Laurent Fabius bientôt à Alger pour donner une nouvelle impulsion aux relations bilatérales 27/06/2012
L’Algérie est pleinement engagée dans les ultimes préparatifs du cinquantenaire de l’indépendance du pays à partir du 5 juillet prochain. Une date anniversaire qui pour concerner en premier chef les algériens ne laissent pas pour autant indifférents une large frange de la société française qui a des liens affectifs et historiques avec « le paradis perdu ».
C’est dans cette ambiance de commémoration et de mémoire que les relations entre Alger et Paris sont appelées à connaitre une nouvelle dynamique. Du moins est-il espéré des deux côtés. Et cela à la faveur de la prochaine visite que compte effectuer à Alger le nouveau chef de la diplomatie française Laurent Fabius.
C’est le porte-parole du Quai d’ Orsay, Bernard Valéro qui a annoncé officiellement cette prochaine visite. Elle interviendra« à brève échéance » dit-il sans donner d’indications précises.
«Le ministre des Affaires étrangères a bien l’intention d’effectuer, à brève échéance, un déplacement en Algérie, à une date qui sera annoncée en liaison avec nos partenaires algériens », a précisé lors d’un point-presse le porte-parole du ministère, Bernard Valero.
Les présidents français et algérien ont décidé « de donner une nouvelle impulsion à la relation bilatérale franco-algérienne », a-t-il rappelé. C’était lors d’un échange téléphonique entre le président Bouteflika et François Hollande au lendemain de l’élection de ce dernier à la présidence de la république.
« Cette relation est exceptionnelle à bien des égards. Elle est marquée par une histoire commune et par des liens humains très denses. Le moment est particulièrement favorable à cette nouvelle impulsion. La France et l’Algérie sont décidées à avancer de concert pour développer leurs relations bilatérales », a ajouté Bernard Valéro.
Si les relations entre Alger et Paris ont été par des tensions permanentes à cause du tempérament du président sortant Nicolas Sarkozy , sont –elles appelées à plus de sérénité avec son successeur François Hollande qu’on dit avoir un « meilleur feeling » avec l’Algérie, un pays qu’il connait bien.
En tous cas, une bonne relation entre l’Algérie et la France est une clé pour la réussite d’une politique arabe de la France. C’est du moins la conviction de l’ex premier ministre de Chirac, Dominique de Villepin, qui a affirmé hier que la réconciliation de son pays avec l’Algérie est la « clé » d’une nouvelle politique arabe de la France, appelant à assumer l’histoire même si elle est douloureuse.
« J’ai la conviction que la clé d’une nouvelle politique arabe de la France, c’est une nouvelle relation de la France et de l’Algérie fondée sur une réconciliation historique comme nous l’avons fait avec l’Allemagne », a-t-il dit, dans une tribune parue dans le quotidien français Le Monde.
Pour le fondateur du mouvement République solidaire en 2010, cela passe par des « signaux forts, notamment une visite du chef de l’État chez nos partenaires de la région, pour montrer que nous sommes aux côtés des peuples ».
« Il faut aussi, même si c’est difficile par ces temps de disette budgétaire, pouvoir mettre autour d’une table des investisseurs privés européens et des bailleurs de fonds publics pour lancer de grands projets pour la relance économique essentielle à la stabilité politique de la région », a-t-il ajouté.
« Je veux que nous assumions aussi l’originalité de notre message et de notre relation avec le monde arabe, qui doit nous conduire à exprimer à la fois notre amitié et nos inquiétudes. Assumons enfin, et c’est le plus difficile, notre histoire, même quand elle est douloureuse », a-t-il conclu.Alterinfo.net
L’Algérie est pleinement engagée dans les ultimes préparatifs du cinquantenaire de l’indépendance du pays à partir du 5 juillet prochain. Une date anniversaire qui pour concerner en premier chef les algériens ne laissent pas pour autant indifférents une large frange de la société française qui a des liens affectifs et historiques avec « le paradis perdu ».
C’est dans cette ambiance de commémoration et de mémoire que les relations entre Alger et Paris sont appelées à connaitre une nouvelle dynamique. Du moins est-il espéré des deux côtés. Et cela à la faveur de la prochaine visite que compte effectuer à Alger le nouveau chef de la diplomatie française Laurent Fabius.
C’est le porte-parole du Quai d’ Orsay, Bernard Valéro qui a annoncé officiellement cette prochaine visite. Elle interviendra« à brève échéance » dit-il sans donner d’indications précises.
«Le ministre des Affaires étrangères a bien l’intention d’effectuer, à brève échéance, un déplacement en Algérie, à une date qui sera annoncée en liaison avec nos partenaires algériens », a précisé lors d’un point-presse le porte-parole du ministère, Bernard Valero.
Les présidents français et algérien ont décidé « de donner une nouvelle impulsion à la relation bilatérale franco-algérienne », a-t-il rappelé. C’était lors d’un échange téléphonique entre le président Bouteflika et François Hollande au lendemain de l’élection de ce dernier à la présidence de la république.
« Cette relation est exceptionnelle à bien des égards. Elle est marquée par une histoire commune et par des liens humains très denses. Le moment est particulièrement favorable à cette nouvelle impulsion. La France et l’Algérie sont décidées à avancer de concert pour développer leurs relations bilatérales », a ajouté Bernard Valéro.
Si les relations entre Alger et Paris ont été par des tensions permanentes à cause du tempérament du président sortant Nicolas Sarkozy , sont –elles appelées à plus de sérénité avec son successeur François Hollande qu’on dit avoir un « meilleur feeling » avec l’Algérie, un pays qu’il connait bien.
En tous cas, une bonne relation entre l’Algérie et la France est une clé pour la réussite d’une politique arabe de la France. C’est du moins la conviction de l’ex premier ministre de Chirac, Dominique de Villepin, qui a affirmé hier que la réconciliation de son pays avec l’Algérie est la « clé » d’une nouvelle politique arabe de la France, appelant à assumer l’histoire même si elle est douloureuse.
« J’ai la conviction que la clé d’une nouvelle politique arabe de la France, c’est une nouvelle relation de la France et de l’Algérie fondée sur une réconciliation historique comme nous l’avons fait avec l’Allemagne », a-t-il dit, dans une tribune parue dans le quotidien français Le Monde.
Pour le fondateur du mouvement République solidaire en 2010, cela passe par des « signaux forts, notamment une visite du chef de l’État chez nos partenaires de la région, pour montrer que nous sommes aux côtés des peuples ».
« Il faut aussi, même si c’est difficile par ces temps de disette budgétaire, pouvoir mettre autour d’une table des investisseurs privés européens et des bailleurs de fonds publics pour lancer de grands projets pour la relance économique essentielle à la stabilité politique de la région », a-t-il ajouté.
« Je veux que nous assumions aussi l’originalité de notre message et de notre relation avec le monde arabe, qui doit nous conduire à exprimer à la fois notre amitié et nos inquiétudes. Assumons enfin, et c’est le plus difficile, notre histoire, même quand elle est douloureuse », a-t-il conclu.Alterinfo.net
Commentaire