Les résultats de l’OPV d’Addoha ne seront rendus publics par la Bourse des Valeurs de Casablanca que le 6 juillet prochain. Pourtant, tous les jours, des résultats provisoires et officieux, sortent sur le marché, sachant que ce dernier n’a pas pour habitude d’attendre la communication définitive des "scores" d’une OPV pour se prononcer sur sa réussite.
Et il s’agit en l’occurrence d’une réussite exceptionnelle que cette OPV du Groupe Addoha. Celle-ci a été sur-souscrite près de 20 fois par les personnes physiques et 16 fois par les institutionnels. Ce sont donc près de 50 milliards de dirhams que les souscripteurs institutionnels ou personnes physiques sont prêts à investir dans l’acquisition d’actions Addoha. Ce chiffre, comparable à 10% du PIB du Maroc, montre les excédents de liquidité en quête d’investissements dans notre pays, mais aussi l’attrait du Maroc auprès des investisseurs étrangers et tout particulièrement ceux du Moyen-Orient et du Golfe.
L’introduction en bourse du premier promoteur immobilier privé national a eu un véritable succès sur le marché local, auprès des particuliers et des institutionnels, mais aussi sur le marché international. D’ailleurs, parmi les souscripteurs étrangers, on compte, certes, les institutionnels qui représentent le plus gros des contributions, mais aussi des personnes physiques étrangères qui ont participé à l’opération.
Au niveau des institutionnels, la part de l’offre qui leur était réservée, soit 60 % de l’enveloppe globale, représentait 1,6 milliard de dirhams. Elle était confortée par la règle selon laquelle chaque institutionnel pouvait souscrire à concurrence de 10 % du montant global de l’offre, soit 280 millions de dirhams. Or, ce montant, soit 30 millions de dollars, a été considérée comme étant très insuffisante par les institutionnels des pays du Moyen-Orient.
Leur frustration a été telle qu’ils ont souscrit à travers leurs sociétés de gestion et leurs différentes entités juridiques, mais également à titre personnel pour multiplier leurs chances d’avoir le maximum d’actions. Et à eux seuls, ils ont atteint un montant de souscriptions équivalant à la totalité de l’OPV, soit près de 2,7 milliards de dirhams.
Il faut dire que M. Anas Séfrioui et son staff, accompagné de la banque d’affaires d’Attijariwafa bank, a entrepris un "road show" dans les pays du Golfe, notamment à Dubaï, à Abou Dhabi, à Bahreïn, en Arabie Saoudite et au Koweït. Leur démarche s’est également étendue à Paris pour les investisseurs occidentaux. Certains des investisseurs du Golfe préfèrent d’ailleurs, pour des raisons éthiques, investir dans l’immobilier plutôt que dans le tourisme.
Il est vrai qu’un des objectifs majeurs de cette introduction en bourse était d’institutionnaliser l’actionnariat de la société et de passer d’une entreprise familiale à une véritable institution. Cela devrait se traduire par un tour de table nouveau de Douja Promotion Addoha, constitué par les actionnaires fondateurs et des institutionnels reconnus, locaux et étrangers. Et, à ce titre, la présence d’opérateurs étrangers dans le tour de table d’Addoha devrait ouvrir au Groupe de M. Anas Séfrioui des perspectives autrement prometteuses à l’international.
D’autant qu’on croit savoir que Groupe Addoha projette d’élargir la palette de ses produits. Le logement social restera le cœur de son métier, mais, éventuellement, avec des opérateurs étrangers, il se diversifiera vers des projets dans le haut et moyen gamme, à l’image de ce qui se fait à Marrakech par exemple. On croit déjà savoir qu’il compte développer un concept de villas économiques. C’est un concept nouveau qui est promis à un bel avenir pour des villas dont le prix oscillerait entre 700000 dirhams et un million de dirhams. Les études "marketing" attestent qu’il y aurait une demande potentielle très importante. Pour de tels projets, l’expérience sur le plan commercial des promoteurs du Golfe est très riche et profitera pleinement donc à M. séfrioui et à tous ses actionnaires.
On remarquera d’ailleurs que la conjoncture se prête idéalement pour cette ouverture à l’international car le succès du groupe Addoha tient non seulement à ses fondamentaux, aux prévisions de la croissance de son activité, à la projection de rentabilité du titre en bourse, mais également à l’image très positive du Maroc auprès des investisseurs du Golfe. Celle-ci est confortée par le climat de stabilité politique et sociale de notre pays, des prévisions de croissance du PIB supérieures à 7% pour 2006, un taux d’inflation limité à 2% et une politique de grands chantiers d’infrastructure très dynamique.
Malheureusement, cette belle opération, malgré l’importance de sa taille ne servira que 5 à 6 % de la demande aux personnes physiques et 10 % aux institutionnels.
Les ordres d’achats au mieux sur le marché secondaire s’accumulent déjà chez les sociétés de bourse avant même la cotation de la valeur Douja Promotion. M. Anas Séfrioui compte d’ailleurs encore plus soutenir cette demande en annonçant au lendemain de l’introduction en bourse de son groupe de nouveaux projets qui n’avaient pas été pris en compte dans le business plan. Des projets qui vont conforter et améliorer la visibilité, l’assise foncière du groupe et partant, la valeur du titre sur le marché boursier.
