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Date anniversaire de notre indépendance usurpée.

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  • Date anniversaire de notre indépendance usurpée.

    Pour l'histoire, c'est aujourd'hui, 03 juillet, la date anniversaire de notre indépendance que le groupe de Tlemcen a détournée à son profit.

    Heureux les martyrs qui n'ont rien vu.

    Gloire à nos chouhada.

    Honte aux traîtres et aux despotes.

    P.
    Dernière modification par Pangeen, 03 juillet 2012, 11h07.

  • #2
    L’indépendance de l’Algérie : le 3 ou le 5 juillet 1962 ?

    ...

    4- L’indépendance à l’ombre de la crise

    De quoi sera faite l’indépendance algérienne ? Cette question, tous les observateurs de la guerre d’indépendance se la posent. Elle évoque, pour certains d’entre eux, le spectre de la guerre civile. Les motifs d’inquiétude les plus manifestes puisent d’abord dans les travaux du Conseil national de la révolution algérienne, instance suprême du FLN, (CNRA) réuni à Tripoli depuis le 27 mai, marqués par un climat de violences verbales, de diatribes et de mises en cause qui mettent à mal l’unité et la crédibilité du GPRA. Le CNRA se sépare dans la confusion dans la nuit du 5 juin, livrant le destin du FLN à la course au pouvoir dont l’alliance entre Ahmed Ben Bella et l’EMG constitue l’un des axes. Le constat reste que le crédit du CNRA, celui du GPRA, symboles aux yeux des Algériens et du monde du combat pour l’indépendance, était définitivement entamé alors que sur un autre registre des fédérations du FLN signalaient les agissements des éléments militaires relevant de l’autorité de l’EMG remettant en cause les instances régulières du Front. «On savait que Boumediène, chef de l’état-major, avait, par l’intermédiaire de Si Abdelkader, sollicité l’appui de Boudiaf dans le conflit qui, depuis quelques mois, l’opposait au GPRA. Face aux réticences de Boudiaf, il se résout à convaincre Ben Bella dont le soutien fut aussi acquis»(10), relève Ali Haroun, dirigeant de la Fédération de France du FLN.(10) La crise prend le pas sur le proche référendum et, de l’intérieur, se met en place une initiative d’appel à «rester unis jusqu’à l’élection de l’Assemblée nationale constituante pour la sauvegarde de l’unité territoriale et des intérêts de la nation»(11). Cette réunion des 24 et 25 juin, dite Zemmorah, rassemblait les responsables des Wilayas II, III, IV, de la Zone autonome d’Alger et de la Fédération de France du FLN et appelait à la dénonciation des membres de l’état-major. Le 30 juin, un communiqué du président du GPRA rendait publique la décision de destitution de l’EMG et de dégradation du colonel Boumediène et des commandants Mendjeli et Slimane. Décision aussitôt dénoncée par Ben Bella et déclarée illégale par les éléments de l’EMG. C’est en Algérie même que la crise se transportera dans la violence qui aura, miraculeusement, épargné ce dimanche 1er juillet. «Alger s’est réveillée de bonne heure ou peut-être n’a pas dormi toute à son attente fiévreuse. Les Algériens s’apprêtent à se rendre dans les bureaux de vote comme à une fête religieuse, silencieux, graves et disciplinés. Nous allons tous sceller notre serment du 1er Novembre», écrit le commandant Azzeddine(12). Le «non» remporte seize mille cinq cent trente-quatre voix, le «oui» six millions. Le mardi 3 juillet, le Conseil des ministres français, réuni sous la présidence du général de Gaulle, prend acte officiellement des résultats du référendum et rend publique sa reconnaissance officielle de l’État algérien, indépendant et souverain. Le général de Gaulle adresse un message en ce sens au président Farès qui en accuse réception et fait lever officiellement le drapeau national dans le ciel d’Alger. Le GPRA fait son entrée à Alger.

    A. M.

    Extrait du soir d'Algérie du 03 juillet 2012.

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    • #3
      Les confusions du 5 juillet

      Les confusions du 5 juillet

      La journée du 5 juillet est officiellement inscrite au calendrier des fêtes légales en Algérie au titre de «Fête de l’indépendance et de la jeunesse». Le fait est que l’indépendance ne peut se fêter qu’à la seule date de son avènement et de sa pleine reconnaissance par la communauté internationale, à savoir le 3 juillet. Quel serait en effet le statut de l’Algérie entre le 3 et 5 juillet, dans quel no man’s land juridique la placent ceux qui ont pris la décision d’ériger le 5 juillet en symbole en rapport avec les débuts de l’entreprise coloniale ? Les armées françaises débarquent à Sidi Fredj le 14 juin 1830 et le 5 juillet le Dey Hussein, représentant de la Sublime Porte, signe sa reddition aux autorités militaires d’occupation, leur livre Alger, déclarée ville ouverte et prend la mer avec sa smala. Comment justifier que la chute de la régence puisse devenir un symbole national algérien ?

      Extrait du soir d'Algérie du 03 juillet 2012.

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      • #4
        Il faudra que ce système change pour remettre les pendules à l'heure et réécrire la vraie histoire de l'Algérie et non pas celle des poules qui se sont cachées pendant la guerre pour ensuite caquetter fort comme si elles avaient cette guerre ..
        Pas à la tique ..

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