Bonjour, surtout continuons les réformes tant que le contexe nous est favorable.
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L’Algérie est devenue une destination privilégiée pour les grands de ce monde et le président Abdelaziz Bouteflika entend jouer la carte de la diversité pour son pays.
L’Algérie s’impose aujourd’hui comme le leader du Maghreb le plus solide grâce à une économie de plus en plus florissante et à une armée que le président Abdelaziz Bouteflika qualifie de forte et d’aguerrie après quatorze ans de lutte contre le terrorisme.
Les nombreux partenaires étrangers de l’Algérie sont conscients que le président, et indirectement cette même armée, dirigent un géant pétrolier et gazier.
Dans un tel contexte, il n’est pas surprenant de voir que de la Chine aux États-Unis, en passant par la Russie et la France, de nombreux pays se disputent leurs faveurs : 60 milliards de dollars de réserve financière, 33 milliards de recettes d’hydrocarbure à l’exportation en 2004, il y a de quoi aiguiser les appétits.
Le 10 mars dernier, par exemple, le président russe Vladimir Poutine, a mesuré l’enjeu de sa visite en Algérie, alliée du passé, courtisée aujourd’hui par l’Otan et considérée par les États-Unis comme l’État clé et la puissance militaire de la région.
Poutine a négocié pour l’industrie militaire russe le plus gros contrat de son histoire : 3,5 milliards de dollars et a annulé la dette algérienne qui se monte à 4,7 milliards de dollars, soit un tiers de la dette extérieure du pays.
La stabilité de l’Algérie est vitale pour la Méditerranée, chacun l’aura compris.
Abdelaziz Bouteflika se doit aujourd’hui de saisir les opportunités offertes par la manne pétrolière et le retour à une vie normale afin de proposer à ses compatriotes de meilleures conditions de vie.
Il doit s’attaquer à la misère économique et sociale qui est le lot de nombreux jeunes dans le pays (70 % des Algériens ont moins de 30 ans).
Aujourd’hui, la flambée des cours du pétrole (le prix du baril est passé de 20 dollars au début de son premier mandat, en 1999, à plus de 70 dollars aujourd’hui) lui procure de formidables revenus financiers.
Bouteflika a encore devant lui deux ans et demi pour continuer de répondre aux aspirations de ses compatriotes. Il a toutes les cartes en main. Jamais l’Algérie n’a été dans une position aussi favorable, le pays peut enfin se hisser à la place qui aurait dû être la sienne depuis longtemps.
Quoi qu’il en soit le président algérien assumera seul la responsabilité du succès, ou celle d’un éventuel échec que personne ne souhaite envisager.
Même si aujourd’hui le traité d’amitié, de partenariat et de réconciliation avec la France ne verra pas le jour, la diplomatie algérienne essaie d’amorcer une nouvelle étape de ses relations avec le Maroc et la Tunisie pour édifier un grand ensemble maghrébin.
Il existe même, aujourd’hui, des relations stratégiques privilégiées entre l’Algérie et la Tunisie, une complémentarité de leur deux économies sans précédent depuis l’indépendance des deux pays.
En 2005, les échanges commerciaux entre les deux pays ont atteint 256 millions d’euros, soit une augmentation de 80 % par rapport à 2004. Les exportations tunisiennes ont augmenté de 14 %, les exportations algériennes de 87 %.
La suite...
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L’Algérie est devenue une destination privilégiée pour les grands de ce monde et le président Abdelaziz Bouteflika entend jouer la carte de la diversité pour son pays.
L’Algérie s’impose aujourd’hui comme le leader du Maghreb le plus solide grâce à une économie de plus en plus florissante et à une armée que le président Abdelaziz Bouteflika qualifie de forte et d’aguerrie après quatorze ans de lutte contre le terrorisme.
Les nombreux partenaires étrangers de l’Algérie sont conscients que le président, et indirectement cette même armée, dirigent un géant pétrolier et gazier.
Dans un tel contexte, il n’est pas surprenant de voir que de la Chine aux États-Unis, en passant par la Russie et la France, de nombreux pays se disputent leurs faveurs : 60 milliards de dollars de réserve financière, 33 milliards de recettes d’hydrocarbure à l’exportation en 2004, il y a de quoi aiguiser les appétits.
Le 10 mars dernier, par exemple, le président russe Vladimir Poutine, a mesuré l’enjeu de sa visite en Algérie, alliée du passé, courtisée aujourd’hui par l’Otan et considérée par les États-Unis comme l’État clé et la puissance militaire de la région.
Poutine a négocié pour l’industrie militaire russe le plus gros contrat de son histoire : 3,5 milliards de dollars et a annulé la dette algérienne qui se monte à 4,7 milliards de dollars, soit un tiers de la dette extérieure du pays.
La stabilité de l’Algérie est vitale pour la Méditerranée, chacun l’aura compris.
Abdelaziz Bouteflika se doit aujourd’hui de saisir les opportunités offertes par la manne pétrolière et le retour à une vie normale afin de proposer à ses compatriotes de meilleures conditions de vie.
Il doit s’attaquer à la misère économique et sociale qui est le lot de nombreux jeunes dans le pays (70 % des Algériens ont moins de 30 ans).
Aujourd’hui, la flambée des cours du pétrole (le prix du baril est passé de 20 dollars au début de son premier mandat, en 1999, à plus de 70 dollars aujourd’hui) lui procure de formidables revenus financiers.
Bouteflika a encore devant lui deux ans et demi pour continuer de répondre aux aspirations de ses compatriotes. Il a toutes les cartes en main. Jamais l’Algérie n’a été dans une position aussi favorable, le pays peut enfin se hisser à la place qui aurait dû être la sienne depuis longtemps.
Quoi qu’il en soit le président algérien assumera seul la responsabilité du succès, ou celle d’un éventuel échec que personne ne souhaite envisager.
Même si aujourd’hui le traité d’amitié, de partenariat et de réconciliation avec la France ne verra pas le jour, la diplomatie algérienne essaie d’amorcer une nouvelle étape de ses relations avec le Maroc et la Tunisie pour édifier un grand ensemble maghrébin.
Il existe même, aujourd’hui, des relations stratégiques privilégiées entre l’Algérie et la Tunisie, une complémentarité de leur deux économies sans précédent depuis l’indépendance des deux pays.
En 2005, les échanges commerciaux entre les deux pays ont atteint 256 millions d’euros, soit une augmentation de 80 % par rapport à 2004. Les exportations tunisiennes ont augmenté de 14 %, les exportations algériennes de 87 %.
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