Les allocations chômage seront revalorisées de 2% à partir du 1er juillet, a annoncé l'Unédic mercredi, gestionnaire de l'assurance chômage, à l'issue d'un conseil d'administration.
Les chômeurs vont voir leurs allocations augmenter de 2% au 1er juillet. C'est ce qu'a annoncé l'Unedic, gestionnaire de l'assurance chômage, mercredi, à l'issue d'un conseil d'administration. Cette hausse a été approuvée en conseil d'administration par quatre organisations syndicales (CFDT, CFTC, FO et CFE-CGC) et deux patronales (Medef, UPA). La CGT et la CGPME se sont abstenues.
"L'environnement social difficile" et les derniers chiffres des demandeurs d'emploi annoncés mardi, 33.300 inscrits de plus (catégorie A sans activité) qu'en avril, ont été déterminants dans cet arbitrage, selon le président de l'Unédic Jean-François Pilliard (Medef).
En juillet 2011, l'allocation avait été revalorisée de 1,5% (1,2% en 2010). "Depuis des années, faute d'accord, les revalorisations étaient inférieures à l'inflation", a souligné dans un communiqué le numéro deux de la CFDT Laurent Berger, en se félicitant de cette décision.
L'Unédic devait aussi tenir compte de sa situation financière déficitaire, a expliqué son président lors d'un point presse. Pour 2012, l'organisme prévoit un déficit de 3 milliards d'euros et 4 milliards à la fin 2013. Au total, son déficit cumulé -la dette- devrait s'élever à 14,1 milliards d'euros à la fin 2012 et à 18,21 milliards à la fin 2013.
tf1
Les chômeurs vont voir leurs allocations augmenter de 2% au 1er juillet. C'est ce qu'a annoncé l'Unedic, gestionnaire de l'assurance chômage, mercredi, à l'issue d'un conseil d'administration. Cette hausse a été approuvée en conseil d'administration par quatre organisations syndicales (CFDT, CFTC, FO et CFE-CGC) et deux patronales (Medef, UPA). La CGT et la CGPME se sont abstenues.
"L'environnement social difficile" et les derniers chiffres des demandeurs d'emploi annoncés mardi, 33.300 inscrits de plus (catégorie A sans activité) qu'en avril, ont été déterminants dans cet arbitrage, selon le président de l'Unédic Jean-François Pilliard (Medef).
En juillet 2011, l'allocation avait été revalorisée de 1,5% (1,2% en 2010). "Depuis des années, faute d'accord, les revalorisations étaient inférieures à l'inflation", a souligné dans un communiqué le numéro deux de la CFDT Laurent Berger, en se félicitant de cette décision.
L'Unédic devait aussi tenir compte de sa situation financière déficitaire, a expliqué son président lors d'un point presse. Pour 2012, l'organisme prévoit un déficit de 3 milliards d'euros et 4 milliards à la fin 2013. Au total, son déficit cumulé -la dette- devrait s'élever à 14,1 milliards d'euros à la fin 2012 et à 18,21 milliards à la fin 2013.
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