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Nord du Mali: renforts de jihadistes algériens à Gao après la déroute du MNLA

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  • Nord du Mali: renforts de jihadistes algériens à Gao après la déroute du MNLA

    Des jihadistes algériens sont arrivés vendredi à Gao (nord-est) en renfort aux islamistes qui contrôlent la ville après en avoir chassé deux jours plus tôt les rebelles touareg du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA).
    "Il y a une trentaine de jihadistes algériens qui sont arrivés vendredi à Gao pour participer à la sécurisation de la ville et la traque d'éventuels rebelles du MNLA" défait mercredi par les islamistes du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), a affirmé à l'AFP une source sécuritaire régionale.
    "Il est de plus en plus question que ces jihadistes poursuivent un groupe de rebelles touareg qui serait vers Gossi (85 km au sud de Gao). Ils sont venus rejoindre (Mokhtar) Belmokhtar (un chef d'Al-Qaïda au Maghreb islamique) qui est à Gao", a ajouté la même source.
    Deux témoins ont affirmé avoir vu vendredi à Gao ces jihadistes algériens, reconnaissables à leur peau plus claire que celle des Maliens des communautés arabes ou touareg, et à leur tenue afghane. Ils étaient dans des véhicules pick-up quasiment neufs, d'après ces témoins.
    Le calme régnait vendredi à Gao, où séjournent depuis jeudi Iyad Ag Ghaly, chef du mouvement islamiste Ansar Dine, et Mokhtar Belmokhtar.
    Par ailleurs, des islamistes ont dévalisé dans la nuit de jeudi à vendredi une partie du mobilier de la résidence du gouverneur de Gao, qui servait au MNLA de de quartier général pour tout le nord du Mali, a indiqué un témoin à l'AFP.
    Après de violents combats contre les hommes du MNLA qui ont fait mercredi au moins vingt morts, les islamistes du Mujao, présenté comme une dissidence d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), ont chassé de Gao le MNLA, dont des chefs ont fui ou ont été blessés, selon plusieurs témoignages.
    Parmi les chefs du MNLA blessés, figure Bilal Ag Achérif, le principal dirigeant du mouvement, évacué au Burkina Faso, pays qui dirige la médiation pour une sortie de crise au Mali.
    Selon une source sécuritaire burkinabè, M. Ag Achérif a été transporté en compagnie de deux de ses proches jusqu'à Ouagadougou par un hélicoptère burkinabè. Il a été "touché par des éclats de balle à l'oreille droite", que les médecins "ont pu extraire", "sa vie n'est pas en danger", d'après cette source.
    Dans un communiqué daté de Gao vendredi, le chargé de l'information et de la communication du MNLA, Moussa Ag Assarid, affirme que le mouvement a eu "4 morts parmi ses combattants et environ 10 blessés, mais la plus lourde perte est bel et bien du côté des terroristes d'Aqmi et du Mujao", parlant de "plusieurs dizaines de morts".
    "Il y a eu également, malheureusement, des victimes civiles lors de ces combats de ces dernières journées", ajoute-t-il dans ce texte, sans se prononcer sur la perte de terrain du MNLA.
    D'après plusieurs autres témoins, ce mouvement a également été contraint de se retirer jeudi de ses dernières positions à Tombouctou (nord-ouest) sur injonction d'Ansar Dine.
    La déroute du MNLA face au Mujao renforce la présence islamiste dans le vaste nord malien, appelée Azawad par le mouvement rebelle touareg qui en a unilatéralement déclaré l'indépendance, rejetée par la communauté internationale.

    Libération.fr

  • #2
    il travail pour qui ce mokhtar?

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    • #3
      il travail pour qui ce mokhtar?


      Il a son registre de commerce dans un pays ouest de l'afrique du nord.

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      • #4
        article AFP interdit sur ce forum
        veni vidi vici .

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        • #5
          aprés avoir mis l'algerie a feu et a sang, ils veulent mettre le nord mali a feu et a sang, sa me dégoute.

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          • #6
            aprés avoir mis l'algerie a feu et a sang, ils veulent mettre le nord mali a feu et a sang, sa me dégoute.
            Ca te donnera une idée de quoi est capable DRS.
            Attention que les Polisariens ne reprennent pas les armes. Vous savez maintenant à quoi vous tenir connaissant les enjeux

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            • #7
              Le DRS n'aura aucun pouvoir dans l'histoire du polisario, le Maroc lui a toujours fait des cheveux blancs.

