En cinquante années d’indépendance, l’Armée nationale populaire (ANP) aura fait de grands pas sur la voie de la modernisation et de la professionnalisation en misant sur la formation et une présence dans tous les domaines vitaux.
Héritière de l’Armée de libération nationale (ALN), l’ANP a fait, en cinquante années d’indépendance, de grands pas sur la voie de la modernisation et de la professionnalisation. Elle est aujourd’hui un des grands symboles de l’indépendance et de la souveraineté de l’Algérie. La lutte de l’ALN contre la colonisation française de 1954 à 1962 a permis de vaincre la plus puissante armée coloniale de l’époque et de forger des militaires de qualité qui allaient participer à la construction du pays après l’indépendance.
La formation...ou le défi de la professionnalisation et de la modernisation
Au lendemain de l’indépendance, il était nécessaire pour l’Etat algérien de former l’armée, militairement et politiquement, pour en faire une armée forte et organisée à la hauteur du rôle majeur qui allait être le sien dans la construction et la défense du pays.
Pour mener à bien cette entreprise, l’ANP a fait de l’enseignement une condition sine qua non dans ses rangs, en élaborant des programmes spécifiques d’instruction des soldats et de diffusion de la culture patriotique dans les rangs de l’armée.
Conscient de l’importance cruciale que revêtent la formation et l’instruction des soldats, l’ANP a ouvert les écoles des cadets de la révolution et élaboré des programmes éducatifs et politiques.
L’armée s’est, par la suite, engagée dans la bataille de la formation, notamment dans les écoles de Cherchell, Tafraoui, Batna et Bordj El-Bahri. Ces véritables centres scientifiques et de développement technologique où sont dispensées des formations couvrant des dizaines de spécialités professionnelles, à l’instar du bâtiment, du génie civil, des forêts, des transports, de la maintenance technique, de la santé, de l’administration, du droit, des industries chimiques et des industries pétrolières.
L’institution militaire a ainsi doté le pays d’une légion de médecins, d’ingénieurs, de techniciens, de pilotes et de vétérinaires qui ont apporté leur pierre à l’édifice du développement national dans les différents secteurs vitaux et sensibles.
Ces dernières années, l’ANP a introduit des réformes qualitatives dans les programmes de formation qui prennent en compte les missions principales de défense nationale.
Et afin de garantir une formation militaire adéquate, les officiers et sous-officiers ont bénéficié de formations dans des domaines tels que le droit humanitaire international, la communication, l’informatique et les langues étrangères.
Les méthodes d’enseignement militaire ont également connu des changements qualitatifs avec l’introduction du système LMD (licence-master-doctorat) et le lancement des écoles des cadets de la nation (2009), la promotion d’écoles d’application militaire en écoles supérieures et l’inauguration du Centre militaire de langues étrangères et de traduction.
A partir de 2007, le Haut commandement de l’armée a introduit des réformes structurelles et pédagogiques en profondeur dans le système de formation.
L’institution militaire...moyens et ambitions
S’engageant dans la bataille de la construction et de l’édification, l’ANP a mis en place diverses infrastructures. Outre la formation, l’armée a axé ses efforts sur l’entraînement, l’armement, l’organisation et la construction des infrastructures de base.
Poursuivant sa construction et sa restructuration en accord avec chaque étape, l’armée a créé des structures logistiques d’équipement, d’approvisionnement, de transport militaire, de santé militaire et de génie militaire. L’aspect sécuritaire n’a pas été en reste puisque l’armée a développé les services de renseignements militaires et le commissariat politique, présents sur le terrain depuis la guerre de libération.
La création du commandement de la Gendarmerie nationale, de la structure des transmissions et du ministère de la Défense nationale en 1962 ont été les étapes marquantes du processus de développement de l’armée. La première décennie de l’armée a connu de nombreuses mutations, notamment en matière d’organisation et de formation. C’est la période où l’uniforme a fait son apparition.
La deuxième décennie (1970-1980) a été marquée par de nombreux progrès dans tous les domaines. La situation géographique de l’Algérie et sa glorieuse révolution lui ont conférée une position de force sur le plan régional.
La deuxième étape (1980-1990), s’est caractérisée par une mutation sur tous les fronts à la faveur de plusieurs années d’expérience sur le terrain.
Cette période a vu la création des états majors de l’Armée nationale populaire (ANP) en 1986 puis des forces terrestres.
La restructuration de l’ANP a permis la formation d’importantes unités ayant pour mission d’assurer des activités opérationnelles reposant sur les capacités de frappe et de mouvement. Cette opération a également permis de renforcer cette institution par des systèmes d’armement sophistiqués et des équipements nécessaires à leur utilisation et leur maintenance.
A la fin de l’année 1988, l’Algérie a été le théâtre d’évènements douloureux ayant induit une anarchie qui n’a pu être maîtrisée qu’après l’intervention de l’armée. Cette année là a vu la mise en place du commandement des forces de défense aérienne du territoire (CFDAT).
Après l’amendement de la Constitution en 1989, l’Algérie est entrée dans le pluralisme, ce qui a amené les militaires membres du comité central du parti du Front de Libération nationale (FLN) à se retirer de la scène politique.
