Annonce

Réduire
Aucune annonce.

FFS : trois anciens Premiers secrétaires accusent le parti de compromission avec le pouvoir

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • FFS : trois anciens Premiers secrétaires accusent le parti de compromission avec le pouvoir

    FFS : trois anciens Premiers secrétaires accusent le parti de compromission avec le pouvoir





    TSA : Sonia Lyes

    Le parti de Hocine Aït Ahmed se déchire et continue de s’enfoncer dans la crise. Trois anciens Premiers secrétaires du FFS ont appelé ce mercredi 20 juin dans une déclaration au rassemblement des militants pour sauver de l’implosion le plus vieux parti d’opposition en Algérie. « Conscients des implications désastreuses pour la démocratie et l'Algérie d'un abandon, par l'actuelle direction, des valeurs et idéaux du FFS, nous soutenons toute initiative allant dans le sens du rassemblement », note ce texte signé par Mustapha Bouhadef, Ali Kerboua et Djoudi Mammeri.
    Le rassemblement « des énergies militantes du FFS est une absolue nécessité pour mettre en échec les velléités d'inscrire le parti dans des stratégies claniques dans la perspective des prochaines élections présidentielles », soutiennent‑ils. Ce rassemblement, ajoutent‑ils, sera l’occasion de débattre librement de la stratégie du FFS et de son organisation.

    Cependant, les trois signataires suggèrent que certains au sein du parti – qu’ils ne désignent pas explicitement au demeurant – accusés de compromission avec le pouvoir, ne sont pas les bienvenus au sein de ce rassemblement projeté. « Les seules lignes de démarcation qui ne sauraient faire l’objet de concessions sont : porter profondément les valeurs et idéaux du FFS ; respecter le demi‑siècle de combat pour la démocratie et les libertés et honorer les quelques 400 martyrs et "les anciens de 63" et être autonome dans sa décision et sa liberté de penser et rejeter toute forme d'autoritarisme », affirment‑ils.

    Cette sortie des trois ex‑responsables du parti, qui avaient déjà mis en garde contre les conséquences d’une participation du parti aux législatives du 10 mai dernier, intervient alors que le doyen des partis d’opposition, menacé d’implosion, vit la plus grave crise politique de sa longue carrière. Pour eux, la direction actuelle cherche la normalisation avec le pouvoir. « Les tentatives de normalisation et de domestication du FFS, menées de l'intérieur et de l’extérieur, visent à neutraliser toute forme d'opposition radicale et pacifique et parachever la restructuration autoritaire du pouvoir ». Les trois ex‑dirigeants du FFS déplorent que leur mise en garde à la veille des élections soit restée lettre morte. « Nos appels, associés à de nombreuses autres voix, n'ont pas trouvé d’écho auprès des détenteurs du pouvoir réel au sein du parti. Ces mêmes personnes qui assurent la tutelle sur les organes de l'appareil du parti », écrivent‑ils, mais sans nommer le leader historique Hocine Aït Ahmed.


    « Grave dérive » et « appareil autiste »

    Dans leur violent réquisitoire, les trois ex‑responsables du FFS ont également qualifié de « grave dérive » le « deal » prétendument passé entre le parti et une aile du pouvoir. « Nous avons également mis en garde contre toute forme de velléité de compromission, et le coup de force politique du 10 mai est venu rappeler que les décideurs ont choisi la pérennité du système au détriment de l’Algérie, et de la stabilité politique ». Le « deal » suspecté avec une partie du pouvoir constitue « une grave dérive politique et une atteinte à l’éthique démocratique », notent‑ils.