Afifa Dassouli
>>source<<
Et bien sur il n'y a pas d'argent au maroc et ca n'interesse personne d'y investir Walid
Ce n'est qu'une société ^^
Et il s’agit en l’occurrence d’une réussite exceptionnelle que cette OPV du Groupe Addoha. Celle-ci a été sur-souscrite près de 20 fois par les personnes physiques et 16 fois par les institutionnels. Ce sont donc près de 50 milliards de dirhams que les souscripteurs institutionnels ou personnes physiques sont prêts à investir dans l’acquisition d’actions Addoha. Ce chiffre, comparable à 10% du PIB du Maroc, montre les excédents de liquidité en quête d’investissements dans notre pays, mais aussi l’attrait du Maroc auprès des investisseurs étrangers et tout particulièrement ceux du Moyen-Orient et du Golfe.
L’introduction en bourse du premier promoteur immobilier privé national a eu un véritable succès sur le marché local, auprès des particuliers et des institutionnels, mais aussi sur le marché international. D’ailleurs, parmi les souscripteurs étrangers, on compte, certes, les institutionnels qui représentent le plus gros des contributions, mais aussi des personnes physiques étrangères qui ont participé à l’opération.
Au niveau des institutionnels, la part de l’offre qui leur était réservée, soit 60 % de l’enveloppe globale, représentait 1,6 milliard de dirhams. Elle était confortée par la règle selon laquelle chaque institutionnel pouvait souscrire à concurrence de 10 % du montant global de l’offre, soit 280 millions de dirhams. Or, ce montant, soit 30 millions de dollars, a été considérée comme étant très insuffisante par les institutionnels des pays du Moyen-Orient.
Leur frustration a été telle qu’ils ont souscrit à travers leurs sociétés de gestion et leurs différentes entités juridiques, mais également à titre personnel pour multiplier leurs chances d’avoir le maximum d’actions. Et à eux seuls, ils ont atteint un montant de souscriptions équivalant à la totalité de l’OPV, soit près de 2,7 milliards de dirhams.
Il faut dire que M. Anas Séfrioui et son staff, accompagné de la banque d’affaires d’Attijariwafa bank, a entrepris un "road show" dans les pays du Golfe, notamment à Dubaï, à Abou Dhabi, à Bahreïn, en Arabie Saoudite et au Koweït. Leur démarche s’est également étendue à Paris pour les investisseurs occidentaux. Certains des investisseurs du Golfe préfèrent d’ailleurs, pour des raisons éthiques, investir dans l’immobilier plutôt que dans le tourisme.
Il est vrai qu’un des objectifs majeurs de cette introduction en bourse était d’institutionnaliser l’actionnariat de la société et de passer d’une entreprise familiale à une véritable institution. Cela devrait se traduire par un tour de table nouveau de Douja Promotion Addoha, constitué par les actionnaires fondateurs et des institutionnels reconnus, locaux et étrangers. Et, à ce titre, la présence d’opérateurs étrangers dans le tour de table d’Addoha devrait ouvrir au Groupe de M. Anas Séfrioui des perspectives autrement prometteuses à l’international.
D’autant qu’on croit savoir que Groupe Addoha projette d’élargir la palette de ses produits. Le logement social restera le cœur de son métier, mais, éventuellement, avec des opérateurs étrangers, il se diversifiera vers des projets dans le haut et moyen gamme, à l’image de ce qui se fait à Marrakech par exemple. On croit déjà savoir qu’il compte développer un concept de villas économiques. C’est un concept nouveau qui est promis à un bel avenir pour des villas dont le prix oscillerait entre 700000 dirhams et un million de dirhams. Les études "marketing" attestent qu’il y aurait une demande potentielle très importante. Pour de tels projets, l’expérience sur le plan commercial des promoteurs du Golfe est très riche et profitera pleinement donc à M. séfrioui et à tous ses actionnaires.
On remarquera d’ailleurs que la conjoncture se prête idéalement pour cette ouverture à l’international car le succès du groupe Addoha tient non seulement à ses fondamentaux, aux prévisions de la croissance de son activité, à la projection de rentabilité du titre en bourse, mais également à l’image très positive du Maroc auprès des investisseurs du Golfe. Celle-ci est confortée par le climat de stabilité politique et sociale de notre pays, des prévisions de croissance du PIB supérieures à 7% pour 2006, un taux d’inflation limité à 2% et une politique de grands chantiers d’infrastructure très dynamique.
Malheureusement, cette belle opération, malgré l’importance de sa taille ne servira que 5 à 6 % de la demande aux personnes physiques et 10 % aux institutionnels.
Les ordres d’achats au mieux sur le marché secondaire s’accumulent déjà chez les sociétés de bourse avant même la cotation de la valeur Douja Promotion. M. Anas Séfrioui compte d’ailleurs encore plus soutenir cette demande en annonçant au lendemain de l’introduction en bourse de son groupe de nouveaux projets qui n’avaient pas été pris en compte dans le business plan. Des projets qui vont conforter et améliorer la visibilité, l’assise foncière du groupe et partant, la valeur du titre sur le marché boursier.
Afifa Dassouli
>>source<<
Et bien sur il n'y a pas d'argent au maroc et ca n'interesse personne d'y investir Walid
Ce n'est qu'une société ^^
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