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Bataille d'EMI et de Warner Music à coups d'OPA et de contre OPA

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  • Bataille d'EMI et de Warner Music à coups d'OPA et de contre OPA

    Le numéro trois mondial du disque, le britannique EMI, a annoncé, mercredi 28 juin, avoir rejeté une contre-offre d'achat de l'américain Warner Music, numéro quatre mondial du disque, le valorisant à 320 pence par action ou 2,52 milliards de livres (3,64 milliards d'euros).

    Cette offre est intervenue mardi soir après plusieurs semaines de bataille entre les deux groupes, qui tentent de se rapprocher depuis plusieurs années mais ne parviennent pas à s'entendre sur lequel rachètera l'autre, ni sur leur valeur respective. Début mai, EMI avait proposé à Warner de le racheter en numéraire pour 28,5 dollars par action ou 4,2 milliards de dollars (3,3 milliards d'euros), ce que l'américain avait refusé.

    Le 14 juin, Warner a fait une contre-offre d'achat à EMI, d'un montant de 315 pence par action ou 2,49 milliards de livres, payé en numéraire également. Le groupe britannique a rejeté à son tour cette proposition. Le 23 juin, EMI a fait une nouvelle proposition à Warner, d'un montant de 31 dollars par action ou 4,6 milliards de dollars. Le groupe américain a rejeté cette offre mardi soir et proposé une nouvelle offre à EMI, le valorisant à 2,52 milliards de livres.

    "MEILLEURE OPTION"

    Le groupe britannique a rejeté cette offre en soulignant que son OPA de 31 dollars, soumise à condition dont un audit des comptes de Warner, reste la "meilleure option" pour les deux groupes s'ils veulent enfin parvenir à finaliser leur rapprochement.

    L'action Warner a clôturé à 27,23 dollars mardi à la Bourse de New York, valorisant le groupe à 4,04 milliards de dollars. L'action EMI a bondi mercredi à la Bourse de Londres en réaction à ces nouvelles. Elle gagnait 8,46 %, à 307,75 pence, à 9 h 40, heure de Paris.

    EMI distribue Coldplay, Norah Jones ou encore Robbie Williams, et Warner Music, Phil Collins ou encore les Red Hot Chili Peppers. Un ensemble EMI-Warner Music ferait à peu près jeu égal avec les majors Universal Music, propriété de Vivendi, et Sony-BMG. Selon les analystes, une fusion entre EMI et Warner permettrait d'économiser plusieurs centaines de millions de livres.

    Les maisons de disques, confrontées à une baisse continue des ventes de CD, tablent sur un développement dans la musique numérique (téléchargement, sonneries pour téléphones mobiles...). Les résultats annuels publiés par EMI fin mai font apparaître une forte hausse du chiffre d'affaires de la branche musique numérique, passé de 47 à 112 millions de livres (68 à 162 millions d'euros).

    Par AFP
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