              Perso je souhaite vraiment que le polisario reprenne les armes, ca permetterai d'en finir avec eux.
              Le polisario il posai probléme parce qu'il n'a jamais été capable de rester au sahara pour faire la guerre, dés que les marocains sortent ils vont se cacher a tindouf.
              Aujourd'hui, s'il veux liberer le sahara faut qu'il fasse la guerre, et c'est notre reve, l'occasion d'en finir !

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              • #8
                Perso je souhaite vraiment que le polisario reprenne les armes, ca permetterai d'en finir avec eux.
                Vous aurez des "ançar eddine", des "jamaa tawhid wa tabligh", des " moujahidou allah", des " ahl al haq wa aadl", "djounoudou arahmane", et une dizaine d'autre

                Commentaire


                • #9
                  Vous aurez des "ançar eddine", des "jamaa tawhid wa tabligh", des " moujahidou allah", des " ahl al haq wa aadl", "djounoudou arahmane", et une dizaine d'autre
                  non, le Maroc ne fera jamais ce qu'a osé faire l'Algerie sur son peuple.
                  Le pouvoir a des tarres mais pas celle la.

                  Commentaire


                  • #10
                    non, le Maroc ne fera jamais ce qu'a osé faire l'Algerie sur son peuple.
                    Le pouvoir a des tarres mais pas celle la.
                    Tu me suis pas. Ce n'est pas le Maroc qui créerait ces groupes. Il les subira.

                    C'est pour ça que je vous dis que vous n'avez pas intérêt à ce que le Polisario reprenne les armes.

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                    • #11
                      non on ne risque rien de ce coté la
                      le Maroc n'a jamais été un terrain propice a ce genre de groupes.
                      niveau terrorisme dans le pays le Maroc est efficace.

                      on aurai plutot une augmentation de volontaires rejoingnant l'armée.

                      La reprise des armes est un des meilleurs moyen pour en finir avec le polisario, car politiquement il sera dur de le rallier vu qu'il n'a aucune pression caché a tindouf, militairement au contraire on peut causer beaucoup de dégat.
                      Mais faut qu'il attaque le 1er.

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                      • #12
                        non on ne risque rien de ce coté la
                        le Maroc n'a jamais été un terrain propice a ce genre de groupes.
                        Encore une fois tu me suis pas et tu n'as pas compris mes propos

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                        • #13
                          Vous aurez des "ançar eddine", des "jamaa tawhid wa tabligh", des " moujahidou allah", des " ahl al haq wa aadl", "djounoudou arahmane", et une dizaine d'autre
                          et tous ce beau monde pense la meme chose. le sahara est marocaine.

                          on veut pas de guerre, on va n'entre tuer en nous ou quoi? c'est la folie. le polisario ne poura pas le faire. sa serais tous simplement sa fin militairement et politiquement .

                          Commentaire


                          • #14
                            Vous aurez des "ançar eddine", des "jamaa tawhid wa tabligh", des " moujahidou allah", des " ahl al haq wa aadl", "djounoudou arahmane", et une dizaine d'autre

                            zen-man
                            Apparemment , tu cherches encore une décennie noire chez toi car tu ne sembles pas connaitre l'effet boomerang.

                            Le Maroc s'il était un terrain propice au jihadisme comme en Algérie , il aurait pris depuis les années 90 avec l'attentat de Marrakech de 1994 fomenté par la Sécurité militaire algérienne.

                            C'est pour cela que les marocains acceptent ce ridicule titre de "Amir al mouminine" qui barre la route à tous les autres émirs auto-proclamés genre Belhaj , Droubkal , Belmokhtar etc.

                            Chez nous ceux qui s'y essayent sont tous en prison et ils n'en sortent que s'ils demandent la grâce royale .

                            Les salafistes en état de grâce ..

                            Dix mois après la libération de plus de 90 salafistes, la grâce royale qui a coïncidé avec Aïd Al Mawlid, vient mettre un terme à l’incarcération de trois des plus grands ténors de l’islamisme radical au Maroc. Une initiative qui pourrait être le prélude à l’intégration des adeptes de ce mouvement dans la vie politique. Hassan Kettani et Abdelouahab Rafiki, alias Abou Hafs (à droite), retrouvent la liberté après des années d’incarcération.

