«On aimerait bien jouer une équipe maghrébine, leur football est proche du nôtre, ça nous aide», disait Essaïd Belkalem vendredi sur les ondes de la Chaîne II.
Le vœu du défenseur central de l'EN est sans doute celui de la majorité de ses coéquipiers ; ils rêvent de retrouver le voisin à cause de considérations techniques et tactiques, mais, en réalité, ils rêvent d'un tel match depuis la raclée essuyée l'an dernier à Marrakech, celle qui a privé l'EN d'une CAN qui lui tendait pourtant les bras, d'autant que le groupe dans lequel était versée l'EN était loin d'être celui de la mort, avec les modestes équipes tanzanienne et centrafricaine. Ajoutons à cela que les Lions de l'Atlas n'arrivaient pas à trouver leurs repères eux qui venaient tout juste d'être pris en main par le Belge Gerets.
Ça brûle, ça brûle toujours
Il est vrai que l'effectif actuel comporte plusieurs nouveaux joueurs, vu le départ massif des cadres qui a eu lieu entre-temps, mais, plusieurs étaient présents lors de la sale soirée vécue par Benchikha et sa troupe au mois de juin 2011. Les joueurs se souviennent de ces moments pénibles, comme si c'était hier, d'où cette envie de vengeance qu'on ressent chaque jour un peu plus chez nos internationaux. Il faut dire que la fameuse défaite est restée en travers de la gorge de tout Algérien qui aime son pays, et dès le début du mois prochain, le public croisera les doigts pour que le match de la vengeance ait lieu.
L'EN s'est améliorée, autant en profiter
«Pour le vengeur, les représailles les plus réjouissantes s'exécutent un certain temps après l'affront. Il peut ainsi les préparer avec soin pour qu'elles frappent son adversaire au dépourvu, quand ce dernier n'est plus sur ses gardes. «Celle-ci n'est autre que l'explication du célèbre proverbe : «La vengeance est un plat qui se mange froid». Cela correspond parfaitement à la situation de nos joueurs qui ont de plus en plus soif de revanche. L'EN a gagné en maturité et développe désormais un jeu très proche de celui visé par l'ancien coach du PSG. Pourtant, il n'a pris en main cette équipe que depuis 10 mois, il a juste eu le temps de reconstruire sur des ruines, mais avec des bases et une matière plus solides. Vu le jeu «flamboyant» développé par l'EN récemment, les joueurs ont envie de bénéficier de cette chance de croiser le Maroc aujourd'hui et pas demain, car au royaume chérifien les choses n'ont pas vraiment bougé, contrairement à ce qui se passe chez nous, ce qui offre des conditions idoines pour prendre une belle revanche.
Jouer le Maroc maintenant, l'occasion ou jamais de lui rendre la monnaie de sa pièce
Avec des résultats catastrophiques lors de la dernière CAN et une sortie prématurée lors du premier tour, le Maroc de Gerets est loin d'avoir atteint son rythme de croisière. Il faut dire que l'ancien coach de l'OM, bien avant d'entamer sa mission à la tête des Lions de l'Atlas, a été sévèrement critiqué, d'abord à cause de son engagement en même temps avec Al-Hilal d'Arabie Saoudite, puis à cause d'un salaire faramineux qui a fait couler beaucoup d'encre au Maroc. Les relations tumultueuses qu'entretient le Lion de Requiem avec certains pros n'ont fait que rendre impossible le redressement, un tat de choses qui a bloqué l'avancement du projet marocain, au moment où l'EN avec Vahid a pu sortir la tête de l'eau. Pour Bougherra ans Co, l'heure de la revanche a sonné, si on hérite, bien sûr, du Maroc lors du tirage prévu dans 10 jours. Les Verts, en cas de qualification à la CAN aux dépens des coéquipiers de Chamakh, les priveront au passage d'enchaîner une seconde CAN. On leur aura ainsi rendu la monnaie de leur pièce, en plus, au bon moment.
Un autre faux pas, un vrai chaos
Le 4 juillet prochain à Johannesburg, les Verts éviteront plusieurs gros calibres. On n'aura pas droit au Nigeria, à la Côte d'Ivoire et au Cameroun, par exemple, mais, parmi les "risques" que les Verts courent, tomber sur le Maroc. Pour les rescapés du naufrage de Marrakech, ce n'est pas vraiment un risque, mais une occasion, car il ne peut pas y avoir pire résultat que l'humiliant 4-0 où Benchikha a prouvé ses limites. D'ailleurs, Vahid a évoqué ce match récemment, indiquant qu'il n'a jamais perdu avec un tel score, tirant au passage sur son prédécesseur en critiquant l'absence de réaction sur le terrain au fur et à mesure que l'EN encaissait les buts ce jour-là. Les indicateurs sont donc tous au vert, d'où le souhait de nos internationaux d'affronter le cher voisin dans un match qui se jouera sous le signe de la revanche et où l'élimination sera interdite, car si le Maroc nous sort une seconde fois consécutive de la course à la CAN, il y aura sans doute de grands dégâts.
