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L’Algérie et l’Iran sur la même longueur d’onde
déclarations du ministre de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi, à Alger, témoigne de l’anxiété qui a suivi la chute drastique des cours de pétroles de ces derniers jours.
Youcef Yousfi a laissé entendre, hier, ne pas exclure la possibilité d’une réunion extraordinaire de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) pour tenter de redresser les cours. Il explique que « lors de la dernière réunion, il a été convenu que si la dégradation du marché (pétrolier) atteignait une certaine limite, il y aura convocation d’une conférence extraordinaire pour étudier les voies et moyens pour corriger ce déséquilibre ».
L’Algérie avait tenté déjà en vain de mener un travail de lobbying par le biais de son ministre de l’Energie et des mines, à la veille de la dernière réunion de l’Opep, afin que les membres puissent être influés sur la nécessité de baisser la production et stopper le fléchissement des prix. Justement, le ministre est revenu à la charge à propos de cette question pour reconnaître sans réserve que la baisse des cours qui marque actuellement les prix du pétrole est, en particulier, due au déséquilibre entre l’offre et la demande. « Il y a plus d’offre que de demande et cela est dû à la crise financière en Europe et aux difficultés économiques dans d’autres pays », a-t-il noté, ajoutant que la consommation des pays émergents demeure insuffisante « pour avoir une demande similaire à celle de l’année dernière ».
D’autre part, la hausse des stocks constitue un autre facteur baissier du marché de l’avis de Youcef Yousfi qui affirme, dans la même foulée, que deux millions de barils par jours supplémentaires par rapport à l’année précédente sont actuellement sur le marché. L’Algérie plaide la même cause que l’Iran qui, par la voix de son ministre du Pétrole, Rostam Ghassemi, a demandé, samedi, une réunion extraordinaire de l'Opep pour soutenir les prix du pétrole.
Ali Ben Mohamed
l'econews.com
Youcef Yousfi a laissé entendre, hier, ne pas exclure la possibilité d’une réunion extraordinaire de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) pour tenter de redresser les cours. Il explique que « lors de la dernière réunion, il a été convenu que si la dégradation du marché (pétrolier) atteignait une certaine limite, il y aura convocation d’une conférence extraordinaire pour étudier les voies et moyens pour corriger ce déséquilibre ».
L’Algérie avait tenté déjà en vain de mener un travail de lobbying par le biais de son ministre de l’Energie et des mines, à la veille de la dernière réunion de l’Opep, afin que les membres puissent être influés sur la nécessité de baisser la production et stopper le fléchissement des prix. Justement, le ministre est revenu à la charge à propos de cette question pour reconnaître sans réserve que la baisse des cours qui marque actuellement les prix du pétrole est, en particulier, due au déséquilibre entre l’offre et la demande. « Il y a plus d’offre que de demande et cela est dû à la crise financière en Europe et aux difficultés économiques dans d’autres pays », a-t-il noté, ajoutant que la consommation des pays émergents demeure insuffisante « pour avoir une demande similaire à celle de l’année dernière ».
D’autre part, la hausse des stocks constitue un autre facteur baissier du marché de l’avis de Youcef Yousfi qui affirme, dans la même foulée, que deux millions de barils par jours supplémentaires par rapport à l’année précédente sont actuellement sur le marché. L’Algérie plaide la même cause que l’Iran qui, par la voix de son ministre du Pétrole, Rostam Ghassemi, a demandé, samedi, une réunion extraordinaire de l'Opep pour soutenir les prix du pétrole.
Ali Ben Mohamed
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