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Le taux de réussite au baccalauréat a atteint cette année les 70%, selon les premiers résultats mis sur le site de l’Office national des examens et concours (ONEC).
En augmentation de près de 8% par rapport à 2011 (62%). Ce taux de réussite est le plus élevé depuis l’indépendance. En effet, trois candidats sur quatre ont décroché ce fameux sésame indispensable à la poursuite des études supérieures. Ainsi, sur les 600 000 inscrits, quelque 400 000 candidats ont eu leur bac. D’après les premières données disponibles, Alger serait en tête avec un taux de réussite de 72%. Tizi Ouzou la talonne de près et reste ainsi parmi les premières wilayas en termes de taux de réussite.
Les wilayas du Sud, comme Tamanrasset et Illizi auraient eu de meilleurs résultats que les années précédentes, si l’on se fie aux premières estimations. Le site de l’ONEC était difficilement accessible tout au long de la journée d’hier en raison du nombre important des consultations. Les résultats officiels et définitifs seront communiqués comme prévu le 2 juillet par le ministère de l’Education nationale. Ils seront également affichés au niveau des lycées et des académies pour les candidats libres. Si les nouveaux bacheliers doivent se réjouir, les premiers responsables du secteur de l’Enseignement supérieur, eux en revanche, auront affaire à un véritable casse-tête : celui d’assurer un nombre de places pédagogiques suffisant pour accueillir ces centaines de milliers d’étudiants qui s’ajouteront au million déjà inscrit.
Mais cette augmentation du taux de réussite reflète-t-il une véritable amélioration de la qualité de l’enseignement et du niveau pédagogique des candidats ? D’aucuns pensent que le niveau des élèves est en constante régression et le bac perd d’année en année de sa valeur au point qu’il n’en a presque plus. Les enseignants à l’université le confirmeront aisément. Avec 70% de réussite, le bac est devenu une formalité. Et encore. Avoir 30% d’échecs dans un système aussi laxiste que le nôtre, c’est tout de même énorme.
Mokrane Ait Ouarabi - El Watan.
En augmentation de près de 8% par rapport à 2011 (62%). Ce taux de réussite est le plus élevé depuis l’indépendance. En effet, trois candidats sur quatre ont décroché ce fameux sésame indispensable à la poursuite des études supérieures. Ainsi, sur les 600 000 inscrits, quelque 400 000 candidats ont eu leur bac. D’après les premières données disponibles, Alger serait en tête avec un taux de réussite de 72%. Tizi Ouzou la talonne de près et reste ainsi parmi les premières wilayas en termes de taux de réussite.
Les wilayas du Sud, comme Tamanrasset et Illizi auraient eu de meilleurs résultats que les années précédentes, si l’on se fie aux premières estimations. Le site de l’ONEC était difficilement accessible tout au long de la journée d’hier en raison du nombre important des consultations. Les résultats officiels et définitifs seront communiqués comme prévu le 2 juillet par le ministère de l’Education nationale. Ils seront également affichés au niveau des lycées et des académies pour les candidats libres. Si les nouveaux bacheliers doivent se réjouir, les premiers responsables du secteur de l’Enseignement supérieur, eux en revanche, auront affaire à un véritable casse-tête : celui d’assurer un nombre de places pédagogiques suffisant pour accueillir ces centaines de milliers d’étudiants qui s’ajouteront au million déjà inscrit.
Mais cette augmentation du taux de réussite reflète-t-il une véritable amélioration de la qualité de l’enseignement et du niveau pédagogique des candidats ? D’aucuns pensent que le niveau des élèves est en constante régression et le bac perd d’année en année de sa valeur au point qu’il n’en a presque plus. Les enseignants à l’université le confirmeront aisément. Avec 70% de réussite, le bac est devenu une formalité. Et encore. Avoir 30% d’échecs dans un système aussi laxiste que le nôtre, c’est tout de même énorme.
Mokrane Ait Ouarabi - El Watan.
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