    Ils fustigent aussi la gestion du parti, notamment la communication marquée, selon eux, par une « indigence insondable » et s’interrogent sur le changement de « ton » vis‑à‑vis du pouvoir. « Ces élections ont mis à nu un appareil autiste, coupé de sa base militante, embourbé dans de flagrantes insuffisances et incohérences organisationnelles et marqué par une communication d'une indigence insondable et d'une confusion indicible. Ce scrutin, sans choix, a révélé des dirigeants du plus vieux parti de l'opposition curieusement très accommodants avec les maîtres du jeu électoral, et bien reconnaissants envers un généreux Conseil constitutionnel habituellement actionné uniquement pour valider les équilibres claniques et les violations récurrentes de la souveraineté populaire ».

    Tout en apportant de l’eau au moulin de ceux qui, au sein de la base, soupçonnent la direction actuelle de vouloir réviser les fondements du parti et de remettre en cause ses repères, les trois ex‑dirigeants rappellent que le FFS doit rester un « instrument de cohésion et de rassemblement ».
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    Il est assez choquant, d'amener tout différent politique, différent de stratégie politique, à un langage ordurier. Enfin, en la matière, il est vrai que le FFS a toujours eu ce genre de raccourcis, ce n'est pas nouveau, mais quand il s'agit de camarades de longue date!!!

    La stratégie actuelle de la direction du FFS, semble être celle de la participation active à la vie politique, de la construction d'un véritable parti politique qui puisse se présenter avec crédibilité aux algériens, et semble-t-il de jouer un rôle dans le choix du candidat en 2014, qui serait ainsi un candidat dit réformateur : Hamrouche.

    Le rapprochement avec le FLN de Mehri et de Hamrouche n'est pas nouveau, il date de 92, 94, 99, et comment se fait il qu'aujourd'hui, certains au FFS découvrent cette stratégie, et l'affublent de tout les noms!!!

    Est ce que la vocation d'un parti politique est de ne jamais contracter la moindre alliance politique, tactique ou stratégique, avec aucun courent politique, sur des objectifs clairs et identifiés, ou bien de toujours faire cavalier seul, au risque de ne jamais atteindre le moindre objectif politique concrêt.

    La stratégie de la direction actuelle est relativement indéchiffrable, et jongle probablement entre la volonté de peser dans la vie politique avenir, en se positionnant comme clé de voute du courant démocratique, mais aussi de garder une cohésion face à une base militante abreuvée par des années de discours radical, et de politique de la chaise vide.
    Dernière modification par ott, 21 juin 2012, 11h38.
    Othmane BENZAGHOU

    Commentaire


    • #3
      Ce qui se passe aujourd'hui, en 2012, entre la direction actuelle du FFS et le pouvoir despotique n'est pas nouveau. Déjà en 1965, il y a eu le même deal.

      En 1965, c'était le clan Mohand Oulhadj qui avait vendu son âme au clan Vou-Levla ( Ben-Bella ).

      Aujourd'hui, en 2012, c'est le clan Bahloul qui vend son âme au clan Boutesrika ( Bouteflika ).

      Le chef d'orchestre de ces forfaitures est bien Ben-Bella que ce soit en 1965 ou en 2011-2012.

      En 1965, nous savons que Mohand Oulhadj avait été récompensé par des bien-vacants notamment Tonton-ville à Alger et un positionnement au sein du pouvoir pour lui et ses suiveurs.

      En 2012, qu'a-t-il obtenu le clan des Bahloul ?
      Des lignes de crédit ?
      Des promesses ministérielles ?
      Des postes de responsabilités au sein de la DCE ou de la DRS ?

      L'avenir nous le dira.

      P.

      Commentaire


      • #4
        Décidément, il faut énormément du temps pour beaucoup d'entre nous afin qu'ils se rendent compte que le combat politique est d'abord un combat pour des intérêts personnels avant qu'il soit un combat pour des intérêts collectifs...Heureux sont les pays et peuples qui arrivent à faire coïncider les deux.

