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Serge July quitte Libération

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  • Serge July quitte Libération

    La presse écrite se porte très mal en France et face aux déficits qui s’accumulent les journaux, surtout les quotidiens se rapprochent inexorablement vers leurs fermetures. Libération voit Serge July qui annonce sa démission pour essayer de sauver le journal son journal cédant ainsi au désir de l'actionnaire principal Edouard de Rothschild qui avait demandé son départ.
    Libération sans July ne sera plus Libé est ce que son départ permettra au journal de refaire surface? Rien n'est moins sur.

    ====

    «Le chef d'orchestre que j'ai été vous dit adieu ». Devant une rédaction émue et silencieuse, Serge July a lu ce matin un petit texte par lequel il confirmait sa démission. Après 34 ans passés à la tête de Libération, quotidien qu’il a fondé avec Jean-Paul Sartre en 1972, le PDG du quotidien s’en va. Il cède aux exigences d’Edouard de Rothschild, l’actionnaire principal qu’il a lui-même fait entrer au capital du quotidien, et qui demandait son départ pour y rester.

    La rédaction de Libération était réunie en conférence lorsque Serge July a lu son discours. «Je vais m'adresser à vous pour la dernière fois. Je vais présenter ma démission au conseil d'administration dans quelques minutes», a-t-il déclaré en guise d’introduction. « Nous avons connu d'immenses succès, ensemble, nous avons raconté l'histoire d'un tiers de siècle », a-t-il poursuivi devant les journalistes.

    Le départ de July n’est pas une surprise. Edouard de Rothschild, qui possède 38,8% du capital de Libération, l’a exigé voici 15 jours. Mercredi soir, le personnel de Libération a accepté l’idée d’une cogérance temporaire du quotidien, qui sera dirigé à la fois par Vittorio de Filippis, gérant de la Société civile des personnels de Libération, deuxième actionnaire du journal à 18,4%, et par Philippe Clerget, ancien directeur du magazine L’Usine Nouvelle, nommé par Rothschild.

    Une page qui se tourne


    Antoine de Gaudemar, directeur de la rédaction du quotidien, a indiqué qu’il avait décidé «en accord» avec Serge July «d'accompagner cette période de transition pour défendre les intérêts de la rédaction et du journal».

    Avec le départ de Serge July, c’est une page qui se tourne, non seulement pour le quotidien, mais aussi pour la presse française. Le charismatique patron de Libération a longtemps incarné un certain renouveau du journalisme, proposant avec son quotidien des formules et un traitement originaux de l’actualité. La recette, qui a fait son succès pendant les années 1970 et 1980, n’a pas tenu le choc de la crise que traverse la presse écrite depuis les années 1990.

    Accumulant les pertes, Libération a été forcé d’ouvrir son capital, puis d’accepter un plan social, destiné à réaliser 5 millions d’euros d’économie, et qui s’est soldé par le départ de 52 postes. Mais l’accumulation des déficits n’a fait qu’accentuer le conflit entre la direction du quotidien et son actionnaire principal, qui a fini par exiger la démission de Serge July et de son directeur général, Louis Dreyfus, comme préalable à toute recapitalisation. Une exigence à laquelle l’emblématique PG, « infiniment triste », s’est résolu jeudi. Il a quitté la rédaction de Libération sous une salve d’applaudissements.


    Par Le figaro

  • #2
    ben moi...

    j ai pas la larme a l oeil.
    je l ai lu depuis le milieu des annees 70 avec bcp de passion et plus encore.
    je n ai arrete qu il y a 6 mois en gros.
    mais de deceptions en deceptions j ai finis par quitter July et son gros cigare.
    je ne lis plus de quotidien aujourd hui.

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    • #3
      Bon debaras.

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