une fabrique d'alimentation de l'Iowa, Etat du Middle West des Etats-Unis. Handicapé depuis son enfance suite à un accident, ce quarantenaire tente de faire passer un message via ses vidéos et essaie de donner le sourire. Dans plus d'une soixantaine de clips vidéos, l'homme grimace et fixe l'objectif de façon quelque peu étrange. Mais, peu importe, ses vidéos sont visionnées et donnent le sourire : objectif accompli. En effet, la plupart de ses vidéos ont été vues des millions de fois et Chester ne s'arrêtera pas en si bon chemin.
Mais pourquoi en arriver là ? Pourquoi afficher tant de grimaces sur YouTube ? L'homme explique un réel mal être remontant à l'enfance : "Quand je repense aux photos de famille, je les faisais toujours foirer avec des grimaces et cela rendait folle ma mère", raconte-t-il sur le site The Daily Dot. Chester ajoute vouloir "promouvoir le fait que les gens laids sont en général des gens productifs qui sont nés avec un look auquel ils ne peuvent rien changer. Donc nous devrions tous les traiter avec respect et dignité".
De plus, le buzz créé par ses vidéos ne le fait pas changer d'état d'esprit. On connaît le principe du paiement de Google pour les vidéos qui cartonnent. Le million de vues apportent nécessairement des annonceurs. Cependant, Chester Lee Ridens refuse les offres de Google : "Je vais continuer à être un gars simple, laid qui aide les autres à se sentir mieux dans leur peau, même si cela se fait à mes dépens". Une simplicité reconnue car Chester signe même, quelquefois, des autographes dans la rue.
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