Dans le contexte des révolutions arabes, la réconciliation avec l'Algérie est la clé d'une nouvelle politique arabe de la France, a estimé, ce mercredi 27 juin, Dominique de Villepin, ancien Premier ministre et ex‑ministre des Affaires étrangères français.
« J'ai la conviction que la clé d'une nouvelle politique arabe de la France, c'est une nouvelle relation de la France et de l'Algérie fondée sur une réconciliation historique comme nous l'avons fait avec l'Allemagne », écrit‑il dans une tribune publiée par le quotidien Le Monde daté de demain.
« L'Algérie semble immobile. Elle se débat avec la mémoire de ses passés, de son indépendance, de sa guerre civile meurtrière. Soyons au rendez‑vous de la réconciliation », ajoute l’ancien Premier ministre de Jacques Chirac. Cette réconciliation passe par « des signaux forts, notamment une visite du chef de l'État chez nos partenaires de la région, pour montrer que nous sommes aux côtés des peuples », écrit‑il encore en rappelant notamment l’accueil populaire réservé à Jacques Chirac lors de sa visite en Algérie. L’appel de Dominique de Villepin intervient alors qu’Alger et Paris tentent de renouer après plusieurs années de relations difficiles et conflictuelles.
Dans sa tribune, Dominique de Villepin plaide plus globalement en faveur d’une nouvelle politique arabe de la France dans un contexte difficile dans la région du Maghreb et du Moyen‑Orient. « Il y a deux risques que nous devons éviter. Le premier, c'est celui d'une radicalisation identitaire des révolutions arabes (…) Le salafisme a le vent en poupe parce qu'il apporte une réponse radicale face à la désespérance sociale. Le deuxième risque, c'est celui de la balkanisation du Moyen‑Orient et de l'Afrique du Nord avec l'essor des aspirations séparatistes face à des États écroulés », écrit‑il.
TSA
« J'ai la conviction que la clé d'une nouvelle politique arabe de la France, c'est une nouvelle relation de la France et de l'Algérie fondée sur une réconciliation historique comme nous l'avons fait avec l'Allemagne », écrit‑il dans une tribune publiée par le quotidien Le Monde daté de demain.
« L'Algérie semble immobile. Elle se débat avec la mémoire de ses passés, de son indépendance, de sa guerre civile meurtrière. Soyons au rendez‑vous de la réconciliation », ajoute l’ancien Premier ministre de Jacques Chirac. Cette réconciliation passe par « des signaux forts, notamment une visite du chef de l'État chez nos partenaires de la région, pour montrer que nous sommes aux côtés des peuples », écrit‑il encore en rappelant notamment l’accueil populaire réservé à Jacques Chirac lors de sa visite en Algérie. L’appel de Dominique de Villepin intervient alors qu’Alger et Paris tentent de renouer après plusieurs années de relations difficiles et conflictuelles.
Dans sa tribune, Dominique de Villepin plaide plus globalement en faveur d’une nouvelle politique arabe de la France dans un contexte difficile dans la région du Maghreb et du Moyen‑Orient. « Il y a deux risques que nous devons éviter. Le premier, c'est celui d'une radicalisation identitaire des révolutions arabes (…) Le salafisme a le vent en poupe parce qu'il apporte une réponse radicale face à la désespérance sociale. Le deuxième risque, c'est celui de la balkanisation du Moyen‑Orient et de l'Afrique du Nord avec l'essor des aspirations séparatistes face à des États écroulés », écrit‑il.
TSA
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