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Le foncier en Algérie, principale entrave à l'investissement

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  • Le foncier en Algérie, principale entrave à l'investissement

    Selon La Banque mondiale les principales entraves à l'investissement en Algéroe sont le foncier industriel, le financement ainsi que les sempiternelles lenteurs adminsitratives.

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    Le foncier industriel, le financement et les lenteurs administratives sont les principales entraves à l’investissement en Algérie, selon les experts de la Banque mondiale. 53% des chefs d’entreprise interrogés en Algérie considèrent que l’accès au financement est une contrainte majeure à l’investissement contre 38% pour le foncier et 36% pour l’administration.Ce sont les chiffres rendus publics hier par M. Najy Benhacine, expert à la BM, lors de la présentation à l’hôtel El Aurassi des grandes lignes du rapport sur le rôle de l’Etat dans la promotion du secteur privé dans la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord).

    Un rapport régional que prépare la BM pour septembre 2007 après la publication de rapports sur la gouvernance, le genre, le commerce international, l’eau et l’éducation. M. Najy Benhacine, économiste senior et co-auteur du rapport, a indiqué que ces défaillances sont les mêmes que celles constatées dans les autres pays de la région MENA où 7 000 chefs d’entreprise ont été interrogés dans une première étape quant à leurs difficultés sur le terrain et sur le rôle de l’Etat dans la promotion de la PME.
    En plus de ces lacunes, l’expert de la BM a parlé de l’absence d’organisation chez les opérateurs économiques privés algériens. «L’organisation est limitée», a-t-il souligné en relevant toutefois un réel dynamisme dans le secteur privé, ces dernières années, comparativement à la décennie 1990. «Qu’en pensent les chefs d’entreprise sur le rôle de l’Etat ?», figure, entre autres, parmi les questions sur lesquelles se penchera le rapport régional. Un zoom sur le cadre légal (fonctionnement du système judiciaire) et un état des lieux sur les interventions de l’Etat, notamment dans l’appui aux PME, seront également contenus dans le rapport. Ce dernier, dont la présentation a permis aux participants (auxquels des questionnaires de consultation ont été remis), notamment des hommes d’affaires et des experts économiques, de s’étaler sur la problématique de l’investissement en Algérie.

    L’accès au foncier est le point sur lequel la majorité des intervenants ont convergé. «Le foncier est une opportunité de rente. Il y a une réelle bataille entre l’administration et le secteur privé sur cette question», a déclaré M. Slim Othmani, patron de NCA Rouiba et président de l’APAB (Association des producteurs algériens de boissons) qui a également parlé du problème de confiance. Un avis partagé par M. Belmihoub, professeur en économie. «Tout est lié à la réforme de l’Etat», dira-t-il. «Le consensus est une nécessité fondamentale si on veut sortir de la rente», avancera, pour sa part, un autre expert économique, en l’occurrence M. Khelfi.

    Mais de manière générale, de l’avis de la BM, l’Algérie se débrouille bien dans le secteur de la PME. «Il faut se pencher sur les détails», préconisera M. Benhacine. Et d’annoncer qu’une enquête sur les organisations patronales est en cours de réalisation dans 7 pays de la région MENA, notamment l’Algérie. A titre indicatif, le rapport de la BM ne touchera pas le secteur rural, l’informel et les spécificités sectorielles.

    Par La Tribune
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