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Avion turc abattu : une reconnaissance offensive ?

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  • Avion turc abattu : une reconnaissance offensive ?

    L’Alliance atlantique n’envisage pas de possible intervention militaire après la destruction d’un avion de combat turc par la Syrie. « Nous considérons cet acte comme étant inacceptable et nous le condamnons dans les termes les plus forts », a néanmoins déclaré le secrétaire général de l'OTAN, Anders Fogh Rasmussen.

    Pour de nombreux analystes l’Alliance n’a fait que « froncer les sourcils ». L’incident avec l’avion a montré que les pays de l’OTAN n’allaient pas intervenir dans les affaires syriennes.
    Pendant longtemps Ankara et Damas était de bons amis. Mais avec le début du mouvement de contestation en Syrie les relations entre les deux pays se sont fortement dégradées. L’incident en question est en grand partie dû à cette modification du caractère des relations bilatérales. Quant à l’avion de combat turc, il s’agit d’un test de la DCA syrienne, est convaincu le politologue russe Léonid Polyakov.
    « Dans ces conditions le fait même de la violation de l’espace aérien syrien par un avion de combat turc aurait dû, à mon avis, donner lieu à une commentaire supplémentaire de la part des pays membres de l’OTAN. Il serait plus juste si les partenaires de la Turquie l’avait mis en garde contre ce comportement inadmissible ».
    Mais à y regarder de plus près, l’incident à la frontière turco-syrienne constitue un vrai cadeau pour la coalition occidentale. La Turquie aurait pu se présenter en victime d’agression et l’incident utilisé comme prétexte pour lancer une opération armée contre les partisans de Bachar al-Assad et ce en contournant encore les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU. L’OTAN a cependant montré qu’elle n’avait pas l’intention de passer à l’acte surtout après ce genre de test, estime l’expert militaire russe Alexandre Khramtchikhine.
    Pourtant pour le politologue Serguei Markov toute cette histoire se rapproche plutôt d’une reconnaissance offensive. Cette opération a été scrupuleusement préparée par l’Alliance en vue d’une intervention militaire en Syrie, estime-t-il. D’ailleurs, les forces extérieures y opèrent déjà les mercenaires étrangers se trouvant sur le territoire syrien et agissant pour le compte de l’opposition. Il n’y a qu’un pas à franchir pour envoyer les avions bombarder la Syrie.

    m.ruvr.ru

  • #2
    L’Alliance atlantique n’envisage pas de possible intervention militaire après la destruction d’un avion de combat turc par la Syrie. « Nous considérons cet acte comme étant inacceptable et nous le condamnons dans les termes les plus forts », a néanmoins déclaré le secrétaire général de l'OTAN, Anders Fogh Rasmussen.
    L'OTAN fait profil bas car il sait qu'une riposte est synonyme d'une troisuème guerre mondiale avec l'intervention de la Russie et de la Chine.

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