Les investigations ont permis d’identifier l’ADN du kamikaze que les experts vont s’atteler à matcher au niveau du fichier génétique national.
Les premiers éléments d’investigation concernant l’attentat à la voiture piégée qui a ciblé le siège du commandement régional de la 4e Région militaire de la Gendarmerie national, à Ouargla, vendredi dernier, n’excluent pas une implication étrangère. Selon le colonel Tahar Othmani, chef du commandement de la gendarmerie de la 4e RM, le kamikaze a usé de performances qui n’excluent pas une main étrangère, notamment l’arme utilisée. Sans citer le Mujao qui a revendiqué l’attentat, le colonel Othmani a affirmé à la presse locale que l’enquête déclenchée par les services de la Gendarmerie nationale quelques heures après l’attentat avance à pas sûrs.
D’après le chef du commandement régional de la gendarmerie, «les experts de l’INCC de Bouchaoui ont achevé leur mission effectuée vendredi et samedi derniers et ont réussi à faire sur la scène du crime les prélèvements nécessaires à l’élucidation de cet attentat kamikaze qui a coûté la vie à un gendarme et occasionné d’importants dégâts matériels tant au niveau de la caserne que sur les bâtisses environnantes, des édifices publics et privés, notamment des domiciles et commerces appartenant à des particuliers». Les investigations ont permis d’identifier l’ADN du kamikaze que les experts vont s’atteler à matcher au niveau du fichier génétique national.
Cette découverte ouvre de grandes possibilités pour préciser l’identité du terroriste et reconstituer sa trajectoire et le scénario de l’attentat. Les autres confirmations formelles sont celles relatives au type du véhicule qui a été reconnu dès les premières heures de vendredi, à savoir une Toyota Hilux ainsi que le numéro de châssis, tandis que la plaque d’immatriculation reste introuvable, voire inexistante selon toute évidence. Le numéro de série de l’arme, de type kalachnikov, utilisée par le kamikaze quelques minutes avant l’explosion de son véhicule, a également été identifié.
Les infirmations concernent l’arrestation de deux individus dans un bus à destination de Tamanrasset munis d’un vidéo de l’attentat et le circuit emprunté par le kamikaze qui, selon des sources médiatiques, aurait profité des pistes sahariennes pétrolières pour effectuer sans heurts, en 1000 km seulement, le trajet Tam-Ouargla si la piste du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) est confirmée.
Houria Hadji-elwatan
Les premiers éléments d’investigation concernant l’attentat à la voiture piégée qui a ciblé le siège du commandement régional de la 4e Région militaire de la Gendarmerie national, à Ouargla, vendredi dernier, n’excluent pas une implication étrangère. Selon le colonel Tahar Othmani, chef du commandement de la gendarmerie de la 4e RM, le kamikaze a usé de performances qui n’excluent pas une main étrangère, notamment l’arme utilisée. Sans citer le Mujao qui a revendiqué l’attentat, le colonel Othmani a affirmé à la presse locale que l’enquête déclenchée par les services de la Gendarmerie nationale quelques heures après l’attentat avance à pas sûrs.
D’après le chef du commandement régional de la gendarmerie, «les experts de l’INCC de Bouchaoui ont achevé leur mission effectuée vendredi et samedi derniers et ont réussi à faire sur la scène du crime les prélèvements nécessaires à l’élucidation de cet attentat kamikaze qui a coûté la vie à un gendarme et occasionné d’importants dégâts matériels tant au niveau de la caserne que sur les bâtisses environnantes, des édifices publics et privés, notamment des domiciles et commerces appartenant à des particuliers». Les investigations ont permis d’identifier l’ADN du kamikaze que les experts vont s’atteler à matcher au niveau du fichier génétique national.
Cette découverte ouvre de grandes possibilités pour préciser l’identité du terroriste et reconstituer sa trajectoire et le scénario de l’attentat. Les autres confirmations formelles sont celles relatives au type du véhicule qui a été reconnu dès les premières heures de vendredi, à savoir une Toyota Hilux ainsi que le numéro de châssis, tandis que la plaque d’immatriculation reste introuvable, voire inexistante selon toute évidence. Le numéro de série de l’arme, de type kalachnikov, utilisée par le kamikaze quelques minutes avant l’explosion de son véhicule, a également été identifié.
Les infirmations concernent l’arrestation de deux individus dans un bus à destination de Tamanrasset munis d’un vidéo de l’attentat et le circuit emprunté par le kamikaze qui, selon des sources médiatiques, aurait profité des pistes sahariennes pétrolières pour effectuer sans heurts, en 1000 km seulement, le trajet Tam-Ouargla si la piste du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) est confirmée.
Houria Hadji-elwatan
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