Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Les partisans de la guerre affûtent leurs armes - Grandes manœuvres au Sahel

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Les partisans de la guerre affûtent leurs armes - Grandes manœuvres au Sahel

    Paris cherche à rallier les pays de la Cédéao à l’option armée au Mali pour contourner le refus d’Alger l Le chaos n’est pas si loin…


    Au Sahel, plus précisément au Mali, la situation va de mal en pis. Des affrontements meurtriers à l’arme lourde se sont déclenchés hier à Gao, au nord, entre les membres de la rébellion touareg du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) et les islamistes du Mouvement pour l’unicité et le Jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao). «On entend des coups de feu, les combattants du Mujao et du MNLA se tirent dessus, on a peur», a déclaré à l’AFP Nina Oumarou, sœur de l’élu municipal, Idrissa Oumarou, assassiné lundi soir par des hommes armés.

    Ces affrontements interviennent au lendemain de violentes manifestations à Gao d’habitants indignés par l’assassinat du conseiller municipal, par ailleurs enseignant et membre du parti du président malien de transition, Dioncounda Traoré. Des hommes armés non identifiés ont tiré sur des centaines de manifestants, faisant au moins un mort et une dizaine de blessés. Des citoyens ont accusé le MNLA d’avoir ouvert le feu sur la foule, ce que ce mouvement a catégoriquement démenti, parlant d’une «manipulation» du Mujao. Les deux groupes belligérants ont alors fait parler la poudre, notamment dans le quartiers dit Château rouge, où les combattants du Mujao ont attaqué le camp de la ville tenu par les combattants du MNLA. Pendant ce temps, l’autre mouvement islamiste Ançar Eddine, qui contrôle «religieusement» Tombouctou, suit de près la scène, dans l’espoir de tirer profit de cette guerre «fratricide» entre le MNLA et le Mujao.

    Une situation tendue qui inquiète au plus haut point les chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao). Ils doivent d’ailleurs se réunir à nouveau demain à Yamoussoukro (Côte d’Ivoire) pour discuter de l’envoi d’une force armée au Mali, soumis à une demande formelle des autorités de transition de Bamako.
    Précisément, le président Abdelaziz Bouteflika avait reçu, lundi, l’envoyé spécial de son homologue ivoirien Alassane Ouattara, chef en exercice de la Cédéao. De son côté, Djibril Bassole, ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso, pays chargé par les Etats d’Afrique de l’Ouest d’une médiation au Mali, est arrivé hier à Alger en visite de travail.


    Un curieux «Monsieur Sahel» de la France…


    Le même jour s’est ouvert à Alger la 9e session de la réunion du Comité international des services de renseignement et de sécurité africains (Cissa). Comme il fallait s’y attendre, la situation au Mali a polarisé l’attention des participants. Mais le pas n’a pas encore été franchi, s’agissant de l’éventuel recours à la force, comme le souhaitent certains pays, dont la France.
    L’Algérie reste toujours attachée à une solution «politique négociée» pour pacifier non pas uniquement le Nord mais tout le Mali. Cependant, les pays de la Cédéao subissent des pressions pour faire valider l’option militaire. La France est ainsi à la pointe des pays qui souhaitent une intervention militaire. Elle a d’ailleurs désigné un ex-ambassadeur, Jean Felix-Paganon comme «représentant spécial pour le Sahel» qui est déjà à pied d’œuvre à Bamako.

    Ce curieux «Monsieur Sahel» devrait aussi se rendre «dans les prochains jours dans plusieurs autres pays de la région», selon le Quai d’Orsay. Cet envoyé spécial a pour mission de dresser un constat in situ pour mettre au point un «plan d’action pour le Sahel».
    Un «plan» qui devrait être soumis à la mi-juillet aux autorités algériennes à l’occasion de la visite annoncée du MAE français, Laurent Fabius, pour une éventuelle caution. Mais rien ne dit qu’Alger va se départir de son attitude de non-ingérence mais aussi de sa peur légitime pour un pays frontalier d’une «afghanisation» du Mali et par extension de tout le Sahel. L’heure est plus que jamais aux grandes manœuvres dans cette région.

    El Watan - Hassan Moali

  • #2
    La France est ainsi à la pointe des pays qui souhaitent une intervention militaire

    .Elle a d’ailleurs désigné un ex-ambassadeur, Jean Felix-Paganon comme «représentant spécial pour le Sahel» qui est déjà à pied d’œuvre à Bamako.
    Que la France ose et intervient militairement ....
    les africains n admettent plus de recevoir des leçons de la France ( cote d ivoire et Libye ont donné des leçons aux africains )
    mon avis

    Je crois pas avec Hollande intervient directement puisque il sera en contradiction avec sa politique extérieur ( il est entrain de retirer les troupes françaises de l Afghanistan ) , il est pour la paix dans le monde
    A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

    Commentaire

    Chargement...
    X