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    Ils organiseront un meeting le 12 juillet

    Les frondeurs du FFS en appellent à l'arbitrage populaire


    TSA - Sonia Lyes

    Les frondeurs du FFS, réunis ce jeudi 28 juin à Tizi Ouzou, ont décidé à l’unanimité d’y organiser un meeting populaire le 12 juillet prochain, a indiqué à TSA Samir Bouakouir, ex‑représentant du FFS à l’étranger. Ce meeting, qui inaugure une série d’actions, s’inscrit dans une démarche de « rassemblement et de préservation du FFS », selon M. Bouakouir. « Même Ali Laskri, est le bienvenu à ce meeting. Il pourra intervenir pour donner sa vision s’il le souhaite », a‑t‑il ajouté.
    Un comité chargé de préparer le meeting a été mis en place à l’issue de la réunion qui s’est achevée en début de soirée. Ce recours à l’arbitrage des militants et des sympathisants est justifié par le refus de dialogue et de débat par la direction, selon les frondeurs.

    « Il s agit pour nous de défendre la ligne originelle du FFS, laquelle s’inscrit dans une stratégie de rupture radicale et pacifique avec le système », explique Samir Bouakouir. « On refuse que le FFS s’inscrive dans une stratégie de succession clanique à Bouteflika. Le FFS doit rester autonome », a‑t‑il ajouté. « La préservation du FFS est un enjeu central qui concerne toute la population », a‑t‑il précisé. Les frondeurs devraient rendre publique vendredi 29 juin une déclaration sanctionnant les travaux.
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    Le langage ordurier a baissé d'un cran, ou bien relayé différement par les médias. Après quelques explications et concertations, les discidents qui semblent vouloir opérer une OPA sur le FFS justifié publiquement par un soi disant refus de soutenir le candidat probable du FFS à la présidentielle de 2014, Hamrouche, stratégie de rapprochement du FFS avec le FLN de Mehri et de Hamrouche opérée par Ait Ahmed depuis les années 90.

    Après avoir usé du langage ordurier, sabordé la campagne électorale du FFS, et essuyé différents échecs sur leurs opérations d'OPA, il veulent impliquer par des meetings populaires ouverts à toutes les tendances de la société, quelqu'en soi leur attachement ou pas à ce parti, quelqu'en soi leurs intérêts tactiques ou stratégiques concernant les échéances 2014, permettant de faire barrage au soutien du FFS à la candidature de Hamrouche. Ils ouvrent un grave précédent dans l'organisation même des partis politiques, et ouvrent grand la porte à tout ceux, à l'intérieur du pouvoir ou à l'extérieur, partagent les mêmes objectifs, saborder le FFS, et disqualifier la candidature de Hamrouche. L'aventurisme politique semble proportionnel au radicalisme supposé de ces frondeurs...

    La culture du secret qui prévaut dans un parti d'opposition comme le FFS depuis sa création devrait évoluer vers une meilleure maitrise de la communication politique, notamment concernant une stratégie de soutien pour une candidature probablement anticipée de Hamrouche, mais qui pourrait assainir le climat politique interne...
    Othmane BENZAGHOU

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    • #3
      Après le congrès 2000, Samir Bouakouir avait rejoint le clan des Bahloul avec Tabbou, Ali Laskri et les autres.

      De 2000 à avril 2012, on ne l'avait pas entendu défendre les principes démocratiques qui ont été bafoués au congrès 2000 et par la suite. Il avait même accepté d'être secrétaire national chargé de l'émigration. Il avait participé à la " casse " du FFS émigration.

      Candidat malheureux en 2012, il se réveille après être dessaisi de son mandat de secrétaire national.

      A sa place, je préférerai me racheter en me consacrant sur le travail de militantisme à la base.

      P.

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      • #4
        Ils appellent à un grand meeting populaire
        Les contestataires du FFS veulent une rupture radicale avec le système


        TSA - Sonia Lyes

        Les contestataires du FFS, réunis hier jeudi à Tizi Ouzou, ont exprimé « leur détermination à poursuivre la mobilisation pour la sauvegarde du FFS, son unité et sa cohésion, et la réaffirmation claire de sa ligne politique originelle », indique un communiqué rendu public ce vendredi 29 juin. Ces cadres et militants, qui ont appelé à un grand meeting populaire le 12 juillet prochain à Tizi Ouzou, dénoncent « l’arrogance et le sectarisme d’une direction, instrumentalisée par certains cercles du pouvoir, plus prompts à prononcer des "fetwas staliniennes" et à établir des listes noires de triste mémoire qu’à répondre aux appels au rassemblement et à l’ouverture d’un vrai débat démocratique ».

        Mais malgré cette violente charge, ces cadres et militants, dans « un souci de rassemblement », selon Samir Bouakouir, ont convié la direction actuelle à s’exprimer au cours du meeting. « Conscients des enjeux politiques majeurs auxquels est confrontée notre jeune Nation, les cadres et militants du FFS appellent les Algériennes et les Algériens à venir assister massivement au meeting populaire national le 12 juillet 2012 à Tizi Ouzou. Les représentants de la direction actuelle du FFS sont cordialement invités à venir s’exprimer librement ! » note le communiqué.

        Selon les contestataires, « l’impasse politique, consécutive au coup de force du 10 mai, est totale ». « Aucun signe, aucun acte, ne laisse supposer une volonté d’engager le pays dans une transition démocratique. Notre pays demeure l’otage d’une mafia politico‑financière qui a fait main‑basse sur les richesses du pays, les dilapidant dans une impunité totale, hypothéquant ainsi l’avenir de générations entières », écrivent‑ils. C’est pourquoi, dans « ce contexte délétère, porteur de graves périls pour la cohésion nationale », ils s’interrogent sur le « mutisme politique de la direction du FFS et les réelles motivations d’un retournement stratégique à travers une intégration dans des enjeux claniques en contradiction totale avec la mission historique du parti, celle de la construction d’une alternative démocratique ».

        À l’occasion du cinquantenaire de l’indépendance, ils réaffirment « l’exigence d’une rupture radicale et pacifique avec un système historiquement condamné, politiquement inefficient et négateur du droit imprescriptible du peuple Algérien à l’autodétermination, individuel et collectif ».

        Après avoir assisté à la réunion, l’ex‑Premier secrétaire du FFS, Karim Tabbou, s’est retiré pour protester contre la présence des « frondeurs de 2006 » qui ont mené, selon lui, un travail de sape au sein du parti. « Nous avons convenu de travailler sur la base de la lettre adressés par les cadres et les militants à Hocine Aït Ahmed […] Je ne veux pas que l’action soit une bataille organique pour le contrôle de l’Appareil. Je ne suis pas dans une logique de règlements de compte, mais je reste engagé pour rendre au FFS sa ligne politique originelle », a‑t‑il déclaré ce vendredi à TSA.
        Othmane BENZAGHOU

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