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Terres rares : Rares et indispensables

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  • Terres rares : Rares et indispensables

    Cérium, scandium, yttrium, ces mots ne vous suggèrent surement rien. Il s’agit de métaux rares présents dans ce que l’on appelle communément les « terres rares » et ils sont utilisés dans les produits high-tech à forte croissance comme les téléphones portables ou les panneaux photovoltaïques.

    Aujourd’hui, la Chine possède 40% de ces ressources naturelles mais assure à elle seule plus de 95% de la demande mondiale, les autres pays ne pouvant pas rivaliser avec les coûts de production chinois. Pour préserver ce précieux monopole et par mesure de protectionnisme, la Chine a annoncé la réduction de ses quotas d’exportation en terres rares de -27% fin 2011. Dans une course effrénée à l’innovation, les métaux rares sont naturellement privilégiés par les industriels car ils offrent de meilleures performances que les matériaux de substitution soutenant ainsi la demande mondiale.

    Offre et demande mondiale en terres rares




    L’offre chinoise (en marron) tend à stagner à cause des quotas qu’elle impose alors que son besoin (ligne orange) ne cesse de croitre depuis 2009. Par conséquent, l’offre proposée par les pays du "reste du monde" (ROW supply, en jaune) s’élargie pour satisfaire la demande mondiale pour les années à venir (ligne noire). L'offre tend ainsi à dépasser la demande à l'horizon 2015.


    Pour faire face à cette demande grandissante et apaiser les tensions sur les prix, plus de 300 projets d'exploration de gisements de terres rares étaient recensés en 2011, impliquant plus de 200 sociétés à travers le monde.

    Les principaux acteurs sur ce marché sont implantés hors Europe, dont le leader mondial Lynas Corporation (Australian Securities Exchange) qui détient la mine la plus concentrée en terres rares en dehors du territoire chinois. En Chine, l’entreprise Inner Mongolia Baotou Steel Rare-Earth Hi-Tech (Shanghai Stock Exchange) s’affirme comme le leader du pays avec une capitalisation de 9 milliards de dollars. Sur la plateforme NYSE, on trouve l’américain Molycorp Mineral capitalisant 4 milliards de dollars qui doit faire face à la concurrence canadienne représentée notamment par Great Western Minerals Group.

    D’autres alternatives d’investissements sont possibles via un ETF spécialisé Market Vectors Rare Earth/Strategic Metals se négociant sur la cote NYSE sous le symbole REMX (NY, REMX, 13,66 USD) répliquant les performances d’un panier de valeurs du secteur.


    Josselin Giraud
    Zonebourse
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
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