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Le Mouvement pour l'unité et le djihad en Afrique de l'Ouest (MUJAO) affilié à al-Qaida a chassé la semaine dernière le groupe rebelle touareg du Mouvement national pour la libération de l'Azaouad (MNLA) de Gao.
Les premiers affrontements armés entre ces factions rivales ont fait au moins vingt-et-un morts. Ces combats ont fait suite à une manifestation organisée mardi dernier par les habitants de la ville qui voulaient protester contre l'assassinat du conseiller municipal Idrissa Oumarou. Les rebelles maliens avaient ouvert le feu contre les manifestants, mais on ne sait pas encore quel groupe rebelle a effectivement commencé à tirer sur la foule.
Le MUJAO est devenu la force dominante dans la ville et y a imposé un couvre-feu nocturne mercredi dernier, a fait savoir Le Journal du Mali dans son édition du vendredi dernier.
"Nous sommes désormais présents dans la région de Koro Gusso après que l'armée du MNLA l'eut quittée la nuit dernière", a déclaré Abou Daoud, membre du MUJAO, à Sahara Media. Il a ajouté que le MNLA avait effectué un retrait précipité et laissé derrière lui du matériel, notamment deux chars, deux camions et un lance-roquette Grad.
Echourouk a indiqué que les terroristes ont mis la main sur une quantité indéterminée d'armes lourdes et de missiles anti-aériens. Le MNLA a quitté la ville après que son commandant sur le terrain Belal Ag Sharif eut été blessé et transféré au Burkina Faso pour y être soigné, en compagnie de quatre ministres du gouvernement provisoire, selon le quotidien algérien.
Après la prise de contrôle de Gao par le MUJAO, ce sont maintenant les trois principales villes du nord du pays (Kidal, Tombouctou et Gao) qui sont tombées aux mains des groupes terroristes.
Al-Qaida au Maghreb islamique "a fourni les matériels et équipements militaires au MUJAO et a participé aux opérations militaires, contraignant le MNLA à quitter la ville et l'aéroport", a indiqué à Magharebia Osman Ag Mohamed Osman, journaliste à Gao.
Par ailleurs, des rumeurs circulent sur la mort de l'émir d'AQMI Khaled Abou El Abbas (alias Mokhtar Belmokhtar, ou "Laaouar"), qui aurait personnellement dirigé et participé à ces affrontements contre les rebelles touaregs, lors de cette confrontation.
Le responsable du service de presse du MNLA Moussa Ag al-Saeed a déclaré à azawadpress.com que son corps a été retrouvé sur une route.
Dans un entretien téléphonique avec Magharebia, Yahya Osman Ag Mohamed, membre du MNLA, a expliqué que le leader terroriste a été grièvement blessé à la poitrine et aux jambes.
AQMI a toutefois réfuté les rumeurs de la mort de Laaouar.
Le MNLA prépare une offensive militaire de grande envergure qui devrait permettre de mettre fin à la présence des terroristes dans l'Azaouad après que ceux-ci eurent empêché la mise en place d'un Etat laïc, a expliqué Ag Mohamed à Magharebia.
Selon Bakai Ag Hamad Ahmed, responsable du bureau des médias du MNLA, "l'armée nationale de l'Azaouad se prépare à une offensive décisive contre al-Qaida à Gao, et est aujourd'hui totalement prête à lancer cette attaque" a indiqué vendredi l'agence de presse de l'Azaouad.
Brahim Ag Noman, habitant de Gao et membre du MNLA, a expliqué à Magharebia que les combattants du MNLA avaient subi "une attaque à l'arme lourde de la part des différentes factions d'al-Qaida qui participaient à cette attaque".
"Ces terroristes ont commencé à intimider, à arrêter et à torturer les gens", a-t-il ajouté.
"Toutefois, cela n'affaibliera pas le MNLA, qui a commencé à réorganiser ses forces dans les faubourgs de la ville", a expliqué Ag Noman. "Il attend des approvisionnements qui viennent de Kidal à Gao pour reprendre la ville et en chasser les militants islamistes."
Les récents combats ont contraint le Comité international de la Croix rouge (ICRC) à retirer son personnel de Gao au vu des menaces proférées par les groupes salafistes.
Guess Benoit, l'un des responsables de Médecins sans frontières, a fait part à Magharebia de son inquiétude concernant la dégradation de la situation sécuritaire après que la ville eut été envahie par des véhicules armés et des combattants.
L'importance des récents développements est qu'ils ont permis au MNLA de bénéficier du soutien de forces internationales dans sa lutte contre al-Qaida, a expliqué le journaliste al-Hasan Ould Meddou à Magharebia. Pour sa part, le journaliste Mohamed Ag Ahmedu a expliqué à Magharebia que les jeunes volontaires de l'Azaouad "mobilisent les gens contre les terroristes et coordonnent leurs actions avec les forces qui apporteront au MNLA les renforts nécessaires".