                            Trois grandes figures de la mouvance salafiste jihadiste sont désormais libres. La grâce royale, accordée à l’occasion de la fête d’Al Mawlid, a mis un terme à l’incarcération, des années durant, de Hassan Kettani, Abdelouahab Rafiki, alias Abou Hafs, et Omar Haddouchi, en détention jusqu’à ce samedi à Salé, Fès et Tétouan. Les trois hommes étaient condamnés, au même titre que Mohamed El Fizazi, gracié en avril 2011, à de lourdes peines pour leurs implications présumées dans les attentats du 16 mai 2003 de Casablanca : 20 ans pour Kettani, 25 ans pour Rafiki et 30 ans pour Haddouchi. Au moment des faits, ils étaient considérés par les autorités comme les grands idéologues de la salafia jihadia. Bien que l’arrestation de Hassan Kettani remonte à trois mois avant la perpétration de ces actes criminels. Février 2003, sur ordre du procureur général du roi près de la Cour d’appel de Rabat, Kettani est mis derrière les barreaux pour « constitution de bande criminelle, usurpation de fonction de prêcheur et animation d’une association non autorisée ». Quant à Abdelouahab Rafiki, il baignait déjà, et encore tout jeune, dans la salafia. Marchant sur les pas de son père, Ahmed, il faisait partie des premières fournées d’islamistes marocains dépêchés, avec la bénédiction des autorités, en Afghanistan pour se battre contre l’armée soviétique. De retour au Maroc, il commence alors une campagne de promotion de ses idées religieuses calquées sur le wahhabisme. A l’instar de Kettani, Rafiki est arrêté en 2002, puis condamné à six mois de prison avant de bénéficier d’une grâce royale juste après trois mois d’incarcération. Le troisième salafiste touché par la grâce royale est Omar Haddouchi, condamné à 30 ans de prison pour son implication dans les attentats de 2003. Contrairement à ses deux compagnons de route, il est connu pour ses attaques contre les disciples d’Abdeslam Yassine, au point de leur consacrer tout un livre : « Al Jahl Wal Ijrame Fi Hizb Al Âdl Wal Ihssane» (L’ignorance et la criminalité au parti d’Al Adl Wal Ihssane).
                            Contexte politique

                            « La grâce royale au profit de Hassan Kettani, Abdelouahab Rafiki et Omar Haddouchi est une louable initiative que, d’ailleurs, nous saluons. C’est un signal fort, envoyé par l’Etat à l’adresse des fils du courant salafiste. Il faut dire que la scène politique n’a pas accordé de place aux adeptes du salafisme et il est temps qu’ils comptent sur eux mêmes et sur leur propres moyens », assure, dans des déclarations au Soir échos, Abderrahim Mouhtad, président de l’association Annassir. A la question de savoir si cette libération est le prélude à la constitution d’un parti salafiste au Maroc, notre interlocuteur souligne que « peu importe l’enseigne, parti ou association, l’essentiel est que la famille salafiste se réunisse dans un même cadre et autour des mêmes idées ». Et d’ajouter que «  l’entrée de ce mouvement dans le jeu politique apportera, à coup sûr, un équilibre à la société marocaine. Et n’oublions pas que les salafistes sont des défenseurs de la monarchie. Tout ce qu’ils souhaitent, c’est de travailler sous ce parapluie. En l’absence d’un camp laïc fort à même d’assurer une opposition crédible, le temps est aux islamistes. L’État est parfaitement conscient de cette évidence ». Pour Mouhtad, cette grâce royale au profit des chioukhs de la salafia va, d’une part, servir le PJD et, d’autre part, forcer Al Adl Wal Ihssane à sortir de son isolement et se conformer aux règles du jeu politique. Du côté de la gauche, cette libération a bien entendu une autre interprétation. L’universitaire Mustapha Merizak s’interroge sur son timing « sachant que c’est le CNDH qui a travaillé, en premier et pendant des mois, sur ce dossier. C’est un cadeau au PJD et au ministre de la Justice, Mustapha Ramid, par ailleurs avocat de ces mêmes salafistes ». Cette libération n’est-elle pas le prélude à la constitution d’un parti salafiste ? «  Je ne le pense pas. Mais, elle forcera les disciples d’Al Adl Wal Ihssane à sortir sur la scène politique ».◆

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