Tunisie : La circulation sans passeport est prématurée, selon l’Algérie
Par Kaci Haider | 02/07/2012 | 16:03
La surprenante annonce faite samedi par le vice-ministre tunisien des affaires étrangères de supprimer le passeport pour l’entrée de ressortissants algériens en Tunisie et son remplacement par la carte d’identité nationale a fait réagir lundi le ministère algérien des affaires étrangères.
«La décision des autorités tunisiennes est unilatérale et prématurée », a rapporté le quotidien arabophone Al Khabar qui cite «une source informée » du ministère des affaires étrangères ajoutant, selon la même source, que « les autorités algériennes ne sont pas concernées par cette décision, dès lors qu’elles ne sont pas consultées préalablement pour une question qui concerne la circulation des citoyens algériens vers la Tunisie».
Pour le responsable des affaires étrangères cité par El Khabar, «la situation sécuritaire dans la région, notamment la Libye, fait que l’Algérie n’est pas tenue d’appliquer le principe de la réciprocité, c’est-à-dire qu’elle continuera à exiger les passeports aux ressortissants qui se rendent en Algérie».
En parlant de situation sécuritaire dans la région, le responsable des affaires étranges fait explicitement référence aux « mouvement des groupes armés qui ont d’ailleurs amené l’armée tunisienne à déclarer le sud tunisien zone militaire fermée».
« La suppression du passeport peut faciliter le déplacement des groupes armés dans les régions frontalières d’autant plus que la Tunisie et la Libye ne connaissent pas actuellement un climat de totale stabilité, ajoute encore la source d’El Khabar.
Samedi, le vice-ministre tunisien des affaires étrangères Abdellah Triki avait annoncé qu’ «à partir du 1er juillet, les citoyens des pays du Maghreb ont le droit d’entrer en Tunisie sur simple présentation de la carte’ d’identité, ils ont aussi le droit à la propriété et le droit d’investir ».
D’ailleurs , certains algériens, résidant dans des villes frontalières comme Annaba, El Tarf et Tebessa, qui ont cru à cette mesure, ont vite déchanté dimanche 1er juillet, en constatant que l’entrée en territoire tunisien continue d’être régi par les mêmes dispositions, à savoir l’exigence du passeport.
Par Kaci Haider | 02/07/2012 | 16:03
La surprenante annonce faite samedi par le vice-ministre tunisien des affaires étrangères de supprimer le passeport pour l’entrée de ressortissants algériens en Tunisie et son remplacement par la carte d’identité nationale a fait réagir lundi le ministère algérien des affaires étrangères.
«La décision des autorités tunisiennes est unilatérale et prématurée », a rapporté le quotidien arabophone Al Khabar qui cite «une source informée » du ministère des affaires étrangères ajoutant, selon la même source, que « les autorités algériennes ne sont pas concernées par cette décision, dès lors qu’elles ne sont pas consultées préalablement pour une question qui concerne la circulation des citoyens algériens vers la Tunisie».
Pour le responsable des affaires étrangères cité par El Khabar, «la situation sécuritaire dans la région, notamment la Libye, fait que l’Algérie n’est pas tenue d’appliquer le principe de la réciprocité, c’est-à-dire qu’elle continuera à exiger les passeports aux ressortissants qui se rendent en Algérie».
En parlant de situation sécuritaire dans la région, le responsable des affaires étranges fait explicitement référence aux « mouvement des groupes armés qui ont d’ailleurs amené l’armée tunisienne à déclarer le sud tunisien zone militaire fermée».
« La suppression du passeport peut faciliter le déplacement des groupes armés dans les régions frontalières d’autant plus que la Tunisie et la Libye ne connaissent pas actuellement un climat de totale stabilité, ajoute encore la source d’El Khabar.
Samedi, le vice-ministre tunisien des affaires étrangères Abdellah Triki avait annoncé qu’ «à partir du 1er juillet, les citoyens des pays du Maghreb ont le droit d’entrer en Tunisie sur simple présentation de la carte’ d’identité, ils ont aussi le droit à la propriété et le droit d’investir ».
D’ailleurs , certains algériens, résidant dans des villes frontalières comme Annaba, El Tarf et Tebessa, qui ont cru à cette mesure, ont vite déchanté dimanche 1er juillet, en constatant que l’entrée en territoire tunisien continue d’être régi par les mêmes dispositions, à savoir l’exigence du passeport.
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