Quelques temps après la publication du rapport d’Amnesty International sur la situation alarmante de l’islamophobie en Europe, un article d’el mundo relate des témoignages de quelques espagnols ayant embrassé l’islam.
A travers leurs paroles, on peut cerner l’apaisement suite à la découverte la vérité du message divin, mais aussi un malaise, de l’incompréhension, et une certaine souffrance. Cette douleur provient de la difficulté de déclarer publiquement leur foi musulmane.
En Espagne, persiste une mauvaise image de l’islam
Selon Amnesty International, il y aurait en Espagne près de 2,3% de musulmans. Ce chiffre montre que l’islam a encore peu d’adeptes en Espagne à l’inverse d’autres pays européens, mais il est peut être biaisé en raison du malaise des musulmans qui parfois choisissent de le cacher. En effet, perdure encore en Espagne, une mauvaise image de l’islam qui provoque des réactions hostiles des gens sur les musulmans espagnols. Les convertis en particulier, sont souvent poussés à la discrétion quant à la pratique de leur foi. Rester discret sur son choix pour l’islam est bien évidemment, très mal vécu, mais s’impose parfois comme un ultime recours afin de vivre paisiblement, avec son entourage non musulman, et au travail.
Les préjugés et l’islamophobie persistent comme le confirment communément les témoignages recueillis. Les convertis dénoncent l’ensemble des médias et des politiques, principaux vecteurs d’une image négative de l’islam.
« Rentre dans ton pays » : une phrase qui revient sans cesse
Pour beaucoup d’espagnols, les musulmans sont encore et toujours considérés comme des étrangers. C’est ce qu’affirme par exemple Jennifer Chamizo, 25 ans, espagnole, et basque. Elle avait embrassé l’islam à l’âge de 20 ans. Pour elle, le moment de l’annonce officielle de son entrée en islam, ne se fit que tardivement. Cette étape fut difficile dans la mesure où elle a dû faire face au rejet radical de sa famille. Au départ, ses parents pensaient qu’il s’agissait seulement d’une bêtise de jeunesse, qui n’était qu’éphémère. Puis, quand, elle a avancé dans sa pratique en priant, sa mère ne pouvait plus supporter cela sous son toit. Elle s’est donc mariée, et a quitté le foyer familial pour vivre plus sereinement sa foi.
Au départ, Layla Hajar, une jeune espagnole de 27 ans, ignorait tout de l’islam. Intriguée, elle s’était informée sur l’islam afin de comprendre pourquoi tant de monde en disait du mal. « J’ai commencé à m’intéresser à l’islam après les attentats du 11 septembre » affirme-t-elle pour le quotidien. Alors, sa conversion se fit pas à pas. Mais tout comme Jennifer, elle mit du temps à l’annoncer à sa famille. Cela c’est mal passé avec son père, qu’elle décrit comme étant « fermé, et un peu raciste ».
Mariam, musulmane voilée, est une espagnole d’origine marocaine qui connu des agressions physiques à l’école, puis, le harcèlement au travail. Elle a été contrainte de quitter son hijab afin de pouvoir exercer son poste d’infirmière. Son contrat ne fut cependant pas renouvelé, à l’inverse de ceux de ses six collègues. Au bout d’un an d’envoi de CV, elle finit par trouver un poste de nuit, mais sous condition d’e ne pas porter le hijab. Elle finit par quitter l’Espagne pour vivre avec son mari en Allemagne.
Dissimuler sa foi : l’ultime recours pour vivre en paix
Le rapport de l’ONG dénonce les discriminations dont souffrent régulièrement les musulmans d’Europe. Des sondages effectués, Amnesty International en retire de la peur, de la méfiance et des opinions négatives sur les musulmans et la culture islamique plus généralement.
Toujours selon le rapport de d’Amnesty Internatioanle, des musulmans espagnols ont avoué devoir dissimuler leur foi. La raison ? L’intolérance persistante envers cette religion dans la société espagnole. Les musulmans sont souvent confrontés à la discrimination sur le marché du travail.