"La ville sera libérée des terroristes, comme le seront les autres villes", a-t-il indiqué. "Je pense que c'est le moment de combattre ces terroristes, un moment que nous attendons depuis longtemps."
Source: Magharebia
Les premiers affrontements armés entre ces factions rivales ont fait au moins vingt-et-un morts. Ces combats ont fait suite à une manifestation organisée mardi dernier par les habitants de la ville qui voulaient protester contre l'assassinat du conseiller municipal Idrissa Oumarou. Les rebelles maliens avaient ouvert le feu contre les manifestants, mais on ne sait pas encore quel groupe rebelle a effectivement commencé à tirer sur la foule.
Le MUJAO est devenu la force dominante dans la ville et y a imposé un couvre-feu nocturne mercredi dernier, a fait savoir Le Journal du Mali dans son édition du vendredi dernier.
"Nous sommes désormais présents dans la région de Koro Gusso après que l'armée du MNLA l'eut quittée la nuit dernière", a déclaré Abou Daoud, membre du MUJAO, à Sahara Media. Il a ajouté que le MNLA avait effectué un retrait précipité et laissé derrière lui du matériel, notamment deux chars, deux camions et un lance-roquette Grad.
Echourouk a indiqué que les terroristes ont mis la main sur une quantité indéterminée d'armes lourdes et de missiles anti-aériens. Le MNLA a quitté la ville après que son commandant sur le terrain Belal Ag Sharif eut été blessé et transféré au Burkina Faso pour y être soigné, en compagnie de quatre ministres du gouvernement provisoire, selon le quotidien algérien.
Après la prise de contrôle de Gao par le MUJAO, ce sont maintenant les trois principales villes du nord du pays (Kidal, Tombouctou et Gao) qui sont tombées aux mains des groupes terroristes.
Al-Qaida au Maghreb islamique "a fourni les matériels et équipements militaires au MUJAO et a participé aux opérations militaires, contraignant le MNLA à quitter la ville et l'aéroport", a indiqué à Magharebia Osman Ag Mohamed Osman, journaliste à Gao.
Par ailleurs, des rumeurs circulent sur la mort de l'émir d'AQMI Khaled Abou El Abbas (alias Mokhtar Belmokhtar, ou "Laaouar"), qui aurait personnellement dirigé et participé à ces affrontements contre les rebelles touaregs, lors de cette confrontation.
Le responsable du service de presse du MNLA Moussa Ag al-Saeed a déclaré à azawadpress.com que son corps a été retrouvé sur une route.
Dans un entretien téléphonique avec Magharebia, Yahya Osman Ag Mohamed, membre du MNLA, a expliqué que le leader terroriste a été grièvement blessé à la poitrine et aux jambes.
AQMI a toutefois réfuté les rumeurs de la mort de Laaouar.
Le MNLA prépare une offensive militaire de grande envergure qui devrait permettre de mettre fin à la présence des terroristes dans l'Azaouad après que ceux-ci eurent empêché la mise en place d'un Etat laïc, a expliqué Ag Mohamed à Magharebia.
Selon Bakai Ag Hamad Ahmed, responsable du bureau des médias du MNLA, "l'armée nationale de l'Azaouad se prépare à une offensive décisive contre al-Qaida à Gao, et est aujourd'hui totalement prête à lancer cette attaque" a indiqué vendredi l'agence de presse de l'Azaouad.
Brahim Ag Noman, habitant de Gao et membre du MNLA, a expliqué à Magharebia que les combattants du MNLA avaient subi "une attaque à l'arme lourde de la part des différentes factions d'al-Qaida qui participaient à cette attaque".
"Ces terroristes ont commencé à intimider, à arrêter et à torturer les gens", a-t-il ajouté.
"Toutefois, cela n'affaibliera pas le MNLA, qui a commencé à réorganiser ses forces dans les faubourgs de la ville", a expliqué Ag Noman. "Il attend des approvisionnements qui viennent de Kidal à Gao pour reprendre la ville et en chasser les militants islamistes."
Les récents combats ont contraint le Comité international de la Croix rouge (ICRC) à retirer son personnel de Gao au vu des menaces proférées par les groupes salafistes.
Guess Benoit, l'un des responsables de Médecins sans frontières, a fait part à Magharebia de son inquiétude concernant la dégradation de la situation sécuritaire après que la ville eut été envahie par des véhicules armés et des combattants.
L'importance des récents développements est qu'ils ont permis au MNLA de bénéficier du soutien de forces internationales dans sa lutte contre al-Qaida, a expliqué le journaliste al-Hasan Ould Meddou à Magharebia. Pour sa part, le journaliste Mohamed Ag Ahmedu a expliqué à Magharebia que les jeunes volontaires de l'Azaouad "mobilisent les gens contre les terroristes et coordonnent leurs actions avec les forces qui apporteront au MNLA les renforts nécessaires".
"La ville sera libérée des terroristes, comme le seront les autres villes", a-t-il indiqué. "Je pense que c'est le moment de combattre ces terroristes, un moment que nous attendons depuis longtemps."
Source: Magharebia
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