Rabat.- Pour une surprise c ’est une grande surprise. L ’Espagne dirigée par le Parti populaire honni et dont le président du gouvernement est un certain Mariano Rajoy, contre lequel le Makhzen avait organisé une manifestation dominicale, est entrain de s ’aligner lentement sur les thèses marocaines concernant le conflit du Sahara.
Aujourd ’hui, le ministre espagnol des affaires étrangères, Jose Manuel Garcia-Margallo, en visite à Rabat, a critiqué ouvertement l ’envoyé spécial du secrétaire général des Nations Unies, le diplomate américain Christopher Ross. C ’est un coup de théâtre car même la France de Nicolas Sarkozy n ’avait osé le faire.
« Ce serait bon qu ’il avance dans le dossier plus rapidement et se concentre sur les sujets centraux de ce dossier au lieu de se perdre dans les sujets accessoires », a déclaré le ministre espagnol en présence de son homologue marocain, Saâdeddine El Othmani, qui était aux anges.
Le Maroc a retiré il y a quelques semaines sa confiance à Christopher Ross, ce qui automatiquement le met hors jeu. Un médiateur qui ne peut pas accéder à l ’une des deux parties en conflit, est un médiateur dont la médiation est gravement compromise.
Mais pourquoi donc notre ennemi déclaré (selon la propagande officielle et officieuse du régime!), le Parti populaire espagnol, vient à la rescousse du Makhzen dans un moment difficile ? Il suffit de s ’installer tranquillement à la sortie des aéroports marocains pour avoir la réponse. Le Maroc se remplit à vue d ’oeil de citoyens espagnols venus chercher des « opportunités » de travail ou pour faire des affaires.
De là à ce que l ’Espagne, exsangue financièrement, laisse de côté les « grands principes » que le PP défendait il n ’y a pas si longtemps au parlement pour se concentrer sur la chose khoubziste, il n ’y a qu ’un pas qui a été vite franchi. Business is kh ’biza…
Quand il campait dans l ’opposition, le PP se montrait souvent attentif aux sollicitations des indépendantistes sahraouis. Aujourd ’hui ce rôle est dévolu au Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), qui après avoir été viré du gouvernement a redécouvert sa fibre pro-sahraoui qu ’il avait pourtant gommée quand le socialiste Zapatero dirigeait l ’exécutif espagnol.
Devinez qui va redécouvrir dans quelques années sa fibre pro-sahraouie quand il sera renvoyé du gouvernement ?
Abdellatif Gueznaya
Aujourd ’hui, le ministre espagnol des affaires étrangères, Jose Manuel Garcia-Margallo, en visite à Rabat, a critiqué ouvertement l ’envoyé spécial du secrétaire général des Nations Unies, le diplomate américain Christopher Ross. C ’est un coup de théâtre car même la France de Nicolas Sarkozy n ’avait osé le faire.
« Ce serait bon qu ’il avance dans le dossier plus rapidement et se concentre sur les sujets centraux de ce dossier au lieu de se perdre dans les sujets accessoires », a déclaré le ministre espagnol en présence de son homologue marocain, Saâdeddine El Othmani, qui était aux anges.
Le Maroc a retiré il y a quelques semaines sa confiance à Christopher Ross, ce qui automatiquement le met hors jeu. Un médiateur qui ne peut pas accéder à l ’une des deux parties en conflit, est un médiateur dont la médiation est gravement compromise.
Mais pourquoi donc notre ennemi déclaré (selon la propagande officielle et officieuse du régime!), le Parti populaire espagnol, vient à la rescousse du Makhzen dans un moment difficile ? Il suffit de s ’installer tranquillement à la sortie des aéroports marocains pour avoir la réponse. Le Maroc se remplit à vue d ’oeil de citoyens espagnols venus chercher des « opportunités » de travail ou pour faire des affaires.
De là à ce que l ’Espagne, exsangue financièrement, laisse de côté les « grands principes » que le PP défendait il n ’y a pas si longtemps au parlement pour se concentrer sur la chose khoubziste, il n ’y a qu ’un pas qui a été vite franchi. Business is kh ’biza…
Quand il campait dans l ’opposition, le PP se montrait souvent attentif aux sollicitations des indépendantistes sahraouis. Aujourd ’hui ce rôle est dévolu au Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), qui après avoir été viré du gouvernement a redécouvert sa fibre pro-sahraoui qu ’il avait pourtant gommée quand le socialiste Zapatero dirigeait l ’exécutif espagnol.
Devinez qui va redécouvrir dans quelques années sa fibre pro-sahraouie quand il sera renvoyé du gouvernement ?
Abdellatif Gueznaya
Commentaire