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Japonais et Coréens assurent 50% du total, et la BCP 40%
La capacité de la centrale thermique de Jorf Lasfar augmentera de 700 MW
5.000 postes d’emploi à la clé
Taqa mise gros sur le Maroc. Le groupe émirati vient de boucler le montage financier pour son méga-investissement de 1,4 milliard de dollars à Jorf Lasfar, via sa filiale JLEC 5&6 S.A. Un investissement destiné à augmenter la capacité du complexe thermique de Jorf Lasfar, le plus grand de la région Mena, de 700 MW. Plusieurs organismes financiers prennent part à cette opération multi-devises, d’une maturité de 16 ans. Les facilités internationales de crédit seront fournies par trois banques: BNP Paribas, Société Générale et Standard Chartered Bank. Pour les facilités de crédit en dirhams, c’est la Banque centrale populaire (BCP) qui a été mandatée, à hauteur de 40%. Et fait inédit, même des institutions financières japonaises et coréennes participeront au financement du projet. Il s’agit de la Banque japonaise pour la coopération internationale (JBIC), de l’organisme japonais d’assurance crédit à l’export (NEXI) et de la Banque coréenne d’import-export. Ces trois établissements avanceront des prêts et des garanties pour 50% du montant global.
Forte de cet investissement, la capacité brute du site de Jorf Lasfar passera à pas moins de 2.056 MW. Ce qui permettra de répondre aux besoins de l’ONEE (Office national de l’électricité et de l’eau potable) et d’augmenter la capacité de production de l’énergie électrique du pays.
«Malgré l’instabilité qui règne dans les marchés financiers, nous avons pu avoir accès à des mécanismes de financement sophistiqués de bailleurs de fonds asiatiques, européens et marocains», se félicite le directeur exécutif de Taqa, Frank Perez. «Notre profil de développeur de ce projet d’envergure, la collaboration avec l’ONEE et le soutien du gouvernement marocain, ont sans doute contribué à nous assurer des conditions favorables», ajoute-t-il.
La dette globale est scindée en deux tranches. La première, de 1,3 milliard de dollars, viendra à échéance en 2028. Tandis que la deuxième, de 100 millions de dollars, arrivera à échéance en 2014. Les unités d’extension 5 et 6 prévues seront bientôt mises en service. Pour la 5e unité, à partir de décembre 2013, et à partir d’avril 2014 pour la 6e. Pour rappel, leur contrat de construction a été signé en 2010, suite à un appel d’offres international, remporté par le consortium japonais Mitsui & Co et le coréen Daewoo Engineering & Construction.
Quelque 3.000 emplois directs et 2.000 indirects pourront être créés grâce à cet investissement. A plus long terme, ce sont 135 emplois directs et 1.000 indirects supplémentaires qui seront assurés.
L'ECONOMISTE MA
La capacité de la centrale thermique de Jorf Lasfar augmentera de 700 MW
5.000 postes d’emploi à la clé
Taqa mise gros sur le Maroc. Le groupe émirati vient de boucler le montage financier pour son méga-investissement de 1,4 milliard de dollars à Jorf Lasfar, via sa filiale JLEC 5&6 S.A. Un investissement destiné à augmenter la capacité du complexe thermique de Jorf Lasfar, le plus grand de la région Mena, de 700 MW. Plusieurs organismes financiers prennent part à cette opération multi-devises, d’une maturité de 16 ans. Les facilités internationales de crédit seront fournies par trois banques: BNP Paribas, Société Générale et Standard Chartered Bank. Pour les facilités de crédit en dirhams, c’est la Banque centrale populaire (BCP) qui a été mandatée, à hauteur de 40%. Et fait inédit, même des institutions financières japonaises et coréennes participeront au financement du projet. Il s’agit de la Banque japonaise pour la coopération internationale (JBIC), de l’organisme japonais d’assurance crédit à l’export (NEXI) et de la Banque coréenne d’import-export. Ces trois établissements avanceront des prêts et des garanties pour 50% du montant global.
Forte de cet investissement, la capacité brute du site de Jorf Lasfar passera à pas moins de 2.056 MW. Ce qui permettra de répondre aux besoins de l’ONEE (Office national de l’électricité et de l’eau potable) et d’augmenter la capacité de production de l’énergie électrique du pays.
«Malgré l’instabilité qui règne dans les marchés financiers, nous avons pu avoir accès à des mécanismes de financement sophistiqués de bailleurs de fonds asiatiques, européens et marocains», se félicite le directeur exécutif de Taqa, Frank Perez. «Notre profil de développeur de ce projet d’envergure, la collaboration avec l’ONEE et le soutien du gouvernement marocain, ont sans doute contribué à nous assurer des conditions favorables», ajoute-t-il.
La dette globale est scindée en deux tranches. La première, de 1,3 milliard de dollars, viendra à échéance en 2028. Tandis que la deuxième, de 100 millions de dollars, arrivera à échéance en 2014. Les unités d’extension 5 et 6 prévues seront bientôt mises en service. Pour la 5e unité, à partir de décembre 2013, et à partir d’avril 2014 pour la 6e. Pour rappel, leur contrat de construction a été signé en 2010, suite à un appel d’offres international, remporté par le consortium japonais Mitsui & Co et le coréen Daewoo Engineering & Construction.
Quelque 3.000 emplois directs et 2.000 indirects pourront être créés grâce à cet investissement. A plus long terme, ce sont 135 emplois directs et 1.000 indirects supplémentaires qui seront assurés.
L'ECONOMISTE MA