Héritière de l’Armée de libération nationale (ALN), l’ANP a fait, en cinquante années d’indépendance, de grands pas sur la voie de la modernisation et de la professionnalisation. Elle est aujourd’hui un des grands symboles de l’indépendance et de la souveraineté de l’Algérie. La lutte de l’ALN contre la colonisation française de 1954 à 1962 a permis de vaincre la plus puissante armée coloniale de l’époque et de forger des militaires de qualité qui allaient participer à la construction du pays après l’indépendance.
La formation...ou le défi de la professionnalisation et de la modernisation
Au lendemain de l’indépendance, il était nécessaire pour l’Etat algérien de former l’armée, militairement et politiquement, pour en faire une armée forte et organisée à la hauteur du rôle majeur qui allait être le sien dans la construction et la défense du pays.
Pour mener à bien cette entreprise, l’ANP a fait de l’enseignement une condition sine qua non dans ses rangs, en élaborant des programmes spécifiques d’instruction des soldats et de diffusion de la culture patriotique dans les rangs de l’armée.
Conscient de l’importance cruciale que revêtent la formation et l’instruction des soldats, l’ANP a ouvert les écoles des cadets de la révolution et élaboré des programmes éducatifs et politiques.
L’armée s’est, par la suite, engagée dans la bataille de la formation, notamment dans les écoles de Cherchell, Tafraoui, Batna et Bordj El-Bahri. Ces véritables centres scientifiques et de développement technologique où sont dispensées des formations couvrant des dizaines de spécialités professionnelles, à l’instar du bâtiment, du génie civil, des forêts, des transports, de la maintenance technique, de la santé, de l’administration, du droit, des industries chimiques et des industries pétrolières.
L’institution militaire a ainsi doté le pays d’une légion de médecins, d’ingénieurs, de techniciens, de pilotes et de vétérinaires qui ont apporté leur pierre à l’édifice du développement national dans les différents secteurs vitaux et sensibles.
Ces dernières années, l’ANP a introduit des réformes qualitatives dans les programmes de formation qui prennent en compte les missions principales de défense nationale.
Et afin de garantir une formation militaire adéquate, les officiers et sous-officiers ont bénéficié de formations dans des domaines tels que le droit humanitaire international, la communication, l’informatique et les langues étrangères.
Les méthodes d’enseignement militaire ont également connu des changements qualitatifs avec l’introduction du système LMD (licence-master-doctorat) et le lancement des écoles des cadets de la nation (2009), la promotion d’écoles d’application militaire en écoles supérieures et l’inauguration du Centre militaire de langues étrangères et de traduction.
A partir de 2007, le Haut commandement de l’armée a introduit des réformes structurelles et pédagogiques en profondeur dans le système de formation.
L’institution militaire...moyens et ambitions
S’engageant dans la bataille de la construction et de l’édification, l’ANP a mis en place diverses infrastructures. Outre la formation, l’armée a axé ses efforts sur l’entraînement, l’armement, l’organisation et la construction des infrastructures de base.
Poursuivant sa construction et sa restructuration en accord avec chaque étape, l’armée a créé des structures logistiques d’équipement, d’approvisionnement, de transport militaire, de santé militaire et de génie militaire. L’aspect sécuritaire n’a pas été en reste puisque l’armée a développé les services de renseignements militaires et le commissariat politique, présents sur le terrain depuis la guerre de libération.
La création du commandement de la Gendarmerie nationale, de la structure des transmissions et du ministère de la Défense nationale en 1962 ont été les étapes marquantes du processus de développement de l’armée. La première décennie de l’armée a connu de nombreuses mutations, notamment en matière d’organisation et de formation. C’est la période où l’uniforme a fait son apparition.
La deuxième décennie (1970-1980) a été marquée par de nombreux progrès dans tous les domaines. La situation géographique de l’Algérie et sa glorieuse révolution lui ont conférée une position de force sur le plan régional.
La deuxième étape (1980-1990), s’est caractérisée par une mutation sur tous les fronts à la faveur de plusieurs années d’expérience sur le terrain.
Cette période a vu la création des états majors de l’Armée nationale populaire (ANP) en 1986 puis des forces terrestres.
La restructuration de l’ANP a permis la formation d’importantes unités ayant pour mission d’assurer des activités opérationnelles reposant sur les capacités de frappe et de mouvement. Cette opération a également permis de renforcer cette institution par des systèmes d’armement sophistiqués et des équipements nécessaires à leur utilisation et leur maintenance.
A la fin de l’année 1988, l’Algérie a été le théâtre d’évènements douloureux ayant induit une anarchie qui n’a pu être maîtrisée qu’après l’intervention de l’armée. Cette année là a vu la mise en place du commandement des forces de défense aérienne du territoire (CFDAT).
Après l’amendement de la Constitution en 1989, l’Algérie est entrée dans le pluralisme, ce qui a amené les militaires membres du comité central du parti du Front de Libération nationale (FLN) à se retirer de la scène politique.
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