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Vidéo débat chez Mediapart ''L'Algérie aujourd'hui, construire l'espoir ''

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  • Vidéo débat chez Mediapart ''L'Algérie aujourd'hui, construire l'espoir ''

    L'Algérie aujourd'hui, construire l'espoir -... par Mediapart
    Debat intéressant entre

    – Habiba Djahnine, documentariste, créatrice de Béjaïa docs
    – Malika Rahal, historienne, chercheuse à l'Institut d'Histoire du Temps présent (CNRS).
    –Amazigh Kateb, chanteur, musicien et fondateur de Gnawa diffusion
    – Souâd Belhaddad, comédienne, journaliste et écrivaine
    – Pierre Puchot, journaliste à Mediapart



    Dernière modification par Sioux foughali, 26 juin 2012, 02h44.

  • #2
    Barak'Allah ouf fik Sioux. Merci pour le partage, franchement c'est un débat très intéressant. Les interventions sont pas mal, notamment celle de l'historienne Malika Rahal.

    Amazigh Kateb a une réflexion sincère, ça sent le vécu ce qu'il dit même si je suis pas d'accord avec lui lorsqu'il parle de l'éducation de l'islam.
    Dernière modification par Arbefracom, 26 juin 2012, 03h50.
    Ya Allah, al Aziz, al Hakim. a7fadh jazair wa al maghareb al kabir

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    • #3
      Panel diversifié et intéressante discussion.

      Dernière modification par okba30, 26 juin 2012, 18h53.
      وإن هذه أمتكم أمة واحدة

      Commentaire


      • #4
        Barak'Allah ouf fik Sioux. Merci pour le partage, franchement c'est un débat très intéressant. Les interventions sont pas mal, notamment celle de l'historienne Malika Rahal.

        Allah I selmak Arbefracom
        Dernière modification par Sioux foughali, 26 juin 2012, 15h26.

        Commentaire


        • #5
          merci sioux
          on voit la petite soeur a nabila
          que dieu la benisse
          The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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          • #6
            @ Solas

            c'est donc Habiba Djahnine...elle dit des choses tres interessantes et a une approche pas si repandue , voire inedite et bien argumentée.
            Tres bien aussi son engagement pour les documentaires du temps present en Algerie

            Je la connaissais pas. Elle me fait une excellente impression . '' cerveau pas sale, de la bonne branche '' comme disaient les anciens ( mataphorisant comme ils respirent )

            __________________________________________________ ______________________________________

            Bonne continuation Madame, si par hasard vous passez lire ce forum


            .
            Dernière modification par Sioux foughali, 26 juin 2012, 18h21.

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            • #7
              Lettre à ma sœur Nabila Djahnine, assassinée il y 15 ans

              Projeté samedi à la cinémathèque d’Oran à l’initiative de l’Afepec et en présence de la réalisatrice Habiba Djahnine, le film Lettre à ma soeur cadre bien avec la célébration de la Journée internationale de la femme.

              Une date qu’on a tendance à folkloriser pour mieux taire les voix qui appellent au changement et à l’émancipation de la société. La voix de Nabila Djahnine, 15 ans après son assassinat à 29 ans , retentit encore, et ce film lui donne plus d’écho en donnant la parole à ses proches, ses camarades de lutte et d’innombrables anonymes qui ont croisé son chemin et à qui elle a peut-être ouvert les yeux sur d’autres façons de voir le monde.

              « Le film part de l’intime mais s’inscrit dans une vision plus large, du moins en tentant de cerner quelques éléments de l’histoire récente de l’Algérie », explique la réalisatrice pour qui c’est toujours avec une grande émotion qu’elle le présente, malgré le fait qu’il ait été réalisé en 2006, et qu’entre-temps, il a beaucoup tourné, y compris à travers le monde.

              En réponse à une question, elle indique que c’est surtout en Espagne, en Italie et en Argentine qu’il a été bien accueilli, sans doute parce que ces pays ont vécu la dictature ou le fascisme.

              « Les échanges étaient passionnants, et ce qui m’a fait plaisir, c’est cette compréhension des gens avec qui on a eu à débattre loin des stéréotypes et des visions manichéennes de la réalité, celle de l’Algérie en particulier », indique-t-elle en prônant le dialogue comme meilleur moyen de régler les problèmes.

              Le drame sur lequel est basée la trame du film renvoie à une période sombre, celle vécue par « un peuple qui trouve des difficultés à construire sa démocratie, mais il a construit la paix même à ses dépens, sinon, on serait encore dans une guerre sanglante ». Cependant, Habiba nuance en précisant à propos des événements : « Je ne dirais pas guerre civile mais entre le pouvoir et les islamistes, il était réducteur de tenter d’encadrer les gens dans les catégories ‘‘réconciliateurs’’ ou ‘‘éradicateurs’’. »

              Pour elle, il faut d’abord condamner le meurtre car rien ne peut le justifier. Comme sa sœur, Nabila ne s’inscrivait ni dans l’un ni dans l’autre, mais elle était engagée (elle était militante du parti socialiste des travailleurs) et était consciente du risque qui pesait sur elle. N’empêche, dynamique et bonne vivante (ses rires étaient célèbres), elle a été jusqu’au bout de ses convictions qu’elle a en partie exprimées dans un rare témoignage filmé, intégré dans le film et dans lequel elle s’érige contre l’intégrisme, le laxisme des pouvoirs publics et même des partis dits démocrates qui, selon elle, ne donnent pas assez d’importance à la question féminine.

