La Tunisie et l’Algérie ont adopté une approche de « complémentarité » dans le domaine de la sous-traitance industrielle, selon Abderrahmane Bouali directeur de la Bourse de sous-traitance et de partenariat de l'Ouest (BSTPO). Cette démarche qui s’apparente un « pacte de non-concurrence », non officiel va être élargie au Maroc pour renforcer les atouts du Maghreb qui tend à être la destination des projets de sous-traitance à l’avenir.
« La Bourse de sous-traitance algérienne et son homologue tunisienne ont adopté le principe de la complémentarité des économies maghrébines dans le domaine de la sous-traitance pour un partenariat gagnant-gagnant », a indiqué Abderrahmane Bouali directeur de la Bourse de sous-traitance et de partenariat de l'Ouest (BSTPO) lors d’une journée d’information et de sensibilisation sur le Salon international de la sous-traitance de Paris (MIDEST). « La sous-traitance industrielle doit être intégrée sous une vision maghrébine », a-t-il insisté. Selon lui, les deux parties se sont mises d’accord pour ne plus « se considérer en concurrence dans ce domaine mais plutôt en complémentarité », à l’occasion de la tenue du Salon International du partenariat industriel et de l'innovation « Tunis-Medindustrie », il y a moins d’une semaine. « Une entreprise si elle n’a pas les capacités de produire doit solliciter en premier une entreprise maghrébine avant de recourir aux étrangers », a expliqué le directeur de la BSTPO. Cette initiative prise par les deux parties sera versée incessamment dans un cadre officiel, a ajouté notre interlocuteur, pour ensuite l’élargir au « voisin » marocain. L’Algérie, de l’aveu d’Abderrahmane Bouali, dispose du tissu d’entreprises sous-traitantes le moins étoffé du Maghreb. Sans donner de chiffres précis, il concède que la Tunisie est la mieux placée du Maghreb dans ce domaine. Sur certains marchés la Tunisie a été beaucoup plus en avance sur l’Algérie. Vers la fin des années 1970 la Tunisie était déjà positionnée sur le marché français de la sous-traitance notamment. Ce qui n’était pas le cas pour l’Algérie.
Tendances prometteuses
Le besoin d’investir dans la sous-traitance n’a jamais été aussi pressant pour la Tunisie que ces derniers mois, après l’effondrement des flux touristiques. La Tunisie est consciente que la coopération en matière de sous-traitance avec l’Algérie ne lui sera que bénéfique dans la mesure où elle jouit d’une grande expertise. Donc, cette coopération ne fera que renforcer ses parts dans « un marché qui s’oriente davantage vers le Maghreb » qui dispose, selon Thierry Carment, directeur des ventes internationales du MIDSET, d’importants atouts à faire valoir. Selon lui, les pays maghrébins vont accueillir à l’avenir plus de projets de sous-traitance, et l’Algérie et le Maroc tout autant que la Tunisie doivent travailler faire émerger des entreprises qualifiées capables de répondre aux donneurs d’ordres internationaux. Il faut noter que les donneurs d’ordres sur la planète ont comme choix actuellement d’aller vers le marché asiatique réputé être « à bas coûts », mais avec des problèmes de qualités. Leurs stratégies est de diversifier leurs fournisseurs, en se positionnant sur les marchés de l’Est de l’Europe et de plus en plus dans les pays du Maghreb. Ce choix a été adopté par les donneurs d’ordres européens, le plus grand réseau de sous-traitance au monde évalué à plus de 400 milliards d’euros, après avoir constaté des niveaux de défaillance trop importants par rapport à leurs critères de qualité surtout que les coûts de production en Asie tendent à augmenter sans oublier que ces marchés sont très éloignés.
MAGHREB emergent
« La Bourse de sous-traitance algérienne et son homologue tunisienne ont adopté le principe de la complémentarité des économies maghrébines dans le domaine de la sous-traitance pour un partenariat gagnant-gagnant », a indiqué Abderrahmane Bouali directeur de la Bourse de sous-traitance et de partenariat de l'Ouest (BSTPO) lors d’une journée d’information et de sensibilisation sur le Salon international de la sous-traitance de Paris (MIDEST). « La sous-traitance industrielle doit être intégrée sous une vision maghrébine », a-t-il insisté. Selon lui, les deux parties se sont mises d’accord pour ne plus « se considérer en concurrence dans ce domaine mais plutôt en complémentarité », à l’occasion de la tenue du Salon International du partenariat industriel et de l'innovation « Tunis-Medindustrie », il y a moins d’une semaine. « Une entreprise si elle n’a pas les capacités de produire doit solliciter en premier une entreprise maghrébine avant de recourir aux étrangers », a expliqué le directeur de la BSTPO. Cette initiative prise par les deux parties sera versée incessamment dans un cadre officiel, a ajouté notre interlocuteur, pour ensuite l’élargir au « voisin » marocain. L’Algérie, de l’aveu d’Abderrahmane Bouali, dispose du tissu d’entreprises sous-traitantes le moins étoffé du Maghreb. Sans donner de chiffres précis, il concède que la Tunisie est la mieux placée du Maghreb dans ce domaine. Sur certains marchés la Tunisie a été beaucoup plus en avance sur l’Algérie. Vers la fin des années 1970 la Tunisie était déjà positionnée sur le marché français de la sous-traitance notamment. Ce qui n’était pas le cas pour l’Algérie.
Tendances prometteuses
Le besoin d’investir dans la sous-traitance n’a jamais été aussi pressant pour la Tunisie que ces derniers mois, après l’effondrement des flux touristiques. La Tunisie est consciente que la coopération en matière de sous-traitance avec l’Algérie ne lui sera que bénéfique dans la mesure où elle jouit d’une grande expertise. Donc, cette coopération ne fera que renforcer ses parts dans « un marché qui s’oriente davantage vers le Maghreb » qui dispose, selon Thierry Carment, directeur des ventes internationales du MIDSET, d’importants atouts à faire valoir. Selon lui, les pays maghrébins vont accueillir à l’avenir plus de projets de sous-traitance, et l’Algérie et le Maroc tout autant que la Tunisie doivent travailler faire émerger des entreprises qualifiées capables de répondre aux donneurs d’ordres internationaux. Il faut noter que les donneurs d’ordres sur la planète ont comme choix actuellement d’aller vers le marché asiatique réputé être « à bas coûts », mais avec des problèmes de qualités. Leurs stratégies est de diversifier leurs fournisseurs, en se positionnant sur les marchés de l’Est de l’Europe et de plus en plus dans les pays du Maghreb. Ce choix a été adopté par les donneurs d’ordres européens, le plus grand réseau de sous-traitance au monde évalué à plus de 400 milliards d’euros, après avoir constaté des niveaux de défaillance trop importants par rapport à leurs critères de qualité surtout que les coûts de production en Asie tendent à augmenter sans oublier que ces marchés sont très éloignés.
MAGHREB emergent
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