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MAROC: Conjoncture monétaire Bank Al-Maghrib émet des signaux positifs sur l’état de l’économie

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  • MAROC: Conjoncture monétaire Bank Al-Maghrib émet des signaux positifs sur l’état de l’économie

    Les fondamentaux de l’économie nationale sont intacts et la détérioration de certains indicateurs n’est pas inquiétante. Évoluant dans un contexte international difficile, l’économie du Royaume s’en sort, en effet, plutôt bien et inspire même confiance. Tel est le diagnostic du wali de Bank Al-Maghrib, Abdellatif Jouahri




    Abdellatif Jouahri, wali de Bank Al-Maghrib, estime que le gouvernement fournit des efforts importants pour contenir le déficit budgétaire dans des proportions raisonnables.

    En dépit de la difficulté du contexte international dans lequel elle opère et aux défis qu’il doit relever en relation notamment avec la compétitivité et la gestion des Finances publiques, l’économie nationale inspire toujours confiance. Le Wali de Bank Al-Maghrib (BAM), Abdellatif Jouahri, qui a récemment rencontré la presse, suite à la réunion trimestrielle de la Banque centrale, n’y va pas par quatre chemins. Il affirme, en effet, qu’au moment où beaucoup de pays se démènent pour contracter un prêt à l’international à cause de la suspicion générée par la crise de la dette souveraine, le Maroc peut facilement sortir sur le marché international et obtenir un financement avec des conditions intéressantes de surcroît. Ce n’est pas tout : il arrive même que le Royaume soit sollicité, lors des rencontres avec les grands bailleurs de fonds, pour emprunter, tant il est vrai que sa signature est sûre, affirme le Wali de la Banque centrale. Autant dire que les fondamentaux de l’économie nationale sont intacts et que la détérioration de certains indicateurs que l’on décèle est loin d’être inquiétante.
    Certes, les Finances publiques sont sous pression avec une certaine tendance à la hausse du déficit budgétaire depuis 2009, mais les choses commencent à être réellement prises en main. À ce sujet, souligne M. Jouahri, le gouvernement fournit des efforts importants pour contenir le déficit budgétaire dans des proportions raisonnables. L’Exécutif est bien parti pour pouvoir tenir sa prévision à ce sujet, sinon la dépasser juste d’un petit demi-point.
    Il est à rappeler que le gouvernement table sur un taux de déficit budgétaire de 5% pour cette année, dans le cadre de la loi de Finances. Pour pouvoir y arriver, rappelle-t-il, le gouvernement a pris la décision de répercuter sur les consommateurs une partie des prix à l’international des produits énergétiques, tout en s’engageant à mener d’autres mesures. Celles-ci concernent aussi bien l’amélioration des recettes que la maîtrise des dépenses. Ainsi, un important effort de recouvrement des impôts a été entrepris cette année lequel permettra de rapporter pas moins de
    3 milliards de DH de recettes.

    Quid des prix du pétrole à l’international ?
    Côté dépenses, on table sur une économie d’au moins 5 milliards de DH sur les dépenses de fonctionnement et un montant similaire devra être gagné sur le budget de l’investissement. Mais, le wali de Bank Al-Maghrib tient à préciser que cette dernière économie ne signifie pas que le gouvernement réduit les investissements publics, mais elle est due tout simplement à l’adoption tardive de la loi de Finances.
    Un autre facteur qui ne manquera pas d’alléger les Finances publiques, via la Caisse de compensation, insiste M. Jouahri, est l’amorce d’une certaine tendance à la baisse des prix du pétrole sur le marché international, du fait des doutes qui planent sur la croissance de l’économie mondiale. Sans oublier l’effet du taux de change.
    Cette évolution de la situation des Finances publiques devra contribuer au renforcement de la dynamique économique, notamment via le maintien de l’investissement public à un bon niveau.Toutefois, le comportement de l’économie nationale dépend également l’évolution de la situation de l’économie mondiale, essentiellement dans la zone où se concentrent les principaux partenaires du Maroc. Ce qui affectera à coup sûr la croissance économique au Maroc.
    À ce sujet, la Banque centrale prévoit une croissance qui devrait se maintenir à moins de 3% pour le PIB global et entre 3% et 4% pour sa composante non agricole, en lien avec la matérialisation des risques liés au ralentissement de l’activité des principaux partenaires et la baisse de la production céréalière.
    Le ralentissement de la croissance dans cette zone, s’il se poursuit, devra continuer à peser sur les comptes extérieurs, à travers essentiellement les exportations, les transferts des MRE, les recettes de voyages et les investissements directs étrangers. Dans ce contexte, BAM prévoit un taux d’inflation de 1,4%, en 2012, en liaison notamment avec l’effet ponctuel du nouveau
    recul des prix des services de communication et a décidé de maintenir inchangé le taux directeur à 3%.