              Pour la réalisatrice, les associations ont d’abord porté le combat des femmes de manière autonome et cite en exemple les grands rassemblements de la coordination de 1989 et les face-à-face violents avec le pouvoir lorsque cette question a été revendiquée dans la rue.

              Depuis, du chemin a été fait malgré les erreurs commises, mais qu’en reste-t-il aujourd’hui ? A cette question, elle opposera l’idée qu’aux formes de lutte de type engagement à gauche, d’autres formes d’action peuvent être envisagées, y compris individuellement.

              Son film par ailleurs ne manque pas d’attrait esthétique, et les silences qui le ponctuent sont motivés par la volonté de donner plus de poids aux paroles qui leur succèdent.

              Certaines images paraissent comme de véritables œuvres d’art, à l’exemple de cette scène de dialogue entre deux sœurs qui paraissent au-dessus des nuages sur les hauteurs de la ville de Béjaïa. Habiba Djahnine était également à Oran pour les besoins de tournage de son tout nouveau film consacré, dit-elle, aux luttes sociales.

              Par Djamel Benachour, El Watan
              The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

              Commentaire


              • #8
                Je trouve le débat très intéressant.

                Les présents ont pu mettre l'accent sur beaucoup de réalités, depuis l'amnésie qui s'est installée autour d'octobre 88, jusqu'à cette prophétie alarmiste!

                J'ai beaucoup aimé Mme Djahnine, quand elle a dit: " Aujourd’hui, les médias nous oublis et c'est tant mieux car jusque là, ils ont affreusement déformé notre image". Je trouve ça tellement vrai!

                vraiment bravo à tous les intervenants.
                Pour savoir ce que c'est que s'enrichir en donnant, il faut aimer!

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                • #9
                  bonjour

                  Construire l'espoir. Les élites prétendent le faire pour tous.

                  L'espoir, qu'est ce que c'est ?

                  Les élites se sont octroyées le monopole et le droit de le définir et l'objectiver. Elles chargent le concepts de sens et de mythes; elles produisent une littérature abondante sur l'espoir.

                  Elles nous disent, nous savons ce qu'est l'espoir, nous vous y ferons parvenir, nous savons ou nous devons mener l'humanité une et indifférente, l'espoir est une destination, nous connaissons les chemins qui vous y mèneront; écoutez notre bonne parole, suivez nos prescriptions, exécutez nos instructions, appliquez nos modèles et adoptez ses valeurs, vous et votre descendance serez récompensés.
                  Dernière modification par Gandhi, 27 juin 2012, 17h42.
                  Rebbi yerrahmek ya djamel.
                  "Tu es, donc je suis"
                  Satish Kumar; "Tout est lié, c'est le don qui est le lien naturel entre tout".

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                  • #10
                    @ Wisdom,

                    oui bien sûr, les autres aussi ont dit des choses interessantes et vraies.

                    Amazigh Kateb a bien rendu compte du rapport a des realités ( rapport à la periode de relative accalmie, barrages de securité ) et de ressentis

                    Souad Belhaddad a souligné justement les risques du deni de reconnaissance du statut de victime durant la periode de ''la guerre GIA'' , du ressentiment ,le risques des choses trop rentrées

                    et d'autres aussi

                    Mais notamment Habiba Djahnine a prononcé un mot qui est une clef de mon point de vue ....le mot ''desalienation''. Cette approche m'a plu . Son developpement sous cet angle etait tres bien . Le chantier de desaliénation est le chantier essentiel de construction algerienne . Cette desalienation est multiforme et multidirectionnelle . De ce point de vue je ne crois d'ailleurs pas que la Diaspora en general ou encore une grande part de l'elite politicoadministrative algerienne ( les responsables nationaux et locaux) soient fondamentalement des categories plus à même de porter cette desaliénation . ( beaucoup sont déjà OUT du fait de trop d'alienations, , affaire generationelle , c'est comme ça c'est la nature, la vie et l'Histoire , et c'est pas une critique ou une insulte ).


                    Pour me faire comprendre , la desalienation c'est par exemple l'intérêt recent pour le recouvrement d'une architecture , un urbanisme plus authentique en Ville et en zone rurale ( où y a aussi de tout) ...ce qui empêche pas de nouvelles voies à partir de l'inspiration initiale





                    @ Gandhi

                    ça se passe parfois comme cela

                    Commentaire


                    • #11
                      Mais notamment Habiba Djahnine a prononcé un mot qui est une clef de mon point de vue ....le mot ''desalienation''
                      Justement, On parlant de désaliénation, quand, Souad Belhadded avait trébuché sur le nom de Yasmina Khadra, Je crois que habiba Djahnine avait répliqué " je ne voulais pas te le rappeler celui là"? Honnêtement, je n'ai pas compris le malaise qui c'est installé! car après tout l’écrivain est une icône algérienne!
                      Ce rejet est il justement dans le cadre de cette désaliénation? Et à ces yeux Yasmina Khadra demeurera le lieutenant Mouhamed Bouleshoul?

                      Ou juste solidarité féminine, car rappelons-nous dans son livre "L’imposture des mots" Il y a eu une critique virulente à une certaine Dame algérienne du cercle intellectuel féminin qu'il appela Mme Hélas? page 132
                      Pour savoir ce que c'est que s'enrichir en donnant, il faut aimer!

                      Commentaire


                      • #12
                        @ Wisdom

                        je ne saurais te repondre mais en effet j'ai noté qu'elle avait glissé cette remarque

                        Commentaire

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