Intervenant au sujet des nouvelles mesures de circulation, annoncées précédemment par le secrétaire d’Etat tunisien, le ministre des Affaires étrangères a indiqué qu’aucun changement n’a été apporté à ce sujet. Le chef de la diplomatie tunisienne a rectifié le tir après le refus de l’Algérie d’adhérer pour l’instant à ce projet.
En effet, tout a commencé par une déclaration à la presse du secrétaire d’état tunisien par laquelle, il a indiqué qu’à partir du 1er juillet, les entrée et sortie en Tunisie par les ressortissants du Maghreb se feront désormais avec une carte d’identité.
«Pas besoin de se munir d’un passeport ou d’un quelconque titre de voyage pour rentrer en Tunisie», a fait savoir M. Abdallah Triki. Ce dernier devait ajouter que les ressortissants du Maghreb pourraient séjourner, s’installer, investir ou travailler librement en Tunisie.
Il a indiqué que la relance de ces accords concernait l’Algérie, le Maroc, la Mauritanie mais pas la Libye avec laquelle, rien n’a été entrepris dans l’attente du retour de la stabilité dans ce pays. Evoquant l’aspect sécuritaire, le responsable tunisien a fait savoir que l’accès au territoire tunisien en présentant seulement la carte d’identité n'exempte pas de l’obligation de vérification de l’identité des voyageurs soulignant ’ «l’intense coordination en la matière» entre les pays maghrébins.
La première réaction est venue des autorités algériennes qui ont expliqué que cet état de fait est prématuré et que l’Algérie n’est pas concernée par ces mesures. «La décision des autorités tunisiennes est unilatérale et prématurée», a indiqué une source émanent du ministère des Affaires étrangères ajoutant que «les autorités algériennes ne sont pas concernées par cette décision, dès lors qu’elles ne sont pas consultées préalablement pour une question qui concerne la circulation des citoyens algériens vers la Tunisie».
La même source a évoqué la situation sécuritaire dans la région, notamment la Libye, fait que l’Algérie n’est pas tenue d’appliquer le principe de la réciprocité, c’est-à-dire qu’elle continuera à exiger les passeports aux ressortissants qui se rendent en Algérie». «La suppression du passeport peut faciliter le déplacement des groupes armés dans les régions frontalières d’autant plus que la Tunisie et la Libye ne connaissent pas actuellement un climat de totale stabilité», ajoute encore la source.
A quelques heures de l’entrée en vigueur de cette décision, le ministre des Affaires étrangères tunisien a rectifié le tir, indiquant que rien n’a été pris à ce sujet, que les lois de circulations précédentes sont toujours en vigueur. M. Abdallah Triki a révélé que le prochain sommet de l’UMA, prévu en octobre prochain à Tunis, déclinera des décisions audacieuses pour la relance de l’UMA au mieux des intérêts des pays de cet espace.
Moncef Rédha
En effet, tout a commencé par une déclaration à la presse du secrétaire d’état tunisien par laquelle, il a indiqué qu’à partir du 1er juillet, les entrée et sortie en Tunisie par les ressortissants du Maghreb se feront désormais avec une carte d’identité.
«Pas besoin de se munir d’un passeport ou d’un quelconque titre de voyage pour rentrer en Tunisie», a fait savoir M. Abdallah Triki. Ce dernier devait ajouter que les ressortissants du Maghreb pourraient séjourner, s’installer, investir ou travailler librement en Tunisie.
Il a indiqué que la relance de ces accords concernait l’Algérie, le Maroc, la Mauritanie mais pas la Libye avec laquelle, rien n’a été entrepris dans l’attente du retour de la stabilité dans ce pays. Evoquant l’aspect sécuritaire, le responsable tunisien a fait savoir que l’accès au territoire tunisien en présentant seulement la carte d’identité n'exempte pas de l’obligation de vérification de l’identité des voyageurs soulignant ’ «l’intense coordination en la matière» entre les pays maghrébins.
La première réaction est venue des autorités algériennes qui ont expliqué que cet état de fait est prématuré et que l’Algérie n’est pas concernée par ces mesures. «La décision des autorités tunisiennes est unilatérale et prématurée», a indiqué une source émanent du ministère des Affaires étrangères ajoutant que «les autorités algériennes ne sont pas concernées par cette décision, dès lors qu’elles ne sont pas consultées préalablement pour une question qui concerne la circulation des citoyens algériens vers la Tunisie».
La même source a évoqué la situation sécuritaire dans la région, notamment la Libye, fait que l’Algérie n’est pas tenue d’appliquer le principe de la réciprocité, c’est-à-dire qu’elle continuera à exiger les passeports aux ressortissants qui se rendent en Algérie». «La suppression du passeport peut faciliter le déplacement des groupes armés dans les régions frontalières d’autant plus que la Tunisie et la Libye ne connaissent pas actuellement un climat de totale stabilité», ajoute encore la source.
A quelques heures de l’entrée en vigueur de cette décision, le ministre des Affaires étrangères tunisien a rectifié le tir, indiquant que rien n’a été pris à ce sujet, que les lois de circulations précédentes sont toujours en vigueur. M. Abdallah Triki a révélé que le prochain sommet de l’UMA, prévu en octobre prochain à Tunis, déclinera des décisions audacieuses pour la relance de l’UMA au mieux des intérêts des pays de cet espace.
Moncef Rédha
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