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À proximité de Club des Pins Des automobilistes humiliés par des agents de sécurité

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    À proximité de Club des Pins Des automobilistes humiliés par des agents de sécurité, sous le regard des gendarmes

    Samir Allam ( TSA)

    Depuis le début de la saison estivale, la circulation sur la route menant de Staoueli à l’hôtel Sheraton, à l’ouest d’Alger, est fortement restreinte. Pour emprunter cette route longue de quelques kilomètres, il faut montrer patte blanche. Ici, ce ne sont pas les gendarmes qui effectuent les contrôles d’identité sur les automobilistes, comme l’exige la loi. Mais bien des agents privés appartenant à la société qui gère Club des Pins et Moretti, les deux résidences d’État où vivent les membres du régime et certains privilégiés.

    Les agents de sécurité, équipés de talkies‑walkies et portant des uniformes bleu marine semblables à ceux de la police organisent la circulation, sous le regard indifférent des gendarmes. Sur place, on a l’impression que la gendarmerie est placée sous l’autorité des agents de sécurité. Pour pouvoir emprunter la route, il faut montrer un "badge" de résident. Même les clients de l’hôtel Sheraton doivent rebrousser chemin, repasser par le centre de Staoueli et emprunter une autre route elle aussi soumise à de fortes restrictions. « Ils nous pourrissent la vie. Ils nous traitent comme des chiens », témoigne un chauffeur de taxi de Staoueli qui affirme ne plus emprunter la route pour déposer ses clients au Sheraton.

    Qui a autorisé ces agents de sécurité à effectuer des contrôles d’identité à la place de policiers ou de gendarmes en uniforme ? Ici, il y a un homme tout‑puissant. C’est Hamid Melzi, le directeur de la résidence d'État. Les gendarmes postés à l’entrée de la résidence Moretti semblent lui obéir plus qu’à leur propre patron, le général Boustilla. Sûrs de leur puissance, les agents de sécurité qui effectuent ces contrôles ont en effet l’air de ne douter de rien. Même pas du fait qu’ils n’ont pas le droit de s’adresser aux automobilistes. Et ces derniers ne protestent que rarement. Ceux qui osent le faire sont souvent malmenés.

    Plus troublant, ces agissements se déroulent sous les yeux des hauts responsables de l’État, qui possèdent tous une habitation dans l’une des deux résidences d’État. Le Premier ministre Ahmed Ouyahia lui‑même posséderait une résidence à Club des Pins.

  • #2
    Faut voir à accéder aux plages privée!!! C'est encore pire!

    Moralité un colon remplace un autre épicitou!
    "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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