Le trafic de drogue prend de l’ampleur
Trente-neuf tonnes de kif saisies aux frontières ouest depuis le début de l'année
Trente‑neuf tonnes de kif ont été saisies à la frontière avec le Maroc depuis le début de l’année en cours, a révélé ce lundi 25 juin le responsable de la communication du deuxième groupement régional de la Gendarmerie nationale (GN) dans l'ouest du pays, le lieutenant‑colonel Abdelhamid Kechroud. Selon cet officier, qui s’exprimait en marge d’une visite du commandant de la Gendarmerie nationale, le Général‑Major Ahmed Boustila, dans la wilaya de Tlemcen, le trafic de « drogue a pris une grande ampleur ces derniers temps ». Pour faire face à cette situation, la gendarmerie nationale s’attelle à déployer ses unités opérationnelles dans les zones frontalières en fonction des changements observés sur le terrain, a expliqué ce responsable cité par l’APS.
« La modernisation des structures de la Gendarmerie nationale et le renforcement de ses infrastructures à proximité des zones frontalières à travers l’implantation de postes avancés et de points d’observation restent des moyens pour adapter les équipes de la Gendarmerie aux exigences et réalités du terrain ». Le même officier a également fait état du renforcement de la surveillance de la zone frontalière pour lutter contre le crime organisé transnational, notamment le trafic de stupéfiants, en sus d’une présence vigilante des gendarmes sur les axes routiers situés près des frontières.
Longue de près de 1 560 km, la frontière algéro‑marocaine, source de malentendus entre Alger et Rabat, est fermée depuis 1994 suite aux attentats de Marrakech attribués par le Maroc aux services algériens. En dépit des appels incessants des Marocains et de certains politiques algériens à la réouverture de la frontière, Alger campe sur sa position en raison notamment des crimes transnationaux comme le trafic de drogue et d’armes.
Dans un rapport du wali de Tlemcen – à la demande d’Ouyahia – datant du début de l’année en cours, il est fait état des marchandises illégalement introduites au Maroc, citant en premier lieu du cheptel, de l’essence, des matériaux de construction, des produits pharmaceutiques et cosmétiques ainsi que de l’électroménager. Il y a aussi le trafic de véhicules et d’hallucinogènes, sans compter l’immigration clandestine. Le Wali a en outre évoqué les conséquences de la situation en Libye sur une éventuelle réouverture des frontières. En février dernier, Ouyahia avait laissé entendre que les frontières seraient « rouvertes un jour ». Mais cela devra « se faire sur des bases solides », avait‑il précisé.
TSA
Trente-neuf tonnes de kif saisies aux frontières ouest depuis le début de l'année
Trente‑neuf tonnes de kif ont été saisies à la frontière avec le Maroc depuis le début de l’année en cours, a révélé ce lundi 25 juin le responsable de la communication du deuxième groupement régional de la Gendarmerie nationale (GN) dans l'ouest du pays, le lieutenant‑colonel Abdelhamid Kechroud. Selon cet officier, qui s’exprimait en marge d’une visite du commandant de la Gendarmerie nationale, le Général‑Major Ahmed Boustila, dans la wilaya de Tlemcen, le trafic de « drogue a pris une grande ampleur ces derniers temps ». Pour faire face à cette situation, la gendarmerie nationale s’attelle à déployer ses unités opérationnelles dans les zones frontalières en fonction des changements observés sur le terrain, a expliqué ce responsable cité par l’APS.
« La modernisation des structures de la Gendarmerie nationale et le renforcement de ses infrastructures à proximité des zones frontalières à travers l’implantation de postes avancés et de points d’observation restent des moyens pour adapter les équipes de la Gendarmerie aux exigences et réalités du terrain ». Le même officier a également fait état du renforcement de la surveillance de la zone frontalière pour lutter contre le crime organisé transnational, notamment le trafic de stupéfiants, en sus d’une présence vigilante des gendarmes sur les axes routiers situés près des frontières.
Longue de près de 1 560 km, la frontière algéro‑marocaine, source de malentendus entre Alger et Rabat, est fermée depuis 1994 suite aux attentats de Marrakech attribués par le Maroc aux services algériens. En dépit des appels incessants des Marocains et de certains politiques algériens à la réouverture de la frontière, Alger campe sur sa position en raison notamment des crimes transnationaux comme le trafic de drogue et d’armes.
Dans un rapport du wali de Tlemcen – à la demande d’Ouyahia – datant du début de l’année en cours, il est fait état des marchandises illégalement introduites au Maroc, citant en premier lieu du cheptel, de l’essence, des matériaux de construction, des produits pharmaceutiques et cosmétiques ainsi que de l’électroménager. Il y a aussi le trafic de véhicules et d’hallucinogènes, sans compter l’immigration clandestine. Le Wali a en outre évoqué les conséquences de la situation en Libye sur une éventuelle réouverture des frontières. En février dernier, Ouyahia avait laissé entendre que les frontières seraient « rouvertes un jour ». Mais cela devra « se faire sur des bases solides », avait‑il précisé.
TSA
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