    Déficit en matière de liquidités bancaires

    Les liquidités bancaires poursuivent leur trend baissier. Durant le deuxième trimestre de l’année en cours, leur déficit s’est accru en raison de la poursuite de l’évolution restrictive de l’ensemble des facteurs autonomes (-9,3 milliards de DH), selon Bank Al-Maghrib. En effet, explique-t-on dans le dernier rapport sur la politique monétaire, les opérations du Trésor (hors interventions sur le marché monétaire) ont impacté négativement la liquidité bancaire de 4,5 milliards de DH du fait de la différence entre, d’une part, les souscriptions bancaires aux adjudications des bons du Trésor (16,3 milliards de DH) et l’encaissement des recettes fiscales y compris le 1er acompte de l’IS (impôt sur les sociétés) au titre de l’année 2012, et d’autre part, les remboursements des échéances de la dette intérieure au profit du système bancaire (15,1 milliards de DH), le règlement des dépenses de compensation (10,5 milliards de DH) et le paiement des salaires des fonctionnaires (5 milliards de DH).

    Une marge de 4 mois d’importations

    • Les réserves de change ont enregistré une baisse proche de 15,5% par rapport à leur niveau de mai 2011, s’établissant à plus de 4 mois d’importations de biens et services.
    • Après 0,4% en février et 0,3% en mars derniers, l’inflation s’est établie à 1,2% en avril, principalement tirée par la hausse des prix des produits alimentaires volatils.
    • Les transferts des MRE ont évolué à +2% à fin mai dernier tandis que les recettes de voyages ont baissé de 0,2%. Les investissements directs étrangers nets se sont repliés de 11,8%.


    Publié le : 27 Juin 2012 - Lahcen Oudoud, LE MATIN ma

  • #2
    Il y a encore une semaine ,vous nous dites que les carottes sont cuites et que le maroc est a la dérive ,et voilà qu'il s'en sort bien ...bravo les responsable ,une semaine ils ont pu sauver un pays de l'abîme .Il faut donc donner a nos responsable non pas un prix en economie mais carrement la direction des USA et d'Europe
    Coucher du soleil à Agadir

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    • #3
      en 7 jour le royaume a reçu 300 millions $ de la banque mondiale

      et 800 millions $ avec la scission de centrale laitière

      ce qui a évidemment soulagé l'économie en apportant de l'argent frai !

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      • #4
        ceux qui parlent sont loin des commandes de l’économie ,le Wali de banque el maghrib ne fait pas partie du gouvernement ,son organisme est indépendant,ses sorties ne sont pas politiciennes et sont plus crédibles

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        • #5
          Une marge de 4 mois d’importations

          • Les réserves de change ont enregistré une baisse proche de 15,5% par rapport à leur niveau de mai 2011, s’établissant à plus de 4 mois d’importations de biens et services.
          • Après 0,4% en février et 0,3% en mars derniers, l’inflation s’est établie à 1,2% en avril, principalement tirée par la hausse des prix des produits alimentaires volatils.
          • Les transferts des MRE ont évolué à +2% à fin mai dernier tandis que les recettes de voyages ont baissé de 0,2%. Les investissements directs étrangers nets se sont repliés de 11,8%.
          On appelle cela des ... signaux positifs

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