En dépit des obstacles qui se dressent face au développement du secteur du tourisme en Algérie, de plus en plus d’investisseurs semblent s’y intéresser.
Le potentiel touristique algérien attire, à n’en point douter, l’attention les grands groupes hôteliers. Dernièrement c’est le groupe Golden Tulip qui a annoncé sa volonté de créer des hôtels à l’Ouest du pays. Quelques semaines plutôt, c’était la chaîne Star Wood qui avait officiellement déclaré vouloir ouvrir deux hôtels à Oran d’ici 2015.
De leur côté, les investisseurs privés locaux semblent redécouvrir le marché du tourisme et de l’hôtellerie puisqu’ils n’hésitent plus à franchir le pas de l’investissement dans ces secteurs. Dans la seule Wilaya de Constantine, un total de 9,5 milliards de dinars a été investi par des privés, à en croire le ministre du tourisme, Smail Mimoune. Le ministre a déclaré que la capacité d’accueil hôtelière à Constantine devra être prochainement renforcée de 1300 nouveaux lits (lire l’éco magazine n 44). Il n’ ya donc pas de doute sur le fait que le tourisme est perçu comme un créneau très porteur en Algérie.
Aussi vraies que le potentiel de ce secteur, les difficultés qui le caractérisent sont encore nombreuses. Pendant longtemps, le tourisme a été considéré comme un terrain difficile à conquérir. Coûteux avec une qualité de service qui laisse, bien souvent, à désirer, le tourisme local a rarement été la première option pour ceux qui pouvaient se permettre des vacances.
Cependant, l’élément à prendre en considération aujourd'hui est la situation politique des pays touristiques de la région Afrique du Nord. Les révolutions arabes ont été assez coûteuses pour le tourisme dans des pays tels que la Tunisie et l’Egypte. Les regards se sont donc portés naturellement vers des pays moins instables. Les grandes chaînes hôtelières qui misent sur le long terme considèrent manifestement l’Algérie comme un pays «intéressant».
Les investisseurs locaux ont constaté, quant à eux, qu’une partie des Algériens habitués à passer leurs vacances en Tunisie se sont orientés vers le tourisme local. Un bon nombre d’entre eux a également opté pour la Turquie, un autre pays qui intéresse fortement les chaînes hôtelières internationales.
Une conjoncture favorable n’étant jamais suffisante à elle seule, davantage d’efforts doivent être consentis pour dynamiser le secteur du tourisme en Algérie.
Le grand sud algérien, en revanche, a toujours été attirant. Dans son indifférence toute naturelle aux changements, il fait réellement exception. Cette région prisée parce qu’encore sauvage n’a pas besoin qu’on y réalise des infrastructures imposantes. Sa force d’attraction est précisément due à la rareté de l’intervention humaine. La nature est bien faite.
EcoNews
Le potentiel touristique algérien attire, à n’en point douter, l’attention les grands groupes hôteliers. Dernièrement c’est le groupe Golden Tulip qui a annoncé sa volonté de créer des hôtels à l’Ouest du pays. Quelques semaines plutôt, c’était la chaîne Star Wood qui avait officiellement déclaré vouloir ouvrir deux hôtels à Oran d’ici 2015.
De leur côté, les investisseurs privés locaux semblent redécouvrir le marché du tourisme et de l’hôtellerie puisqu’ils n’hésitent plus à franchir le pas de l’investissement dans ces secteurs. Dans la seule Wilaya de Constantine, un total de 9,5 milliards de dinars a été investi par des privés, à en croire le ministre du tourisme, Smail Mimoune. Le ministre a déclaré que la capacité d’accueil hôtelière à Constantine devra être prochainement renforcée de 1300 nouveaux lits (lire l’éco magazine n 44). Il n’ ya donc pas de doute sur le fait que le tourisme est perçu comme un créneau très porteur en Algérie.
Aussi vraies que le potentiel de ce secteur, les difficultés qui le caractérisent sont encore nombreuses. Pendant longtemps, le tourisme a été considéré comme un terrain difficile à conquérir. Coûteux avec une qualité de service qui laisse, bien souvent, à désirer, le tourisme local a rarement été la première option pour ceux qui pouvaient se permettre des vacances.
Cependant, l’élément à prendre en considération aujourd'hui est la situation politique des pays touristiques de la région Afrique du Nord. Les révolutions arabes ont été assez coûteuses pour le tourisme dans des pays tels que la Tunisie et l’Egypte. Les regards se sont donc portés naturellement vers des pays moins instables. Les grandes chaînes hôtelières qui misent sur le long terme considèrent manifestement l’Algérie comme un pays «intéressant».
Les investisseurs locaux ont constaté, quant à eux, qu’une partie des Algériens habitués à passer leurs vacances en Tunisie se sont orientés vers le tourisme local. Un bon nombre d’entre eux a également opté pour la Turquie, un autre pays qui intéresse fortement les chaînes hôtelières internationales.
Une conjoncture favorable n’étant jamais suffisante à elle seule, davantage d’efforts doivent être consentis pour dynamiser le secteur du tourisme en Algérie.
Le grand sud algérien, en revanche, a toujours été attirant. Dans son indifférence toute naturelle aux changements, il fait réellement exception. Cette région prisée parce qu’encore sauvage n’a pas besoin qu’on y réalise des infrastructures imposantes. Sa force d’attraction est précisément due à la rareté de l’intervention humaine. La nature est bien faite.
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