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La sécurité en tête des préoccupations avant les élections en Libye

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  • La sécurité en tête des préoccupations avant les élections en Libye

    Pour de nombreux Libyens, la sécurité est un enjeu essentiel à l'approche des élections de l'assemblée constituante du 7 juillet. Mardi 3 juillet, le ministère de l'Intérieur a mis en place une commission chargée d'assurer la sécurité dans les bureaux de vote.

    "Certains seraient heureux de voir ces élections ne pas avoir lieu et de voir le pays plonger dans le chaos", a déclaré à Magharebia le vice-ministre de l'Intérieur Omar Al-Khadraoui, lors de la cérémonie d'inauguration de cette instance. "Nous sommes vigilants, tout comme le sont nos services de sécurité et nos forces révolutionnaires."

    "Des forces spéciales ont été prévues autour de chaque bureau de vote, comportant des policiers et des membres des services de sécurité, et de nombreux véhicules équipés ont été mis à disposition, ainsi qu'une force d'intervention dans chaque centre, pour assurer la sécurité et la stabilité", a-t-il ajouté.

    "Nous ne traitons pas la sécurité de la Libye à la légère", a mis en garde al-Khadraoui. "Nous sommes prêts et nous mettons maintenant les moyens nécessaires, notamment des véhicules et des détecteurs d'armes."

    Des inquiétudes qui ne sont pas infondées.

    Dans la région orientale du pays, des consulats et des ambassades ont été attaqués, et les affiches de certains candidats ont été arrachées. Cinq bureaux de la Haute commission nationale électorale ont été incendiés.

    Un magistrat enquêtant sur la mort du leader militaire rebelle Abdel Fattah Younes a été abattu le 21 juin à Benghazi.

    Toutefois, le ministère de l'Intérieur insiste sur le fait qu'il saura assurer la sécurité.

    "Nous sommes prêts à protéger la démocratie et la sécurité de ces élections, à construire la nouvelle Libye comme un Etat d'institutions et de loi", a déclaré Ibrahim al-Sharkasiya, président de la haute commission pour la sécurité au ministère, à Magharebia. "Le défilé qui a été organisé par nos jeunes est un message fort envoyé à tous ceux qui tenteraient d'inciter à l'émeute ou de perturber ce scrutin."

    Dans le pays, les citoyens ont organisé des manifestations pour demander aux révolutionnaires de déposer leurs armes et de rejoindre les rangs de l'armée et de la police nationale.

    "Nous voulons rassurer les citoyens sur le fait que le ministère de l'Intérieur est capable de garantir la sécurité", a déclaré Ibrahim al-Mohandes, président de la section de soutien de cette commission.

    Al-Sharkasiya a indiqué que "près de 40 000 personnes membres de la haute commission pour la sécurité ont été mobilisées" dans le cadre des "principales forces qui protègent ces élections, que ce soit à proximité des bureaux de vote ou dans les villes et les régions".

    "Des rapports de sécurité nous parviennent régulièrement concernant des personnes qui tentent de semer le chaos et d'intimider les habitants de certaines villes", a-t-il averti.

    Fathia al-Majbri, journaliste de Benghazi travaillant pour Brnieq, a expliqué à Magharebia que les obstacles sécuritaires n'empêcheront pas le premier scrutin dans la Libye post-révolutionnaire.

    "La Libye est unie, et je rêve de voter. Le report de ces élections n'a pas été reçu avec un grand soulagement par toutes les parties", a-t-elle souligné. "Pour les partisans du fédéralisme, ce report ne signifie pas que leurs demandes concernant une répartition égale des sièges seront satisfaites. Pour ceux qui s'opposent à la division du pays, il signifie la possibilité d'avoir une répartition égale."

    Pour sa part, le militant politique Abdallah al-Zawi a expliqué que l'Etat libyen est face "au défi de sécuriser une vaste région inhabitée du désert située à la frontière de six pays, le Tchad, le Niger, le Soudan, l'Egypte, l'Algérie et la Tunisie".

    "Les chaos des armes s'est tu, et nous tentons de construire un Etat", a expliqué Emad Youssef, originaire de Tajoura. "La phase électorale est délicate du fait de la présence d'un ennemi, les fidèles à l'ancien régime, qui nous observent. Ils tentent de nous ramener en arrière."

    Mohamed Fathi, étudiant en ingénierie qui a participé à la révolution, a expliqué que lui et ses amis avaient déposé les armes et repris le chemin des cours après la guerre. La Libye doit maintenant passer à la phase de construction de l'Etat, a-t-il indiqué.

    "Je voterai consciencieusement lors de ces élections", a-t-il expliqué à Magharebia. "J'assurerai aussi la sécurité du scrutin si cela m'est demandé ou si c'est nécessaire. Nous, révolutionnaires, sommes totalement préparés à protéger cet évènement national, dont nous espérons qu'il aura lieu dans des conditions normales de sécurité."

    Source: Magharebia

  • #2
    Boffff! Ils n'auront pas d'élections libres... Ils tournent en rond!

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