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Belle ''fechta''' à Istanbul comme si vous y etiez grâce à un Youtuber
le groupe ''Café Aman Istanbul'' ici avec Sevval Sam
CAFE AMAN ISTANBUL - Chapeau !
Écrit par istanbul Source '' le petit journal ''
Le groupe de Rembetiko, "Café Aman Istanbul", a donné samedi soir au Centre Culturel TIM de Maslak, un concert d'une exceptionnelle qualité et qui s'est révélé être en fait un spectacle musical et dansé digne des plus grandes scènes internationales
Pelin Suer et Stelyo Berber, le couple star du groupe
24 musiciens, choristes, danseurs et comédiens, Roums, Grecs et Turcs accompagnent le couple turco-grec d'Istanbul, Pelin Suer et Stelyo Berber qui nous raconte en deux heures de chansons traditionnelles, l'histoire des Roums d'Asie Mineure et leurs beaux jours, jusqu'à leur exil dans les faubourgs d'Athènes et du Pirée. Si c'est en Grèce et grâce à l'invention du phonogramme que le Rembetiko s'est révélé au grand public, c'est en Asie mineure qu'il est né et tout particulièrement dans les Meyhane d'Istanbul et de Smyrne. Rembetiko, Fasil sont les musiques populaires des tavernes où se rencontrent parfois jusqu'à la fusion, les cultures musicales turques, roums, arméniennes et tziganes.
Un spectacle digne des plus grandes scènes internationales
Le spectacle du groupe Café Aman Istanbul est à la fois raffiné, envoûtant et spontané ! Les solistes, Pelin Suer et Stelyo Berber interprètent en turc et en grec les grands classiques de l'époque, dans une mise en scène réglée au millimètre près. A part quelques secondes perdues sur un ou deux enchainements, tout est parfait: éclairage, son, chorégraphie, costumes entre sépia et noir & blanc. On est embarqués, des fasils authentiques au Sirtaki dépouillé, dans cette atmosphère des quartiers populaires d'Athènes ou d'Istanbul, du début du vingtième siècle aux années cinquante. Aucun amateurisme, aucune allusion au folklore dans ce spectacle, où on ne s'écarte de l'authenticité que pour passer à des tableaux stylisés tout en finesse. Tout est vrai, du professionnalisme des musiciens à l'émotion des interprètes, des courbes rondes des femmes au machisme des messieurs, et en fermant les yeux on pourrait même sentir les effluves des mélanges Raki / Ouzo et la fumée des cigarettes de soldat.
A côté de ses grands musiciens classiques, d'un Tarkan ou d'un Anadolu Ateşi, la Turquie a aujourd'hui un nouveau concept prêt à affronter les scènes et grands festivals internationaux : Café Aman Istanbul
Jean Michel Foucault , le petit journal Istanbul lundi 19 mars 2012
le groupe ''Café Aman Istanbul'' ici avec Sevval Sam
CAFE AMAN ISTANBUL - Chapeau !
Écrit par istanbul Source '' le petit journal ''
Le groupe de Rembetiko, "Café Aman Istanbul", a donné samedi soir au Centre Culturel TIM de Maslak, un concert d'une exceptionnelle qualité et qui s'est révélé être en fait un spectacle musical et dansé digne des plus grandes scènes internationales
Pelin Suer et Stelyo Berber, le couple star du groupe
24 musiciens, choristes, danseurs et comédiens, Roums, Grecs et Turcs accompagnent le couple turco-grec d'Istanbul, Pelin Suer et Stelyo Berber qui nous raconte en deux heures de chansons traditionnelles, l'histoire des Roums d'Asie Mineure et leurs beaux jours, jusqu'à leur exil dans les faubourgs d'Athènes et du Pirée. Si c'est en Grèce et grâce à l'invention du phonogramme que le Rembetiko s'est révélé au grand public, c'est en Asie mineure qu'il est né et tout particulièrement dans les Meyhane d'Istanbul et de Smyrne. Rembetiko, Fasil sont les musiques populaires des tavernes où se rencontrent parfois jusqu'à la fusion, les cultures musicales turques, roums, arméniennes et tziganes.
Un spectacle digne des plus grandes scènes internationales
Le spectacle du groupe Café Aman Istanbul est à la fois raffiné, envoûtant et spontané ! Les solistes, Pelin Suer et Stelyo Berber interprètent en turc et en grec les grands classiques de l'époque, dans une mise en scène réglée au millimètre près. A part quelques secondes perdues sur un ou deux enchainements, tout est parfait: éclairage, son, chorégraphie, costumes entre sépia et noir & blanc. On est embarqués, des fasils authentiques au Sirtaki dépouillé, dans cette atmosphère des quartiers populaires d'Athènes ou d'Istanbul, du début du vingtième siècle aux années cinquante. Aucun amateurisme, aucune allusion au folklore dans ce spectacle, où on ne s'écarte de l'authenticité que pour passer à des tableaux stylisés tout en finesse. Tout est vrai, du professionnalisme des musiciens à l'émotion des interprètes, des courbes rondes des femmes au machisme des messieurs, et en fermant les yeux on pourrait même sentir les effluves des mélanges Raki / Ouzo et la fumée des cigarettes de soldat.
A côté de ses grands musiciens classiques, d'un Tarkan ou d'un Anadolu Ateşi, la Turquie a aujourd'hui un nouveau concept prêt à affronter les scènes et grands festivals internationaux : Café Aman Istanbul
Jean Michel Foucault , le petit journal Istanbul lundi 19 mars 2012