Le Maroc a confirmé lundi 2 juillet sa décision de retirer son soutien à Christopher Ross, l'envoyé des Nations unies pour le Sahara occidental.
"Le gouvernement marocain ne reviendra pas sur sa décision de retirer sa confiance à l'envoyé personnel du SDecrétaire général des Nations unies tant qu'il ne respectera pas une position de neutralité", a déclaré devant la Chambre des représentants Saad-Eddine El Othmani, ministre des Affaires étrangères.
Ross ne peut poursuivre sa mission sans bénéficier de la confiance des parties impliquées dans les négociations sur le Sahara occidental, a-t-il insisté.
El Othmani a ajouté que son pays attendait la décision finale du Secrétaire général dans cette affaire.
Le gouvernement marocain avait annoncé le 17 mai qu'il ne faisait plus confiance à cet émissaire, l'accusant d'avoir opté pour une "orientation partiale et déséquilibrée" dans son exercice de médiation des négociations informelles entre le Maroc et le Polisario.
"Les Nations unies ont officiellement demandé au Maroc, il y a un an, une évaluation globale des séries de négociations menées sur le Sahara, et au cours de cette évaluation, faite récemment, nous avons retenu trois éléments majeurs, notamment des erreurs inacceptables présentes dans le dernier rapport établi par le Secrétaire général des Nations unies sur le Sahara, dont le contenu n'est pas conforme à la réalité", a déclaré le ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, Youssef Amrani.
Il a ajouté : "Par la suite, le ministre marocain des Affaires étrangères a présenté cette évaluation au Secrétaire-général et lui a fait part du rejet par son pays des erreurs contenues dans le dernier rapport, l'informant de la nécessité de prendre les décisions nécessaires et urgentes visant à remédier à la situation dans le but de redonner une nouvelle impulsion aux cycles de négociations. Il l'a également informé que le Maroc retirait sa confiance à son envoyé Christopher Ross."
Amrani a ajouté que le Maroc s'engage à poursuivre sa coopération avec le Secrétaire général et la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO).
Pour sa part, le leader du Polisario a indiqué que la décision du Maroc "viole les exigences de la légitimité internationale, ignore ses obligations face à la législation humanitaire internationale et ridiculise toutes les décisions et les recommandations" émises par les organismes internationaux.
Le porte-parole de l'ONU Martin Nesirky a expliqué que le Secrétaire général continuait à apporter son soutien à son envoyé au Sahara occidental dans le but de trouver une solution à ce conflit de longue date.
Ross, de nationalité américaine, avait été nommé début 2009 pour succéder au Néerlandais Peter van Walsum, après la condamnation émise par l'Algérie d'une déclaration de ce dernier affirmant que l'indépendance de la région du Sahara occidental n'était pas une perspective réaliste.
Source: Magharebia
"Le gouvernement marocain ne reviendra pas sur sa décision de retirer sa confiance à l'envoyé personnel du SDecrétaire général des Nations unies tant qu'il ne respectera pas une position de neutralité", a déclaré devant la Chambre des représentants Saad-Eddine El Othmani, ministre des Affaires étrangères.
Ross ne peut poursuivre sa mission sans bénéficier de la confiance des parties impliquées dans les négociations sur le Sahara occidental, a-t-il insisté.
El Othmani a ajouté que son pays attendait la décision finale du Secrétaire général dans cette affaire.
Le gouvernement marocain avait annoncé le 17 mai qu'il ne faisait plus confiance à cet émissaire, l'accusant d'avoir opté pour une "orientation partiale et déséquilibrée" dans son exercice de médiation des négociations informelles entre le Maroc et le Polisario.
"Les Nations unies ont officiellement demandé au Maroc, il y a un an, une évaluation globale des séries de négociations menées sur le Sahara, et au cours de cette évaluation, faite récemment, nous avons retenu trois éléments majeurs, notamment des erreurs inacceptables présentes dans le dernier rapport établi par le Secrétaire général des Nations unies sur le Sahara, dont le contenu n'est pas conforme à la réalité", a déclaré le ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, Youssef Amrani.
Il a ajouté : "Par la suite, le ministre marocain des Affaires étrangères a présenté cette évaluation au Secrétaire-général et lui a fait part du rejet par son pays des erreurs contenues dans le dernier rapport, l'informant de la nécessité de prendre les décisions nécessaires et urgentes visant à remédier à la situation dans le but de redonner une nouvelle impulsion aux cycles de négociations. Il l'a également informé que le Maroc retirait sa confiance à son envoyé Christopher Ross."
Amrani a ajouté que le Maroc s'engage à poursuivre sa coopération avec le Secrétaire général et la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO).
Pour sa part, le leader du Polisario a indiqué que la décision du Maroc "viole les exigences de la légitimité internationale, ignore ses obligations face à la législation humanitaire internationale et ridiculise toutes les décisions et les recommandations" émises par les organismes internationaux.
Le porte-parole de l'ONU Martin Nesirky a expliqué que le Secrétaire général continuait à apporter son soutien à son envoyé au Sahara occidental dans le but de trouver une solution à ce conflit de longue date.
Ross, de nationalité américaine, avait été nommé début 2009 pour succéder au Néerlandais Peter van Walsum, après la condamnation émise par l'Algérie d'une déclaration de ce dernier affirmant que l'indépendance de la région du Sahara occidental n'était pas une perspective réaliste.
Source: Magharebia
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