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Algérie:Transfert des devises sous haute surveillance

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  • Algérie:Transfert des devises sous haute surveillance

    Le transfert des devises vers l’étranger est sous haute surveillance. Selon nos informations, la Banque d’Algérie a durci le contrôle sur le transfert des fonds vers l’étranger. La mesure qui a été prise, il y a plus de deux mois, consiste en le contrôle systématique des opérations d’exportation et d’importation. «D’habitude, la Banque d’Algérie procède par échantillonnage et à posteriori, explique une source proche du dossier. Depuis plus de deux mois, elle contrôle systématiquement et a priori toutes les opérations d’exportation et d’importation». Des entreprises exportatrices font état de retards dans l’exportation de leurs marchandises et des sources bancaires ont confirmé au «Quotidien d’Oran», le durcissement du contrôle sur le transfert des devises à l’étranger. Les autorités algériennes soupçonnent des groupes étrangers de tricher lors des transferts de leurs bénéfices vers leurs pays d’origine.

    Les marques européennes qui ont ouvert des magasins franchisés en Algérie sont particulièrement visées. Faute de législation claire sur le transfert des royalties, les marques franchisées recourent souvent à la surfacturation de leurs produits pour dégager la partie relative au paiement des royalties. «Cette gymnastique est pratiquée avec la bénédiction des autorités monétaires algériennes, soucieuses de ne pas fermer la porte aux marques qui souhaitent ouvrir des franchises en Algérie», souligne un proche du dossier. Mais la pratique ouvre la porte aux surfacturations et aux trafics à l’origine de transfert illégaux à l’étranger d’importantes sommes d’argent. Les autorités soupçonnent également d’autres groupes étrangers d’ignorer la réglementation algérienne en matière de change. Selon nos sources, des enquêtes sont en cours sur l’activité de certains grands groupes étrangers installés en Algérie, notamment dans les hydrocarbures, les travaux publics et le bâtiment.

    Des informations non vérifiées auprès d’une source officielle circulent sur la décision du ministère des Finances de ne plus prendre en compte les soumissions d’un groupe étranger de travaux publics, accusé d’avoir vendu du matériel non dédouané! La direction générale des douanes a déjà reconnu que des groupes étrangers trichent pour gonfler les sommes transférées vers leurs pays d’origine.

    Le Président Bouteflika s’est également emporté, il y a quelques jours, contre les groupes étrangers qu’il a accusés de vouloir s’enrichir rapidement et facilement en Algérie. Parallèlement à la lutte contre l’économie informelle qui concerne surtout les entreprises privées algériennes, le gouvernement tente de contrôler les filiales algériennes des groupes étrangers soupçonnées de ne pas trop respecter la réglementation locale.

    Par Le quotidien d'Oran

  • #2
    S'il y avait une législation préitablie et un control systematique ces groupes ne penseraient meme pas à agir de la sorte, et il y en aurait beaucoup plus qui seraient venu s'installer en Algerie...
    Quand on a pas confiance en soi, les autres n'auront pas confiance en toi.

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    • #3
      Les devises sous haute surveillance

      Algerie : Les devises sous haute surveillance

      LA BANQUE D’ALGERIE DURCIT LE CONTROLE
      jeudi 29 juin 2006.

      Le transfert des devises vers l’étranger est sous haute surveillance. Selon nos informations, la Banque d’Algérie a durci le contrôle sur le transfert des fonds vers l’étranger.

      La mesure qui a été prise, il y a plus de deux mois, consiste en le contrôle systématique des opérations d’exportation et d’importation. « D’habitude, la Banque d’Algérie procède par échantillonnage et à posteriori, explique une source proche du dossier. Depuis plus de deux mois, elle contrôle systématiquement et a priori toutes les opérations d’exportation et d’importation ». Des entreprises exportatrices font état de retards dans l’exportation de leurs marchandises et des sources bancaires ont confirmé au « Quotidien d’Oran », le durcissement du contrôle sur le transfert des devises à l’étranger. Les autorités algériennes soupçonnent des groupes étrangers de tricher lors des transferts de leurs bénéfices vers leurs pays d’origine.

      Les marques européennes qui ont ouvert des magasins franchisés en Algérie sont particulièrement visées. Faute de législation claire sur le transfert des royalties, les marques franchisées recourent souvent à la surfacturation de leurs produits pour dégager la partie relative au paiement des royalties. « Cette gymnastique est pratiquée avec la bénédiction des autorités monétaires algériennes, soucieuses de ne pas fermer la porte aux marques qui souhaitent ouvrir des franchises en Algérie », souligne un proche du dossier. Mais la pratique ouvre la porte aux surfacturations et aux trafics à l’origine de transfert illégaux à l’étranger d’importantes sommes d’argent. Les autorités soupçonnent également d’autres groupes étrangers d’ignorer la réglementation algérienne en matière de change. Selon nos sources, des enquêtes sont en cours sur l’activité de certains grands groupes étrangers installés en Algérie, notamment dans les hydrocarbures, les travaux publics et le bâtiment.

      Des informations non vérifiées auprès d’une source officielle circulent sur la décision du ministère des Finances de ne plus prendre en compte les soumissions d’un groupe étranger de travaux publics, accusé d’avoir vendu du matériel non dédouané ! La direction générale des douanes a déjà reconnu que des groupes étrangers trichent pour gonfler les sommes transférées vers leurs pays d’origine.

      Le Président Bouteflika s’est également emporté, il y a quelques jours, contre les groupes étrangers qu’il a accusés de vouloir s’enrichir rapidement et facilement en Algérie. Parallèlement à la lutte contre l’économie informelle qui concerne surtout les entreprises privées algériennes, le gouvernement tente de contrôler les filiales algériennes des groupes étrangers soupçonnées de ne pas trop respecter la réglementation locale.

      Hamid Guemache - Le Quotidien d’Oran

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      • #4
        je me souviens d'émissions tv sur dubai ou les étrangers faisaient des benefs de 200 à 300% en quelques années.
        je crois que la réflexion économique n'est pas mure en algerie si on s'offusque que les sociétés étrangères gagnent du fric en algerie..et le boom pétrolier nous replonge dans les années 70.
        il faut savoir ce qu l'on veut.

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        • #5
          L'investisseur ne fait pas dans les sentiments.

          Il doit trouver toutes les conditions nécessaires pour faire du profit. C'est legitime .

          Ce qu'il peut apporter aussi n'est pas négligeable: Construire,équiper avec des moyens modernes ,donner du travail aux autochtones,leurs apporter le savoir faire à travers la formation etc.

          Les usines ou autres finiront inéluctablement entre les mains d'un national .

          Sur ce point là le nationalisme étriqué n'a pas lieu d'être.

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