Le professeur Salem Chaker a été interpellé, hier matin, par la police des frontières, à l’aéroport international d’Alger, lors de son retour en France.
Il a été bloqué pendant plusieurs heures avant d’être relâché. Les raisons de cette interpellation sont liées à une affaire de distribution de tracts avec plusieurs militants de la revendication identitaire, dont Saïd Sadi et Ferhat Mhenni, en 1986. Salem Chaker avait été également interpellé pour le même motif, vendredi dernier, lors de son arrivée à l’aéroport d’Alger. «C’est regrettable de voir ce genre de procédé surtout à la veille de la célébration du cinquantenaire de l’indépendance. Cela nous renvoie aussi à méditer sur le cas de Hadj Smaïn, militant des droits de l’homme à Relizane. Ce sont deux cas qui expliquent, de manière claire, que le système en place n’est prêt à aucune concession. Ce traitement nous rappelle, en fin de compte, les procédés extrajudiciaires que les Algériens et particulièrement les militants de la démocratie ont vécus durant les années 1990», nous dira, en réaction à l’interpellation de Chaker, Aïssa Rahmoun, avocat et membre de la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme.
Par ailleurs, notons que le professeur Chaker est rentré de France pour présider le jury de la soutenance de la première thèse de doctorat sur la situation linguistique du massif central de l’Aurès réalisée au département de langue et culture amazighes de l’université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou. Il s’agit d’un travail de recherche élaboré par Nacerredine Guidjiba sous la direction de Malika Ahmed Zaïd, professeur au département de langue et culture amazighes de Tizi Ouzou. Chaker, ce grand militant de la cause amazighe, est chercheur à l’Institut national des langues et cultures orientales (Inalco) et, à l’université d’Aix-en-Provence, dans le domaine de la langue et de la littérature berbères.
Hafid Azzouzi
ElWatan
Il a été bloqué pendant plusieurs heures avant d’être relâché. Les raisons de cette interpellation sont liées à une affaire de distribution de tracts avec plusieurs militants de la revendication identitaire, dont Saïd Sadi et Ferhat Mhenni, en 1986. Salem Chaker avait été également interpellé pour le même motif, vendredi dernier, lors de son arrivée à l’aéroport d’Alger. «C’est regrettable de voir ce genre de procédé surtout à la veille de la célébration du cinquantenaire de l’indépendance. Cela nous renvoie aussi à méditer sur le cas de Hadj Smaïn, militant des droits de l’homme à Relizane. Ce sont deux cas qui expliquent, de manière claire, que le système en place n’est prêt à aucune concession. Ce traitement nous rappelle, en fin de compte, les procédés extrajudiciaires que les Algériens et particulièrement les militants de la démocratie ont vécus durant les années 1990», nous dira, en réaction à l’interpellation de Chaker, Aïssa Rahmoun, avocat et membre de la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme.
Par ailleurs, notons que le professeur Chaker est rentré de France pour présider le jury de la soutenance de la première thèse de doctorat sur la situation linguistique du massif central de l’Aurès réalisée au département de langue et culture amazighes de l’université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou. Il s’agit d’un travail de recherche élaboré par Nacerredine Guidjiba sous la direction de Malika Ahmed Zaïd, professeur au département de langue et culture amazighes de Tizi Ouzou. Chaker, ce grand militant de la cause amazighe, est chercheur à l’Institut national des langues et cultures orientales (Inalco) et, à l’université d’Aix-en-Provence, dans le domaine de la langue et de la littérature berbères.
Hafid Azzouzi
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