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Des délégations étrangères et touristes y défilent: Constantine frémit

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  • Des délégations étrangères et touristes y défilent: Constantine frémit

    Pôle touristique de premier plan, monument historique et culturel par excellence, Constantine, cité du savoir et des savants, constitue aussi l'une des pierres angulaires les plus solides du système politique algérien. Ce n'est donc pas étonnant qu'elle soit devenue la destination la plus privilégiée des délégations étrangères. Considérée comme une ville stratégique et un symbole de la culture arabo-andalouse, Constantine qu'on appelle aussi «ville des Aigles» est une ancienne cité impériale qui impose par sa majestueuse position le respect aux regards de ses visiteurs. Après une longue hibernation qui n'est pas due uniquement à la crise sécuritaire qui a sévi durant les années 1990, mais aussi aux multiples fuites en avant de ses responsables locaux successifs, connaît notamment depuis la mise en service de deux hôtels portant le logo d'opérateurs hôteliers étrangers, une ruée remarquable de diplomates occidentaux et de visiteurs étrangers. Agée de plus de 2500 ans, la ville des Ponts s'étend sur un plateau rocheux de 649 mètres d'altitude, devant lequel de hautes personnalités ont manifesté leur admiration. Le programme de modernisation dont elle fait l'objet depuis une décennie et qui s'élève à plus de 7 milliards de dollars, en attendant la consommation de cinq autres milliards de dollars pour le compte du Plan quinquennal, doit certainement susciter l'appétit des plus importantes firmes internationales. Mais cet engouement étranger est-il seulement motivé par des considérations économiques? Cette question mérite d'être posée dans la mesure où Constantine a déjà reçu la visite de diplomates américains, français, italiens et britanniques sans que cette intense activité n'ait un impact sur l'évolution de l'ensemble des chantiers ouverts. Constantine ambitionne certes de devenir le plus grand pôle pharmaceutique du pays, mais quel rapport existe-t-il entre cet objectif et les nombreux séjours effectués dans cette ville par les différents hôtes étrangers? Pour le moment nul n'est encore en mesure d'apporter des éléments de réponse à cette interrogation. Une chose est cependant très sûre: il ne s'agit pas encore d'un véritable pont aérien entre Constantine et les capitales occidentales les plus importantes, mais il est d'ores et déjà clair que l'aspect protocolaire et touristique n'explique pas suffisamment tout ce «remue-ménage».
    Récemment, les Japonais et les Indonésiens ont succombé au charme du Vieux Rocher, à un tel point qu'ils ont manifesté leur désir de participer aux festivités célébrant le Cinquantenaire de l'Indépendance à partir de la ville chère à Ben Badis et à Malek Haddad, deux illustres figures constantinoises qui ont marqué l'histoire du pays. Que des personnalités étrangères de haut niveau se laissent envoûter par la beauté du site, cela est tout à fait normal. Il ne faut pas oublier que l'écrivain Alexandre Dumas avait consacré une description d'anthologie au monumental nid d'aigle et à sa périphérie.
    Les mots magiques inventés en cette circonstance par l'écrivain ont été consignés dans une ancienne brochure dédiée au paysage constantinois et aux différents mythes qui y sont nés. Il est même question de «Sidi M'hamed El Ghrab», cet homme transformé en corbeau selon la légende, lequel a eu droit par la suite à un mausolée où les gens venaient chercher «la baraka». Ceux qui se sont obstinés durant la tragédie nationale à taxer Constantine de ville à histoires et non d'histoire doivent revoir leur copie.
    L'antique Cirta, la rebelle qui a donné naissance à Massinissa et à des générations d'hommes et de femmes libres, demeurera toujours inaccessible aux dénigrements et aux colporteurs de mensonges qui ne pensent qu'à propager rumeurs et informations préfabriquées. Qualifiée d'antichambre du pouvoir, du moment que de nombreux responsables civils et militaires ont d'abord transité par cette ville avant de connaître la promotion, Constantine possède un réel ascendant moral et politique que même les étrangers semblent prendre en considération. Et c'est ce qui explique ce «forcing» amical exercé depuis un certain temps par de nombreux pays qui ont l'intention de s'introduire en Algérie par l'une de ses portes les plus sublimes.

    L'Expression

  • #2
    Constantine, la ville des ponts suspendus
    veni vidi vici .

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    • #3
      merci zirds pour les photos. magnifique machallah!

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      • #4
        pas de quoi
        veni vidi vici .

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