        Commentaire


        • #5
          Décidément, il faut énormément du temps pour beaucoup d'entre nous afin qu'ils se rendent compte que le combat politique est d'abord un combat pour des intérêts personnels avant qu'il soit un combat pour des intérêts collectifs
          Bien que je conviens du fait que tu as tout à fait raison, je n'arrive pas à concevoir la politique comme un combat pour des intérêts étroitement égoïstes!... Et l'Idéal social alors???:22:
          "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

          Commentaire


          • #6
            Salut Hben,

            Tu dis bien un idéal social...Celui-ci ne sort pas de son cadre utopique malheureusement.

            Commentaire


            • #7
              Ce qui se passe aujourd'hui, en 2012, entre la direction actuelle du FFS et le pouvoir despotique n'est pas nouveau. Déjà en 1965, il y a eu le même deal.

              En 1965, c'était le clan Mohand Oulhadj qui avait vendu son âme au clan Vou-Levla ( Ben-Bella ).

              Aujourd'hui, en 2012, c'est le clan Bahloul qui vend son âme au clan Boutesrika ( Bouteflika ).

              Le chef d'orchestre de ces forfaitures est bien Ben-Bella que ce soit en 1965 ou en 2011-2012.

              En 1965, nous savons que Mohand Oulhadj avait été récompensé par des bien-vacants notamment Tonton-ville à Alger et un positionnement au sein du pouvoir pour lui et ses suiveurs.

              En 2012, qu'a-t-il obtenu le clan des Bahloul ?
              Des lignes de crédit ?
              Des promesses ministérielles ?
              Des postes de responsabilités au sein de la DCE ou de la DRS ?

              L'avenir nous le dira.

              P.
              Toujours aussi ordurier. Le combat politique dans l'esprit assez fréquement répondu ne peut avoir comme motivation que sa petite personne...

              Il y a une expréssion que j'adore de feu Bourguiba : "l'Algérien andou barlaman frassou"
              Othmane BENZAGHOU

              Commentaire


              • #8
                la dissidence doit etre sanctionnée

                la discipline du parti doit s'imposer a tous, les etats d'ames de ceux qui ne veulent pas faire du FFS un parti pret aux plus hautes responsabilités (travaillant indirectement pour le FLN, le RND et le MSP), en sabotant toutes avancees en ce sens doivent rendfr leur carte, et aller jouer ailleurs

                leur petit manege ca commence a bien faire ...

                Commentaire


                • #9
                  Pourquoi il ne vont pas au RCD ou ne créent pas leur parti de NOn connivence avec le pouvoir .

                  Je ne sais pas ce que pensent les militants mais ce genre de "belbala" est néfaste á la cohésion du parti.

                  Commentaire


                  • #10
                    @Aggour

                    le RCD est tout sauf un parti d'opposition au pouvoir, Said Samedi se voit offrir villa au clib des pins, limousine blindée, gardes du corps, carte illimitée sur air algerie, etc etc ...

                    mais sinon je suis d'accord avec toi, que ceux qui ne veulent aue le FFS marche vers le pouvoir et les responsabilités aillent creer leur groupuscules, et laissent faire les autres militants

                    Commentaire


                    • #11
                      Ils sont jaloux du boss , eux c est pour une année , lui c est à vie

                      Commentaire


                      • #12
                        C'est facile d'infiltrer un parti et Tabbou l'a déja dit que le pouvoir infiltre tous les partis...Des faux militants, il doit y en avoir par centaines au FFS

                        Commentaire


                        • #13
                          En lisant ce genre d'articles dans nos journaleux, vous ne remarquez pas que tous les partis politiques "implosent" en Algérie ?!
                          Tous sans exception !?

                          Naïvement, on pourrait déduire qu'il n'y a aucun parti politique crédible en Algérie ?!

                          Et çà joue le jeu de qui ???

                          Désolé. Mais, je ne me résignerai jamais à ce genre de déduction simpliste.

                          Non !

                          Commentaire


                          • #14
                            C'est vrai qu'il n y a pas de parti d'opposition solide...le régime les a tous détruits de l'intérieur

                            Commentaire


                            • #15
                              C est la loi de la nautre, le ffaible disparaît ,quoi de plus naturel !?

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X