Avec les Pays-Bas, la Belgique, la France, et la Suisse, l’Espagne fait partie des cinq pays pour lesquels Amnesty International tire la sonnette d’alarme sur la situation des musulmans.*
Ajib.fr
A travers leurs paroles, on peut cerner l’apaisement suite à la découverte la vérité du message divin, mais aussi un malaise, de l’incompréhension, et une certaine souffrance. Cette douleur provient de la difficulté de déclarer publiquement leur foi musulmane.
En Espagne, persiste une mauvaise image de l’islam
Selon Amnesty International, il y aurait en Espagne près de 2,3% de musulmans. Ce chiffre montre que l’islam a encore peu d’adeptes en Espagne à l’inverse d’autres pays européens, mais il est peut être biaisé en raison du malaise des musulmans qui parfois choisissent de le cacher. En effet, perdure encore en Espagne, une mauvaise image de l’islam qui provoque des réactions hostiles des gens sur les musulmans espagnols. Les convertis en particulier, sont souvent poussés à la discrétion quant à la pratique de leur foi. Rester discret sur son choix pour l’islam est bien évidemment, très mal vécu, mais s’impose parfois comme un ultime recours afin de vivre paisiblement, avec son entourage non musulman, et au travail.
Les préjugés et l’islamophobie persistent comme le confirment communément les témoignages recueillis. Les convertis dénoncent l’ensemble des médias et des politiques, principaux vecteurs d’une image négative de l’islam.
« Rentre dans ton pays » : une phrase qui revient sans cesse
Pour beaucoup d’espagnols, les musulmans sont encore et toujours considérés comme des étrangers. C’est ce qu’affirme par exemple Jennifer Chamizo, 25 ans, espagnole, et basque. Elle avait embrassé l’islam à l’âge de 20 ans. Pour elle, le moment de l’annonce officielle de son entrée en islam, ne se fit que tardivement. Cette étape fut difficile dans la mesure où elle a dû faire face au rejet radical de sa famille. Au départ, ses parents pensaient qu’il s’agissait seulement d’une bêtise de jeunesse, qui n’était qu’éphémère. Puis, quand, elle a avancé dans sa pratique en priant, sa mère ne pouvait plus supporter cela sous son toit. Elle s’est donc mariée, et a quitté le foyer familial pour vivre plus sereinement sa foi.
Au départ, Layla Hajar, une jeune espagnole de 27 ans, ignorait tout de l’islam. Intriguée, elle s’était informée sur l’islam afin de comprendre pourquoi tant de monde en disait du mal. « J’ai commencé à m’intéresser à l’islam après les attentats du 11 septembre » affirme-t-elle pour le quotidien. Alors, sa conversion se fit pas à pas. Mais tout comme Jennifer, elle mit du temps à l’annoncer à sa famille. Cela c’est mal passé avec son père, qu’elle décrit comme étant « fermé, et un peu raciste ».
Mariam, musulmane voilée, est une espagnole d’origine marocaine qui connu des agressions physiques à l’école, puis, le harcèlement au travail. Elle a été contrainte de quitter son hijab afin de pouvoir exercer son poste d’infirmière. Son contrat ne fut cependant pas renouvelé, à l’inverse de ceux de ses six collègues. Au bout d’un an d’envoi de CV, elle finit par trouver un poste de nuit, mais sous condition d’e ne pas porter le hijab. Elle finit par quitter l’Espagne pour vivre avec son mari en Allemagne.
Dissimuler sa foi : l’ultime recours pour vivre en paix
Le rapport de l’ONG dénonce les discriminations dont souffrent régulièrement les musulmans d’Europe. Des sondages effectués, Amnesty International en retire de la peur, de la méfiance et des opinions négatives sur les musulmans et la culture islamique plus généralement.
Toujours selon le rapport de d’Amnesty Internatioanle, des musulmans espagnols ont avoué devoir dissimuler leur foi. La raison ? L’intolérance persistante envers cette religion dans la société espagnole. Les musulmans sont souvent confrontés à la discrimination sur le marché du travail.
Avec les Pays-Bas, la Belgique, la France, et la Suisse, l’Espagne fait partie des cinq pays pour lesquels Amnesty International tire la sonnette d’alarme sur la situation des musulmans.*
Ajib.fr
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