Tweet
Trois des seize mausolées plusieurs fois centenaires de Tombouctou ont été détruits samedi. Le Mali dénonce un «crime de guerre» et en appelle à l'ONU pour protéger son patrimoine.
Les islamistes du groupe Ansar Eddine, qui contrôlent le nord du Mali, poursuivent ce dimanche leur entreprise de destructions des mausolées de saints musulmans dans la mythique ville de Tombouctou. Après les mausolées de Sidi Mahmoud, Sidi Moctar et Alpha Moya, ces hommes s'attaquent désormais au mausolée de Cheikh-el-kébir, selon un témoin cité par l'AFP.
Ansar Eddine a promis de réduire à néant les 16 mausolées de la ville, datant de plusieurs siècles. Ils entendent ainsi protester contre la décision prise jeudi par l'Unesco de placer la ville de Tombouctou sur la liste du patrimoine mondial en péril en raison de la présence de ces islamistes armés dans la région. Tombouctou, fondée entre le XI et XIIe siècle par des tribus touareg et surnommé «la cité des 333 saints», fait partie du Patrimoine mondial depuis 1988.
Le gouvernement malien a condamné une «furie destructrice assimilable à des crimes de guerre et s'apprête à engager des poursuites contre leurs auteurs, aussi bien au plan national qu'international». En avril, les autorités maliennes avaient déjà mis en sécurité des dizaines de milliers de manuscrits datant de l'ère pré-islamique et du XIIe siècle afin de les mettre hors de portée d'Ansar Eddine.
Le pays en appelle également à l'ONU pour protéger les mausolées. «Le Mali exhorte les Nations Unies à prendre des mesures pour arrêter ces crimes contre l'héritage culturel de mon peuple», a demandé une membre du gouvernement malien lors de la réunion annuelle de l'Unesco à Saint-Pétersbourg.
Le Mali est appuyé par le Maroc, qui «appelle les Etats islamiques et la communauté internationale à une intervention urgente et conjointe pour protéger le riche héritage malien». L'ONU a observé une minute de silence en signe de deuil à la demande d'un délégué allemand.
Par lefigaro.fr
Les islamistes du groupe Ansar Eddine, qui contrôlent le nord du Mali, poursuivent ce dimanche leur entreprise de destructions des mausolées de saints musulmans dans la mythique ville de Tombouctou. Après les mausolées de Sidi Mahmoud, Sidi Moctar et Alpha Moya, ces hommes s'attaquent désormais au mausolée de Cheikh-el-kébir, selon un témoin cité par l'AFP.
Ansar Eddine a promis de réduire à néant les 16 mausolées de la ville, datant de plusieurs siècles. Ils entendent ainsi protester contre la décision prise jeudi par l'Unesco de placer la ville de Tombouctou sur la liste du patrimoine mondial en péril en raison de la présence de ces islamistes armés dans la région. Tombouctou, fondée entre le XI et XIIe siècle par des tribus touareg et surnommé «la cité des 333 saints», fait partie du Patrimoine mondial depuis 1988.
Le gouvernement malien a condamné une «furie destructrice assimilable à des crimes de guerre et s'apprête à engager des poursuites contre leurs auteurs, aussi bien au plan national qu'international». En avril, les autorités maliennes avaient déjà mis en sécurité des dizaines de milliers de manuscrits datant de l'ère pré-islamique et du XIIe siècle afin de les mettre hors de portée d'Ansar Eddine.
Le pays en appelle également à l'ONU pour protéger les mausolées. «Le Mali exhorte les Nations Unies à prendre des mesures pour arrêter ces crimes contre l'héritage culturel de mon peuple», a demandé une membre du gouvernement malien lors de la réunion annuelle de l'Unesco à Saint-Pétersbourg.
Le Mali est appuyé par le Maroc, qui «appelle les Etats islamiques et la communauté internationale à une intervention urgente et conjointe pour protéger le riche héritage malien». L'ONU a observé une minute de silence en signe de deuil à la demande d'un délégué allemand.
Par lefigaro.fr