Competition
Le vœu du défenseur central de l'EN est sans doute celui de la majorité de ses coéquipiers ; ils rêvent de retrouver le voisin à cause de considérations techniques et tactiques, mais, en réalité, ils rêvent d'un tel match depuis la raclée essuyée l'an dernier à Marrakech, celle qui a privé l'EN d'une CAN qui lui tendait pourtant les bras, d'autant que le groupe dans lequel était versée l'EN était loin d'être celui de la mort, avec les modestes équipes tanzanienne et centrafricaine. Ajoutons à cela que les Lions de l'Atlas n'arrivaient pas à trouver leurs repères eux qui venaient tout juste d'être pris en main par le Belge Gerets.
Ça brûle, ça brûle toujours
Il est vrai que l'effectif actuel comporte plusieurs nouveaux joueurs, vu le départ massif des cadres qui a eu lieu entre-temps, mais, plusieurs étaient présents lors de la sale soirée vécue par Benchikha et sa troupe au mois de juin 2011. Les joueurs se souviennent de ces moments pénibles, comme si c'était hier, d'où cette envie de vengeance qu'on ressent chaque jour un peu plus chez nos internationaux. Il faut dire que la fameuse défaite est restée en travers de la gorge de tout Algérien qui aime son pays, et dès le début du mois prochain, le public croisera les doigts pour que le match de la vengeance ait lieu.
L'EN s'est améliorée, autant en profiter
«Pour le vengeur, les représailles les plus réjouissantes s'exécutent un certain temps après l'affront. Il peut ainsi les préparer avec soin pour qu'elles frappent son adversaire au dépourvu, quand ce dernier n'est plus sur ses gardes. «Celle-ci n'est autre que l'explication du célèbre proverbe : «La vengeance est un plat qui se mange froid». Cela correspond parfaitement à la situation de nos joueurs qui ont de plus en plus soif de revanche. L'EN a gagné en maturité et développe désormais un jeu très proche de celui visé par l'ancien coach du PSG. Pourtant, il n'a pris en main cette équipe que depuis 10 mois, il a juste eu le temps de reconstruire sur des ruines, mais avec des bases et une matière plus solides. Vu le jeu «flamboyant» développé par l'EN récemment, les joueurs ont envie de bénéficier de cette chance de croiser le Maroc aujourd'hui et pas demain, car au royaume chérifien les choses n'ont pas vraiment bougé, contrairement à ce qui se passe chez nous, ce qui offre des conditions idoines pour prendre une belle revanche.
Jouer le Maroc maintenant, l'occasion ou jamais de lui rendre la monnaie de sa pièce
Avec des résultats catastrophiques lors de la dernière CAN et une sortie prématurée lors du premier tour, le Maroc de Gerets est loin d'avoir atteint son rythme de croisière. Il faut dire que l'ancien coach de l'OM, bien avant d'entamer sa mission à la tête des Lions de l'Atlas, a été sévèrement critiqué, d'abord à cause de son engagement en même temps avec Al-Hilal d'Arabie Saoudite, puis à cause d'un salaire faramineux qui a fait couler beaucoup d'encre au Maroc. Les relations tumultueuses qu'entretient le Lion de Requiem avec certains pros n'ont fait que rendre impossible le redressement, un tat de choses qui a bloqué l'avancement du projet marocain, au moment où l'EN avec Vahid a pu sortir la tête de l'eau. Pour Bougherra ans Co, l'heure de la revanche a sonné, si on hérite, bien sûr, du Maroc lors du tirage prévu dans 10 jours. Les Verts, en cas de qualification à la CAN aux dépens des coéquipiers de Chamakh, les priveront au passage d'enchaîner une seconde CAN. On leur aura ainsi rendu la monnaie de leur pièce, en plus, au bon moment.
Un autre faux pas, un vrai chaos
Le 4 juillet prochain à Johannesburg, les Verts éviteront plusieurs gros calibres. On n'aura pas droit au Nigeria, à la Côte d'Ivoire et au Cameroun, par exemple, mais, parmi les "risques" que les Verts courent, tomber sur le Maroc. Pour les rescapés du naufrage de Marrakech, ce n'est pas vraiment un risque, mais une occasion, car il ne peut pas y avoir pire résultat que l'humiliant 4-0 où Benchikha a prouvé ses limites. D'ailleurs, Vahid a évoqué ce match récemment, indiquant qu'il n'a jamais perdu avec un tel score, tirant au passage sur son prédécesseur en critiquant l'absence de réaction sur le terrain au fur et à mesure que l'EN encaissait les buts ce jour-là. Les indicateurs sont donc tous au vert, d'où le souhait de nos internationaux d'affronter le cher voisin dans un match qui se jouera sous le signe de la revanche et où l'élimination sera interdite, car si le Maroc nous sort une seconde fois consécutive de la course à la CAN, il y aura sans doute de grands dégâts.
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